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La Crise : Pourquoi Elle ne me Touche PAS – Et Pourquoi Elle VOUS Affecte

Bonjour, je suis Olivier, je dirige une entreprise de services informatique à Lille, TPE de 3 salariés, et le client le plus important de mon entreprise est Peugeot. Mon chiffre d’affaires a augmenté de 35%  lors des six derniers mois.

La Crise ne me touche donc PAS

J’en ai même profité pour placer de l’argent en Bourse.

Et pourtant, le secteur informatique est touché, Peugeot subit la crise de plein fouet, et le Nord n’est pas particulièrement renommé pour son dynamisme économique.

Mais comment je fais ? Suivez le guide.

Les 6 étapes pour traverser une crise

  • Première étape : Est-ce que la Crise VOUS touche ?

Est-ce que la crise vous affecte matériellement d’une quelconque manière ?

Cette question simple que j’aime poser fait souvent que mes interlocuteurs me regardent avec de grands yeux sans rien dire pendant plusieurs secondes.

Grands yeux

Or la majorité des réponses que j’entend après quelques secondes de réflexion c’est « euh… non. »

Tout simplement parce que la crise est pour le moment limitée à quelques secteurs, et s’il y a certes un effet de domino, la majorité des personnes ne sont pas affectées du tout. Enfin si, elles peuvent acheter des actions en Bourse pour des prix dérisoires. Et le prix de l’essence est revenu à des niveaux décents. Par contre, presque tout le monde est moralement touché par cette crise à cause du matraquage incessant des médias, qui font même croire à des personnes qui ne sont pas du tout affectées que cela les concerne directement.

Ceci dit la crise existe réellement donc elle peut vous toucher. Si c’est le cas, passez à l’étape 2. Sinon passez à l’étape 4.

  • Deuxième étape : OK, la Crise VOUS touche. Est-ce que vous êtes employé ?

Si non, passez à l’étape trois.

Note : Attention, ce passage est conçu comme un électrochoc, il est donc volontairement cynique, c’est à dire mordant et sans pudeur. Âmes sensibles s’abstenir. Vous êtes prévenu 🙂 .

Si oui, arrêtez immédiatement. Si vous êtes employé et que vous êtes touché par la crise et que votre emploi est menacé, vous ne pouvez vous en vouloir qu’à vous-même. Enfin je veux dire, je comprend que vous voulez passer votre vie à aider à bâtir une structure qui ne vous appartient pas, à suivre des directives avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord, à subir le train-train du 9H-18H, des RTT et des congés maladies, à donner ce que vous avez de plus précieux – votre temps – contre de quoi survivre et acheter cette nouvelle télé 16/9 à écran plat HD avec TNT intégré et lecteur BlueRay sur le coté, mais honnêtement, vous n’avez rien d’autre à faire de votre vie ?

Si vous êtes employé, il y a de forte chance pour que vous n’obteniez en retour de ce que vous donnez qu’une fraction de ce que vous valez réellement. C’est normal, pour que l’entreprise qui vous emploie reste rentable, il faut qu’elle vous paie moins que ce que vous lui rapportez, pas vrai ? Mais de votre point de vue à vous, ce n’est pas un marché qui est en votre faveur. En plus si vous vous retrouvez au chômage à cause de la crise, vous serez jeté sur le bas-coté par une structure dans laquelle vous vous êtes peut-être investi corps et âme, et à qui vous avez tout donné, oui mais, problème, qui n’est pas la vôtre, et qui donc peut être tenté de se débarrasser de vous. Que voulez-vous, quand les temps sont durs il faut savoir lâcher du lest, c’est comme une mongolfière…

Bref si votre entreprise vous plante à cause de la crise, vous en souffrez alors même que vous avez sacrifié votre liberté contre la manière la moins efficace de gagner de l’argent. Si vous vous plantez en essayant de créer quelque chose qui vous importe, au moins vous plantez-vous pour quelque chose qui a de la gueule, pas pour avoir été un stupide mouton qui a trimé dur pour obtenir l’approbation de ses chefs et une maigre prime de fin d’année.

Ceci dit, si vous êtes employé et que vous êtes viré à cause de la crise, je vous envie. Je veux dire, vous avez droit au chômage. Jusqu’à 2 ans d’indemnités, à être payé à ne rien faire, c’est une extraordinaire opportunité pour faire le point et commencer enfin à bâtir le projet de vos rêves et à réfléchir à des moyens plus intelligents pour gagner de l’argent. Parce que moi, comme beaucoup de chefs d’entreprise, si demain ma boîte se plante, je n’ai pas le droit aux indemnités chômage. Rien. Nada. Donc profitez-en.

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Mais surtout ne vous forcez pas, restez employé si vous trouvez l’idée de devenir votre propre patron trop difficile. Je veux dire, j’ai besoin de gens comme vous pour construire mes business et créer la vie dont je rêve. Les employés sont un des moyens les moins chers qu’ont à leur disposition les gens désireux d’être libres et de créer des choses qui en valent la peine. Vous nous êtes indispensables – et pour un peu je vous ferai même une bise tiens, allez.

Si toutefois vous décidez de vous lancer dans l’aventure et de créer votre entreprise, ou toute autre structure ou projet capable de vous faire gagner de l’argent, essayez de créer un business et pas simplement votre job. Il y a une vrai différence entre les deux – travailler pour sa boîte contre travailler dans sa boîte – et j’ai mis des années à le comprendre. Évitez-vous des années d’errance en lisant The E-myth Revisited : Why Most Small Businesses Don’t Work and What To Do About It. Et si vous ne lisez pas l’anglais, lisez La Semaine de 4 Heures, ça devrait déjà bien vous retourner le cerveau.

Maintenant que vous avez compris que si la crise vous touche, c’est de votre faute et que donc elle pourrait ne pas vous toucher, passez à l’étape 4.

Note : Pour approfondir ce sujet et bien comprendre le fond de ce passage, je vous invite à écouter mon podcast Proactivité, Responsabilisation et Crise.

  • Troisième étape : Vous avez VOTRE entreprise. Essayez de la rendre Petite et Agile, pas Grosse et Pesante.

J’ai toujours cru et je crois encore que notre réussite économique personnelle est davantage due à nos efforts personnels qu’à l’environnement économique externe. Si vous dirigez une petite entité qui n’est pas mono-cliente, il y a de fortes chances pour que sa bonne tenue économique soit bien plus liée aux actions que VOUS faites dedans plutôt qu’à une embellie ou une crise financière ou tout autre facteur extérieur sur lesquels vous n’avez aucune influence.

Quoique d’un point de vue purement égoïste, vous ne serez sans doute pas touché matériellement par la crise si vous êtes patron d’une grosse PME et que celle-ci est directement touchée – mais vous serez sans doute touché moralement. On a beau dire, la plupart d’entre nous n’aimons pas licencier, même si c’est pour sauver d’autres emplois.

Avec une petite entreprise agile et rapide aux changements, vous pouvez louvoyer entre les récifs et saisir toutes les opportunités qui s’offrent à vous, en permanence, peu importe le contexte. D’ailleurs souvent une crise est une période très riche en opportunités que les optimistes et les malins saisissent pendant que les autres passent leur temps à se plaindre et à avoir peur. Donc si vous avez une petite entreprise, ayez cette démarche optimiste et soyez à l’affût des opportunités pendant que vos concurrents se plaignent et se plantent. Avec un peu de chance, ils géreront mal leur trésorerie et vous pourrez les racheter pour pas cher, ou ils déposeront le bilan et vous pourrez récupérer leurs meilleurs éléments – et leurs clients.

Peugeot a vu ses ventes diminuer de 8.7% en 2008. De nombreux salariés sont au chômage technique, des usines sont en pleine restructuration. J’ai décroché quatre gros contrats fin 2008 avec différentes filiales Françaises, alors même que les consignes sont de serrer les vis et de réduire les coûts au maximum.

Pourquoi ? Parce que :

  • Je suis une goutte d’eau dans leur océan. Mais une de leur goutte c’est une rivière de bon calibre pour moi.
  • Je leur apporte des outils et des méthodes pour améliorer leur productivité et réduire leurs coûts.
  • Je fais donc partie de leur solution plutôt que de leur problème.

Que ce soit en plein milieu d’une crise ou en plein boom économique, si vous faites parti des solutions de vos clients et pas de leurs problèmes, vous avez peu de choses à craindre et beaucoup à gagner.

Pour cela il faut :

  • Un bon positionnement stratégique. Les secteurs qui sautent en premier lors d’une crise sont généralement ceux qui sont considérés comme du luxe, du confort ou du gadget. Si vous faites partie d’un de ces secteurs, vous faites partie du problème et pas de la solution.
  • Un état d’esprit optimiste et positif qui vous fait adopter une démarche proactive qui se concentre sur les chose sur lesquelles vous avez une réelle influence. Pendant que les autres se plaignent et attendent une aide du gouvernement ou du ciel, vous êtes conscient des opportunités qui passent près de vous et vous les saisissez. Vous définissez un plan d’action. Vous agissez.

Ainsi, plutôt que de me dire « Ahlala, c’est la crise, Peugeot se casse la gueule, moi qui voulait leur proposer des produits, tant pis je n’ai plus qu’à attendre l’année prochaine ou 2010, de toute façon ce n’est pas ma faute, c’est la faute à la crise », j’ai foncé et ait présenté mes produits et notre expertise comme des moyens d’agir pour contrebalancer la crise actuelle, ce qui est le cas, et le message a été reçu 5 sur 5.

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Donc si vous avez une entreprise et êtes touché par la crise, arrêtez de vous plaindre. Agissez. Je vois certains de mes clients chefs d’entreprise ou dirigeants mettre sur le dos de la crise des maux qui n’ont rien à y voir. C’est si commode de reporter le problème sur quelque chose que tout le monde craint plutôt que de se remettre en cause. Ne faites pas comme eux. Si vous voulez un peu d’inspiration, d’idées, de pistes pour vous relancer, lisez donc les perles 3, 4, 5, 8 et 9 de mon article 10 perles de sagesse tirées de mes lectures et de mon expérience de chef d’entreprise.

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  • Quatrième étape : La Crise ne vous touche PAS matériellement.

Donc Elle ne devrait PAS porter un coup à votre Moral. Remède : Faites Une Diète Médiatique.

Cela fait environ neuf mois que j’ai lu La Semaine de 4 Heures et je pratique activement depuis une diète médiatique, qui est une des choses les plus extraordinaires que j’ai fait de ma vie en terme de coût et temps passé sur ce que ça rapporte. Je ne lis plus de journaux, n’écoute plus la radio, ne regarde pas le JT – tout comme la télé d’ailleurs – ne lis plus les news sur Internet, je me suis coupé des bruits parasites du monde pour mieux me concentrer sur le silence de mon âme. A présent je ne subis plus de manière réactive le déluge d’informations qui me parvient du monde, je le choisi avec discernement, en ne lisant que les sites et blogs qui m’intéressent, en choisissant avec beaucoup de parcimonie les sites d’informations spécialisés que je consulte, en écoutant des podcasts préalablement soigneusement sélectionnés pendant mes trajets. Et en lisant des livres exceptionnels qui m’apportent beaucoup – et qui je l’espère vous apporte un peu à travers mes résumés.

Car ne confondez pas le fait de se goinfrer d’informations avec le fait de se cultiver. Ou d’être au courant de ce qui se passe avec l’éducation. C’est comme si vous compariez

Gros Hamburger

avec

repas équilibré

Avec le premier, vous vous goinfrez de choses malsaines et non nourrissantes pour votre esprit, qui ne feront que l’encombrer un temps en vous causant des dommages, tandis qu’avec le deuxième vous vous nourrissez de choses choisies avec discernement et qui vous font grandir intellectuellement.

Car les news et les informations, c’est en général 80% de choses qui ne vous affectent en rien, dont vous ne vous souciez absolument pas au fond de vous-même, et que vous aurez oublié au bout de deux semaines. Et qui pourtant auront transités par votre cerveau, sans aucun autre objectif que celui de l’occuper un peu à tourner à vide pour des sujets sur lesquels vous n’avez aucune influence. Et en plus, vous vous ferez sévèrement influencer par les médias d’une manière que vous n’imaginez même pas. Moi je le vois, puisque je ne subi pas son influence, ou juste par ricochet. Les sujets de conversation sont en grande partie faits et défaits par ce que les médias vous ont demandés de penser ou de dire.

Mais alors je vis dans ma bulle ? En partie oui. Il y a énormément de choses dont je ne suis pas au courant, et ça me va très bien. En général ce sont les choses insignifiantes qui n’ont aucun intérêt. Je veux dire, elles peuvent être terriblement importantes pour ceux qui les vivent, mais pour moi elles ne signifient rien et je ne peux pas agir dessus, que j’en sois informé ou non. Je décide donc de ne pas en être informé. Je préfère être davantage conscient de moi, de mes objectifs, de mon environnement immédiat, des choses qui se passent près, tout près, que de celles qui se déroulent à des milliers de kilomètres.

Une Diète Médiatique fonctionne comme un filtre automatique : les nouvelles les plus importantes vous sont rapportées par les personnes que vous côtoyez toute la journée, ce qui élimine d’office les 90% de nouvelles sans intérêt.

Ma pratique de la Diète Médiatique est selon moi une des pierres angulaires de mon optimisme et de ma faculté d’être proactif dans cette période « troublée ». J’ai vu arriver la crise dans les conversations, dans les mines inquiètes, dans les blogs que je lis régulièrement, avec un train de retard sur tout le monde. Et pendant ce temps là je regardai autour de moi et je me disai : « la plupart des personnes ne semblent pas du tout affectées matériellement, mais ils ont la plupart un coup au moral, ils broient du noir, voient l’avenir sous un jour sombre, ne cessent de se plaindre ». La Diète Médiatique m’a permit de garder la tête froide. Et comme je sélectionne avec soin mes sources d’informations, j’ai découvert de nombreuses manières de tirer partie de cette crise. C’est une période formidable et pleine d’opportunités.

Une Diète Médiatique a ainsi de nombreux avantages :

  • Elle évite de vous encombrer l’esprit avec des choses inutiles
  • Elle diminue ainsi votre stress
  • Elle vous permet d’être moins influencé par les médias
  • Elle vous fait gagner un temps fou , ce qui vous permet de vous concentrer sur ce qui vous importe vraiment
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Et au-delà de ces avantages, il y en a un autre à ne pas être un mouton pendant une crise :

  • Cinquième étape : Une Crise s’entretient tout seule : c’est une Prophétie Auto-Réalisatrice.

Si Vous n’êtes pas Touché Matériellement, mais que vous agissez comme si, vous CONTRIBUEZ à entretenir la crise par votre comportement défensif. Arrêtez et dites-vous « La Crise Ne Passera Pas Par Moi ». Vous ferez un bien immense à tous ceux qui sont autour de vous – proches, commerçants, employés, entreprises.

De nombreuses personnes agissent comme si elles étaient affectées par la crise et restreignent leurs achats et leurs investissements, même si concrètement elles ne sont pas touchées. Il est normal de vouloir être économe et de dépenser judicieusement son argent. Mais le faire par crainte d’un lendemain hypothétiquement noir, c’est stupide. Je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre quelques précautions et ne pas anticiper un minimum l’avenir. Je dis que votre comportement ne doit pas être affecté négativement par une crise, aussi importante soit-elle. Prendre des précautions et anticiper un minimum, cela se fait de tout temps. Si vous agissez pendant la crise, il est souvent déjà trop tard.

Ainsi, vous devriez toujours avoir un fond d’urgence de 3 à 6 mois, ce qui vous évite en cas de coup dur de vendre vos possessions ou vos actions en bourse au plus mauvais moment. Si vous anticipez vraiment l’avenir, vous disposez, quand une crise survient, d’une réserve confortable et de liquidités qui vous permettent d’en tirer partie. Cela peut faire la différence entre le gagnant et le perdant. Et ceux qui sont vraiment prévoyants continuent à dépenser pendant une crise comme ils dépensaient avant, tirant même souvent parti d’une hausse de leur pouvoir d’achats liés à la baisse des prix – comme celui de l’essence – et contribuant ainsi à alimenter le tissu économique local et enrayant la crise.

Si la crise ne vous touche pas matériellement, faites en sorte qu’elle ne passe pas par vous. Ne modifiez pas vos comportements d’achats, sauf pour ce qui touche aux opportunités (voir plus bas). Enrayez-la. Ainsi en accomplissant quelque chose qui peut sembler égoïste – en pratiquant une diète médiatique et en vous étant assuré de disposer de réserves et de liquidités suffisantes vous permettant de profiter des opportunités de la crise – vous pouvez contribuer de manière intelligente et plaisante, modestement, à jouer un rôle positif dans un contexte négatif. C’est souvent le seul moyen d’action que vous aurez pour améliorer les choses.

  • Sixième étape : Tirez parti des opportunités de la Crise : Quelques pistes.

Une crise est donc pleine d’opportunités. Voici quelques pistes pour en tirer partie :

  • Si vous vous retrouvez au chômage, bravo ! Vous avez une chance inespérée pour réfléchir à votre vie et commencer à créer quelque chose qui vous importe. Ne la laissez pas passer. Vous pouvez par exemple racheter une entreprise (voir plus bas).
  • Si vous avez une entreprise, soyez à l’affût. Et faites partie de la solution de vos clients, pas de leurs problèmes.
  • Pendant une crise, de nombreuses entreprises déposent le bilan pour un simple problème de trésorerie, parce qu’elles sont mal gérées. Ce qui ne remet aucunement en cause leur rentabilité intrinsèque. Les tribunaux de commerce regorgent d’entreprises en faillite à racheter pour une bouchée de pain pour peu que vous proposiez un plan de sauvegarde des emplois minimal. Ces entreprises se vendront que vous soyez dans la salle à ce moment ou non. Soyez là.
  • Le très faible niveau de la Bourse fait que c’est le moment idéal pour investir. De nombreuses entreprises sont sous-évaluées à cause de l’influence qu’ont les médias sur les boursicoteurs et investisseurs, qui préfèrent vendre leurs actions en se basant sur leur peur plutôt que sur une réflexion poussée. Ces entreprises sont pour la plupart parfaitement saines. Leurs actions devraient remonter en flèche une fois la crise passée. Si comme moi vous ne voulez pas passer trop de temps en bourse, n’avez pas les connaissances nécessaires pour vous y plonger et voulez minimiser les risques, investissez dans fonds indiciels qui reproduisent fidèlement le CAC40 ou tout autre indice boursier. Le CAC est aujourd’hui sous les 3 000 points. Je parie que d’ici 2 ans il sera au dessus de 5000. Et même si ce n’est pas vrai, le CAC a gagné en moyenne 10% par an depuis sa création. Bien mieux que votre livret A… Lisez cet excellent article de Jean-Jacques Hénin pour le comprendre, et d’autres comme Pourquoi les fonds indexés vous rapportent autant ?, Dénichez les fonds indiciels de votre assurance-vie ou  Gagnez encore plus avec vos fonds indiciels.
  • Dans quelques mois, ce sera le moment d’investir dans l’immobilier, qui a déjà connu une forte baisse qui semble pour le moment continuer inexorablement… Mon petit doigt me dit que ce n’est que le début. Bon moi j’ai acheté fin 2007, donc au plus fort de la hausse, mais j’ai quand même fait une affaire. Soyez à l’affût de la vôtre.

Et, enfin, cessez de vous plaindre. Bordel. Arrêtez de voir des obstacles. Voyez tout au plus des contraintes. C’est toute la différence entre la réactivité et la proactivité. Entre l’esclavage et la liberté. Entre une prison mentale et un horizon sans limite. Entre une vie subie et une vie choisie.

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75 commentaires
  1. Très bon résumé de la situation.

    La désinformation volontaire est un acte vraiment génial 🙂
    Je suis beaucoup moins déprimé depuis que je ne m’inflige pas les news négatives du JT.

  2. Superbe article !!

    J’en suis baba 🙂

    Merci pour cet article, si j’analyse bien ce que tu dis, j’ai toutes les chances de mon coté pour mes projets en cours ou en gestation !! 🙂

    Alors j’ai le sourire jusqu’aux oreilles et je fonce ! 🙂

    Merci encore

  3. Il y a quelques perles dans ce post, j’ai bien ri, merci :

    « Si vous êtes employé et que vous êtes touché par la crise et que votre emploi est menacé, vous ne pouvez vous en vouloir qu’à vous-même »

    « Pendant une crise, de nombreuses entreprises déposent le bilan pour un simple problème de trésorerie, parce qu’elles sont mal gérées »

    « Les employés sont un des moyens les moins chers qu’ont à leur disposition les gens désireux d’être libres et de créer des choses qui en valent la peine. »

    « si vous êtes employé et que vous êtes viré à cause de la crise, je vous envie »

    Ah, la la, mon jeune ami, tu es peut-être le mec à la vie parfaite qui a tout compris à tout, mais heureusement, il ne suffit pas encore de gérer une entreprise et de lire des livres pour avoir l’intelligence et la sagesse infuse.

    Relis toi dans une vingtaine d’années et tu comprendras pourquoi je dis ça (euh, enfin je l’espère pour toi, car sinon c’est que la vie ne t’aura rien appris)…

  4. Ton article aura peut-être le mérite de faire prendre conscience de certaines choses à certains, et c’est tant mieux. Je ne me sens pas atteint du tout par la crise, probablement pour les mêmes raisons que toi : je n’ai pas la télé, je ne lis pas les journaux gratuits, et il arrive que 2 minutes d’infos radiophoniques me parviennent au réveil, l’esprit embrumé. Bref, j’en entends parler, rien de plus.
    Et ça ne me mine absolument pas le moral, bien que je sois pessimiste quant à l’avenir du système actuel ^^

    On voit que ton article est conçu pour secouer un peu les puces à ses lecteurs. Certaines phrases ont parfois l’air d’exprimer des idées très libérales, ou en tout cas emploient des termes un peu négatifs je trouve. Je te connais donc je sais que tu es sans doute un peu plus nuancé que ça, mais d’un point de vue extérieur plus neutre que le mien ça pourrait donner une image erronée de toi 😉

  5. Ok donc tous les gens qui ne sont pas dirigeants d’une entreprise sont des moutons stupides sans aucune ambition à la solde du capitalisme.

    Sinon sais-tu qu’il existe dans ce bas monde des gens différents de toi, un peu moins « matérialistes » et dont l’unique but dans la vie n’est pas de s’en mettre plein les fouilles (et qui se satisfont très bien d’un salaire de « mouton ») ?

  6. Hmmm très intéressant… je suis totalement du même avis que benoit. Je me suis arrêté après la 2° étape parce que tu me faisais gerber. Quels cons ces employés à rester dans leur entreprise! Non mais parce que se faire virer du jour au lendemain c’est vrai que c’est cool, surtout quand t’as des gamins et que t’étais dans la même boîte pendant des années. Mais pourquoi les gens ne sont-ils pas tous comme toi? Mais c’est bien sûr je vais créer une entreprise!… Dis t’es pas de la famille à Mickaël Vendetta?
    Comme je me sens un peu obligé de m’excuser de dire ça ici, je tiens à dire que la crise ne me touche pas du tout, que je suis assez les informations mais que je sais faire la part des choses.
    Merci. Au revoir.

  7. Quand j’ai découvert ton blog il y a peu, il me semblait très intéressant, mais ton article touche le fond sur certains points, notamment celui-ci :

    « Je veux dire, j’ai besoin de gens comme vous pour construire mes business et créer la vie dont je rêve. Les employés sont un des moyens les moins chers qu’ont à leur disposition les gens désireux d’être libres et de créer des choses qui en valent la peine. Vous nous êtes indispensables – et pour un peu je vous ferai même une bise tiens, allez. »

    Je ne te connais pas, mais à t’entendre on dirait qu’il y a les entrepreneurs, ceux qui font vivre le monde, et les autres, les moutons/suiveurs, qui n’ont plus de raisons de vivre sans ces premiers.

    Bref, une vision totalement erronée et réductrice, autant pour les moutons comme moi – j’ai une télévision LCD et un lecteur Bluray à coté 🙂 – que pour l’image que tu dégages de toi.

    J’espère ne pas être aussi déçu de tes prochains articles, ton projet est intéressant et prometteur, ça serait triste de le ternir par autant d’arrogance injustifiée.

  8. Je ne suis psychothérapeute mais votre type d’article correspond exactement aux symptômes de quelqu’un de mélancolique.

    Beaucoup de vos billets sont de type « ce qu’ils faudrait faire pour que » « ce que j’aurais voulu faire à 20ans » « comment manger pour vivre longtemps ». On dirait que vous apprenez aux autres ce que vous n’avez pas réussi à faire auparavant.

    Sinon je tiens à vous rappeller que si vous n’êtes pas touché par la crise (au même titre que les éboueurs et qui vont pourtant bosser tous les matins pour rien du tout) n’oubliez pas que Peugeot va mettre en chomage technique 50.000 personnes!

    Autrement dit votre principal client à des gros problèms financiers et s’apprête à mettre en place un plan social, si vous n’êtes pas touché par la crise n’oubliez surtout pas l’après crise, qui est souvent bien plus dévastateur que la crise elle même.

  9. En phase avec Amazing Boy. Affligeant!
    « Si vous êtes employé et que vous êtes touché par la crise et que votre emploi est menacé, vous ne pouvez vous en vouloir qu’à vous-même. »
    Ton entreprise quand elle grossira, tu la garniras avec des micro-entrepreneurs?
    Essaye de regarder le système dans son ensemble avant d’essayer de de pondre des principes pour régir le monde.
    Tu devrais garder tes leçons de philo-économie pour tes 2 employés, s’ils ont assez de patience.

  10. Ca c’est un article de winner !

    Un winner qui achète dans l’immobilier au plus fort de la hausse, mais qui fait quand même une bonne affaire, malgré que son bien ait déjà perdu probablement 10% de sa valeur …

    Vive les winner qui n’ont pas peur de la crise ! 🙂

  11. Bonjour Olivier,

    Là, tu me scies… Je partage beaucoup de choses de ton article (le bruit médiatique, la diète qui va avec et que je pratique depuis des années, le côté opportuniste et préparation du rebond, et le fait que la crise ne touche réellement moins de monde qu’elle n’en affecte).

    Cependant, il y a 2 points sur lesquels je ne peux pas être d’accord:

    1- Rendre sa structure petite et agile vs grosse et pesante. L’objectif en montant un business, c’est de devenir gros et agile. Le problème est que la vie d’une entreprise est faite de cycles. parfois de croissance, parfois de difficultés. A chaque cycle correspond un comportement, et c’est en période de difficultés que l’on se penche le plus sur sa structure et son organisation. En période de croissance, les moyens sont là, et le temps pour faire le point sur sa structure manque. L’idéal serait d’avoir cette idée en permanence en tête pour rester gros et agile.

    2- Le statut de salarié. Je pense (enfin j’espère) que tu es volontairement choquant pour nous poussez dans nos retranchements d’entrepreneurs refoulés… Car dans la vraie vie, il y a des personnes qui ne peuvent pas entreprendre: manque de moyens, manque de bagages, et une psychologie qui ne fonctionne pas dans ce sens (besoin d’être guidé, d’être piloté, et ne souhaitant pas nécessairement avoir des responsabilités).

    On ne devient pas entrepreneur, on l’est dès le départ ou on ne l’est pas. Personnellement, je me lève tous les matins pour gagner ma croute, comme la majorité des citoyens du monde, comme salarié. Jusqu’à présent, j’ai toujours été très heureux de le faire, et je pense apporter à ma boîte une certaine forme d’esprit entrepreneur. Je ne crois pas qu’une entreprise puisse grandir sans un esprit de ‘conquérant’ de la majorité de ses salariés, et il faut en cela leur rendre hommage et respecter chaque statut.

    Je ne suis pas philanthrope, je suis un vrai mec d’entreprise: croissance et rentabilité! Mais j’ai une équipe avec moi, qui bosse dur, pour parfois un salaire pas très élevé, et pourtant, la motivation est là. Le respect est l’un des devoirs du manager…

  12. Moi j’ai quand même bien envie d’envoyer un mail a Peugeot, pour montrer aux gens qui lui ont confiés leur informatique ce qu’il pense d’eux :)… En fait, je pense que ca leur arrivera aux oreilles tout seul.

    Toujours est il que du peu que j’ai lu, tu me semble être un mickael vendetta du commerce, qui n’a rien compris a la notion d’humanité et nombriliste au possible.

    Typiquement le genre de mec a faire couler une bourse pour s’en mettre plein les poches…

    Pour ton information, il y a des gens qui ont un travail et qui en sont fiers, et pas du tout touchés par le crise et pour finir, qui t’emmerdent profondément.

    Personnellement, je suis entrepreneur aussi et un tel comportement me donne la gerbe…

    Tu es un mauvais..

  13. T’est vraiment dans ta bulle comme tu dit, l’information j’adore la voir et l’entendre justement pour connaitre ce que la plupart des gens regardant le jt ou lisant les journaux perçoivent pour pouvoir en discuter. Après il faut être capable de percevoir ça avec du recul, pour extirper le vraie du faux.

    Ensuite si tu envie les types qui se font licencier et qui vont avoir droit au chômage, alors met toi à leurs place et attends d’être licencié, tu les auras tes 2 ans payé pour créer ta nouvelle activité.
    En fait tu pense simplement que c’est eux qui devrait t’envier, mais pour beaucoup de gens, 35h par semaine et un salaire qui tombe sans se prendre la tête c’est suffisant pour être heureux.

    Je pourrais continuer longtemps tellement le texte est rempli d’aberrations et de sottises.

    Je vais simplement conclure que sans les mec qui jouent au boursicoteurs et font croire qu’ils gagnent leur vie en prenant des risques et nous disent « notre réussite économique personnelle est davantage due à nos efforts personnels » alors que c’est sur des coup de poker, sans eux la crise n’aurait pas existé.

    un entrepreneur.

  14. Merci pour vos commentaires 🙂

    Nicolas : Tu as tout à fait raison, les performances passées de la Bourse n’augurent en rien de l’avenir, et je donne un avis plutôt que des conseils. De plus je ne suis pas un spécialiste. Ceci dit je trouve les articles de Jean-Jacques Hénin très bien faits et il m’a convaincu qu’investir dans des fonds indexés est une opération très peu risquée, qui demande de plus très peu de temps. Peu risqué ne veut pas dire sans risque – et en l’occurrence, acheter des fonds indexés avant l’éclatement d’une bulle diminue fortement le rendement de ceux-ci.
    Ceci dit, je pense que dans une perspective de long terme – 10 à 20 ans, perspective que je poursuis personnellement, il y a très peu de chances pour que ces fonds fassent moins bien qu’un livret A qui fluctue entre 3 et 4%.

    Laurent, tu as bien cerné l’ensemble, mais c’est de la triche, tu me connais 🙂 .

    Les autres, je manque un peu de temps pour vous répondre tous individuellement mais je vais m’essayer à une réponse globale.

    Je commencerai en citant Jiang Zilong :

    Les profanes voient les apparences, les connaisseurs voient les astuces.

    Je pense que le seul intérêt d’un blog est d’apporter de la valeur à ses lecteurs. Et pour moi, la plus forte valeur que l’on peut apporter à quelqu’un, c’est de le pousser à agir pour qu’il devienne un meilleur lui-même. Chacun aura sa définition de ce qu’est un meilleur lui-même, peu importe tant qu’à un moment, nous agissons pour le devenir.
    J’espère pouvoir, modestement, contribuer un jour à pousser certaines personnes à agir. Il est important de noter que, comme tous les blogueurs et tous les humains, je ne suis pas parfait et peux me tromper. En particulier, cela signifie que tout ce que je viens de dire peut-être remis en cause ou complété par d’autres approches. La pertinence de ces propos est limitée par mon intelligence (ma capacité à trouver de l’ordre pour donner sens à mon environnement), mes connaissances, mon expérience, le temps dont je dispose pour réfléchir et mettre par écrit mes pensées, la nécessité d’être accessible et le moins barbant possible, la complexité du sujet….

    Or je pense que parfois, pour pousser certaines personnes à agir, un bon coup de pied au cul est salutaire. Sur le coup ça fait mal, et la personne qui le reçoit peut le prendre très mal. Mais parfois, une fois que la colère est retombée, on se met à réfléchir – parfois malgré nous – et cela peut être le début d’une remise en cause salutaire. C’est comme quand un ami vous dit les choses en face et vous dit que vous déconnez. Quand ça m’arrive, il est fréquent que je le prenne mal, que je me mette à argumenter, etc. Mais c’est après que la véritable réflexion s’amorce. Une fois que la colère est retombée, je me met à penser à certaines choses qu’il m’a dit et me dit que, peut-être, il n’a pas tout à fait tort. Même si ce $*ù^# aurait pu y mettre les formes. Et que souvent, je ne l’avouerai pour rien au monde.

    J’utilise dans cet article des termes volontairement provocateurs.
    Je conçois que certains d’entre vous aient pu se sentir insultés ou blessés par certains termes. Moi aussi si on me traitait de mouton stupide, je n’aimerai pas cela 🙂 . Je vois d’ailleurs que la plupart des réactions sont émotionnelles, même si vous n’aimerez sans doute pas l’admettre – je n’aime non plus avouer que parfois mes actes sont guidés par mes émotions – et qu’il y a très peu d’argumentation :

    j’ai bien ri, merci.[…]

    Ah, la la, mon jeune ami, tu es peut-être le mec à la vie parfaite qui a tout compris à tout, mais heureusement, il ne suffit pas encore de gérer une entreprise et de lire des livres pour avoir l’intelligence et la sagesse infuse.

    Relis toi dans une vingtaine d’années et tu comprendras pourquoi je dis ça (euh, enfin je l’espère pour toi, car sinon c’est que la vie ne t’aura rien appris)…

    Je me suis arrêté après la 2° étape parce que tu me faisais gerber. Quels cons ces employés à rester dans leur entreprise! Non mais parce que se faire virer du jour au lendemain c’est vrai que c’est cool, surtout quand t’as des gamins et que t’étais dans la même boîte pendant des années. Mais pourquoi les gens ne sont-ils pas tous comme toi? Mais c’est bien sûr je vais créer une entreprise!… Dis t’es pas de la famille à Mickaël Vendetta?

    Affligeant![…]
    Ton entreprise quand elle grossira, tu la garniras avec des micro-entrepreneurs?
    Essaye de regarder le système dans son ensemble avant d’essayer de de pondre des principes pour régir le monde.
    Tu devrais garder tes leçons de philo-économie pour tes 2 employés, s’ils ont assez de patience.

    Arken et Rémy ont pointés avec raison les limites de la pensée binaire (le fait de réduire le monde a deux choses opposées).
    La pensée binaire est effectivement réductrice et ne décrit que très partiellement et subjectivement la réalité, mais elle a le mérite de simplifier, de contraster et d’être un excellent moyen de provoquer un choc ou une prise de conscience. C’est la même démarche de grossissement démesuré de certains traits qu’utilisait le sociologue Max Weber avec son idéal-type, dont le but est de pouvoir étudier la figure que l’on déforme afin de faire ressortir ses traits les plus caractéristiques. On étudie la caricature pour mieux comprendre l’objet caricaturé.

    Voilà pour la forme. Pour le fond, j’ai de nombreux amis qui sont employés et je les aime. Je pense qu’ils seraient plus heureux en étant leur propre chef, mais cela n’enlève rien à leurs qualités humaines. Et on peut être employé et épanoui, et être entrepreneur ou chef d’entreprise et ne pas être heureux. Toutefois, je prétend qu’il est plus facile d’être heureux et épanoui quand on est libre et indépendant que quand on travaille dans une grande ou moyenne organisation. Je pense que la liberté est la chose que nous apprécions le plus en tant qu’être humain, que c’est la chose la plus précieuse de l’Univers. Il y a différentes façon d’être libre, différents degrés de liberté. Je prétend que créer une structure dans laquelle nous sommes indépendant est une forme de liberté plus avancé que de travailler dans une structure existante qui nous imposera plus de choses que ce que nous nous imposerons. C’est à nuancer toutefois, car l’on peut très bien se créer sa propre prison, c’est pourquoi j’attire l’attention de mes lecteurs sur la différence entre créer un business et créer son job – je me suis moi même trompé, et ait eu l’impression de m’être créé cette prison, je vous invite à lire mon interview par Josh Kaufman pour plus d’informations à ce sujet.

    Je prétend également que :

    Le travail salarié est la manière la moins efficace au monde pour gagner de l’argent.
    – Beaucoup de salariés ne sont pas heureux et épanouis dans leur travail et doivent subir le stress de leur environnement de travail. Certains en sont même littéralement esclaves, tant ils ne se rendent pas compte qu’ils pourraient choisir de quitter ce lieu qui les rend si malheureux.
    – Beaucoup trop de salariés ne sont pas payés à leur juste valeur et seraient rémunérées de manière bien plus avantageuse de leurs qualités et compétences en créant leur boîte – ou leur structure.
    Notre réussite économique personnelle est davantage liée à nos actions personnelles qu’à l’environnement extérieur. Il y a de nombreux exemples de personnes ayant réussies en partant de très bas. Et d’autres n’arrivant à rien alors qu’elles ont toutes les chances de leur coté. Il y a une question de chance, bien sûr, mais je pense que l’état d’esprit est un facteur décisif dans la réussite de ces personnes. C’est comme ces handicapés qui par leur seule motivation et travail acharné arrivent à faire dix fois plus de choses que leurs confrères en bonne santé. Voir par exemple cette magnifique vidéo d’un homme qui est né sans bras et jambes. Ce gars traverse sans doute des moments de doute et de désespoir, mais il ne se plaint pas, il agit.
    – Créer son entreprise est une aventure humaine exceptionnelle, qui est une formidable occasion d’en apprendre plus sur soi, les autres et le monde.

    Abdullah : je ne suis pas psychiatre, mais je pense qu’il y a beaucoup de choses à dire sur les personnes qui définissent des profils psychologique à partir d’articles trouvés sur Internet. Je t’invite notamment à lire cet excellent article : Remote Diagnosis Disorder. Par ailleurs, ne confond pas les articles que je traduit et ceux que j’écrit 😉 .

    RouLiaN : un appartement de 75m² avec parking souterrain à 10 mn du centre de Lille pour 103 000 €, frais d’agence et de notaire compris, tu appelles cela comment ? 😉

    Donc sinon si vous êtes employé, je vous propose quelques questions histoire de recentrer le débat sur quelque chose de plus rationnel :

    – Pensez-vous que travailler comme employé est la meilleure manière de gagner de l’argent ?
    – Pensez-vous que c’est la plus éthique ?
    – Pensez-vous que c’est la plus excitante ?
    – Pensez-vous que c’est la meilleure manière d’apprendre ?
    – Pensez-vous que c’est la meilleure manière de vivre ses passions ?
    – Pensez-vous que c’est la meilleure manière de faire une différence en ce monde ?
    – Pensez-vous que l’on apprécie mieux votre valeur en tant qu’employé ?
    – Est-ce que vous êtes heureux dans votre travail ?
    – Est-ce que vous avez déjà ressenti l’envie de créer votre entreprise ou autre chose ?
    – Est-ce que vous avez déjà ressenti l’envie d’arrêter ce que vous faites, de changer de vie, de prendre un nouveau départ ?
    – Pensez-vous pouvoir accomplir votre besoin d’accomplissement facilement en étant employé ?
    – Est-ce que vous êtes employé parce que vous n’avez jamais pensé à ne pas l’être, ou parce que vous avez choisi consciemment de l’être ?

    Ce sont des questions ouvertes – je suis sincèrement curieux de lire vos réponses et arguments, et j’espère que les réponses émotionnelles vont cesser 🙂 .

    Et encore une fois, je le répète :

    tout ce que je viens de dire peut-être remis en cause ou complété par d’autres approches. La pertinence de ces propos est limitée par mon intelligence (ma capacité à trouver de l’ordre pour donner sens à mon environnement), mes connaissances, mon expérience, le temps dont je dispose pour réfléchir et mettre par écrit mes pensées, la nécessité d’être accessible et le moins barbant possible, la complexité du sujet….

    Edit : entre le moment où j’ai commencé à rédiger le commentaire et sa publication, il y a eu les commentaires de Patrice, Neg et David. Je n’en tiens donc pas compte dans ce long pavé.

  15. Tu parles de souplesse, adaptation, créativité, responsabilisation, autonomisation.

    On te répond : mélancolique, immature, arriviste, indécence.

    Ce que moi je trouve immature, indécent, et mélancolique, ce sont les gens qui font tout pour échouer et font porter la faute aux autres.

    La résponsabilistation de l’individu est la première étape du développement personnel. Pareil pour la santé et l’hygiène de vie.

    En 30 ans je n’ai jamais de gastro, et ce n’est pas parce que je vis en ermite. Au contraire, internat, cité universitaire, colocation. La seule différence, j’ai une hygiène de vie qui me prémunit de ce problème. Je n’attends pas des autres qu’ils prennent soin de moi sans que je demande rien.

    Tu es salarié et ton emplois est menacé par la crise. Au lieux de pleurer sur ton sort, et accuser tous les autres. Rends toi compte que tu fais parti intégrante de cette crise. Que par ton comportement tu as contribué à celle-ci. Souvient toi toute les fois où tu as fermé ta gueule alors que tu savais que les décisions de ton boss étaient mauvaises. Souvient toi les jours ou tu as accueillis avec plaisir tes primes au chiffre. Souvient toi du jour ou tu étais content d’afficher ta réussite alors que celle-ci n’était conditionnée que par le plumage en bonne règle de pauvres innocents à qui tu as fait croire mont et merveille.

    La crise d’aujourd’hui est la crise de la connerie avant tout. La crise aujourd’hui est la crise de notre laisser faire. Tant qu’on était payé, tout allait bien. Tout le monde encule tout le monde et en plus on gagne de l’argent alors n’ayons pas de gène.

    Maintenant que les agences immobilières ferment, maintenant qu’on découvre que madoff c’etait du ponzi, on se rend compte que finalement on a été bien con.

    Et que tout ceci est du vent.

    Soyez la solution de votre client, pas son problème. C’est très profond. Et je suis sur que si les décideurs de Peugeot viennent à lire cet article ils ne peuvent qu’adhérer.

    Par contre les fasts, les cadeaux d’entreprise, les débauches de frais dans des process inutiles et couteux… au dépend de l’innovation et de la remise en question perpétuelle, voilà d’où vient la crise.

    La gabegie de l’argent, les mauvaises méthodes de gestion, l’appauvrissement des salariés, la déshumanisation des outils de travail (au profit de la rentabilité qui force est de constatée n’est pas là car il y a crise), la course à la consommation et à l’endettement individuel comme seules raisons d’exister.

    Alors oui je me fais virer d’une boite qui finalement parasitait le système, était sclérosée, ne visait que l’enrichissement du patron et l’exploitation des employés. Alors oui il est temps d’ouvrir les yeux et de trouver de vrais solutions. De sortir mes doigts du cul et d’avancer, d’être créatif, constructif , et surtout arrêter de mettre ma vie entre les mains de connards qui n’ont rien a foutre de ce que je suis: un humain.

    Il est temps de se réveiller et d’arrêter de faire porter la faute aux autres. Oui je voulais un salaire correcte et pas me faire chier au travail. Ben ça n’existe pas. Enfin si ça existe, mais pas dans les manières qu’on me propose habituellement et pour lesquelles j’ai été conditionné depuis tout petit.

    Merci encore pour cet article, il est profond et juste. Les médisants ne sont victimes que d’eux-mêmes.

    1. Complètement d’accord avec toi et l’article polémique d’Olivier. Des électrochocs de temps en temps ça fait pas de mal. Et pour ceux qui sont heureux de faire partie du troupeau, c’est tant mieux pour eux. Je l’ai été aussi jusqu’à mon réveil après de multiples dépressions…

  16. Salut Olivier.

    Très bon article, volontairement provocateur. Cela en choque certains visiblement.

    Tu appliques l’un des préceptes de Guy Kawasaki :
    « ‘Think Different, Stand out from the crowd. »

    Dans le fond, tu as raison, il me semble.

    Je lis ton blog avec intérêt.
    Mon blog est mort (j’ai oublié de renouveler le contrat d’hébergement et pas de sauvegarde récente), mais je vais peut-être en recréer un.

  17. Désolé, je me suis également arrêté au point 2.
    J’espère que vos « employés » aussi iront au moins jusque là et trouveront « quelque chose d’autre à faire de leur vie » qui leur rapportera un peu plus qu' »une fraction de ce qu’ils valent réellement »….
    Ce devrait être chose facile pour eux qui ont eu la chance de cotoyer un tel exemple !

  18. Pourquoi conseil tu a tout le monde de dépensé son argent comme d’habitude alors que d’après la pensé libérale, que tu semble parfaitement défendre ( opportunisme, réussite financière, profit, bourse ) le marché se gèrera de lui même en fonction de l’offre et la demande. Hors oui en effet se système est très limité et même très cyclique puisque déjà deux crises économique en moins de 100 ans c’est un exploit pour un si beau système. Ceci dit une telle instabilité, ne touche pas que les faibles d’esprit comme tu semble le pensé mais touche aussi les personnes qui dirige et on du patrimoine. Alors je comprend que tu souhaite faire revenir le marché car je pense pas qu’une petite structure informatique ne tienne longtemps. C’est le principe de la société prestataire, c’est magnifique de flexibilité, alors croit moi je sais pas quelle plu valus tu leur apporte mais je pense que de grosse société de support informatique (SII) seront ravie de prendre ta place et rapporteront certainement une plu-value supérieure à la tienne. Tu vois moi je suis optimiste car comme tu dis je suis pas touché mais se que je trouve le plus cool c que je serais près à manger des cailloux pendant des années grâce à la crise juste parce que je saurait que vous allez aussi manger le bouillons alors oui je consomme pas plus que ça et je trouve ça cool que enfin les patrons se rendent compte que plus tu baisse les salaires moins les gens achète, et plus les prix sont cher, moins les gens consomme c’est la loi du marché mais je pense rien t’apprendre t’es si a même de tout comprendre! Ah je me frotte les mains tout comme toi de cette crise! Au fait, la crise c’est les patrons qui les provoques alors arrêter de me faire marrer :p si vous saviez placer votre blé sa serait pas arriver quoi que … les riches chinois ou peuvent à eux seuls faire couler n importe quel action de n importe quelle société en injectant des sommes colossales dans une action et en les vendant en masse à la suite …. 2 ou trois grosse société en même temps et bonjour la crise :). Alors excuse moi mais ton opportuniste supérieur au commun des mortels tu peux te le garder car les chinois vont nous bouffé et t’aura bien l’air fin. Déjà que l’informatique se délocalise très très bien en inde, et la je crois qu’au niveau solution tu fait pas tellement le poids contre de la main d’œuvre hindou. Lache nous donc avec tes beau principe, je te souhaite SAYONARA !!!
    Vive la Chine car quitte à faire n importe quoi notamment envers le droit humain eux c un modèle que vous avez trop honte d’assumer aussi bien que eux!!
    Eux c’est des opportunistes ! Et ils font s’ils veulent ils ont bien saisie ta philosophie, peut-être mieux que toi. Je crois que je vais beaucoup mieux là je vais pouvoir regarder au info tous vous écroulé hahahahaha 😉

    Au fait merci pour tout, ca ma bien plus j’adore réagir à tout propos si tu as d’autre discussion que tu veux avoir no problem boy !

  19. Contrairement à ce que tu peux penser, ce n’est pas le fond qui a généré ma réaction. C’est ce que cet article révèle de ta personnalité. Je ne te connais pas, je n’ai aucune raison de te casser gratuitement. Je te le dis donc sincèrement, les mots qui me sont venus à l’esprit en lisant ton article sont : cynique, vaniteux, immature. Alors je développe un peu, sinon on va me taxer de méchanceté gratuite, mais comme tu le dis, il y a des critiques qui sont difficiles à admettre :

    Cynique, c’est ce discours genre : petit employé, je t’aime bien, car finalement c’est grâce à ton manque d’ambition que je peux assoir ma liberté. Ce terme « aimer » que tu répètes encore dans ton commentaire, et qui renforce un peu plus cet effet. Comme si le charcutier disait « je t’aime » au cochon qui le fait vivre avant de le débiter en tranches 🙂 (j’exagère volontairement, mais l’idée y est).

    Et quand on y regarde bien, ce n’est pas que vis à vis de cette population que tu réagis ainsi. Citation : « Cette question simple que j’aime poser fait souvent que mes interlocuteurs me regardent avec de grands yeux sans rien dire pendant plusieurs secondes. »…l’ébahissement des imbéciles ?

    Cynique, cette conception que la Liberté passe par l’argent. Quelle drôle d’idée.

    Cynique aussi cette énumération presque « algorithmique » : passez par la case 1, sinon passez par la case 2, vous ne passez pas par la case départ, vous ne touchez pas les 20 000 euros.

    Crise sur le gâteau du cynisme : dire que tu envies les chômeurs : très très fort.

    Vaniteux : c’est ce discours « moi j’ai tout compris ». Un ton de maître d’école, du « je ne suis pas comme vous ». Assurément, tu as besoin de te rassurer par rapport aux autres, de te mettre au dessus du lot. Notre ami le psy dirait peut-être que tu manques au fond de confiance en toi (le fait d’ailleurs que tu te réfères souvent à des auteurs pour justifier ta pensée conforterait cette thèse).

    Un titre tapageur, jusqu’à aller faire de la pub de ton billet si fièrement écris sur Scoopeo… Soyons honnête, ton post a plus pour objectif de te mettre en valeur intellectuellement que de traiter le fond du problème.

    Immaturité : tu tires de grandes conclusions de cette crise, voire même tu fanfaronnes (qui a peur du grand méchant loup, du te souviens ?) alors que nous n’en sommes qu’à son commencement.

    « la majorité des personnes ne sont pas affectées du tout »> qu’en sais-tu ? Tu as des chiffres ? Un rapide sondage autour de toi est-il représentatif ? Et si cette affirmation est vraie aujourd’hui, le sera-t-elle dans 6 mois, 1 an ? Quelle est ton expertise sur la matière ?

    Mais plus fondamentalement, c’est cette intransigeance dont tu fais preuve qui est signe d’immaturité. Je cite : « si vous êtes employé et que vous êtes touché par la crise et que votre emploi est menacé, vous ne pouvez vous en vouloir qu’à vous-même » ou encore « “Pendant une crise, de nombreuses entreprises déposent le bilan pour un simple problème de trésorerie, parce qu’elles sont mal gérées” ».

    Cette conviction que chacun a ce qu’il mérite, il peut y avoir deux cas de figure vis à vis de celui qui l’émet : soit il a tout vécu dans sa vie, et tout surmonté (le genre Bernard Lavillier 🙂 )… Puis-je douter que cela soit ton cas à 27 ans ?

    Soit il est flatteur pour cette personne de croire que les chances que la vie lui a accordées, certes en plus de son volontarisme, il ne les doit qu’à lui même : et nous rejoignons là la vanité.

    Vois-tu, je suis moi-même créateur d’entreprise, et il y a une question que je me suis souvent posée lorsque je lis à droite ou à gauche ces fameuses « success story » de gars qui soit-disant se sont fait tout seul, partis de rien. Les fameux « self made men ».

    Qu’appelle-t-on « parti de rien » ? Dans certains milieux, mettre 7000 euros dans un capital, c’est partir de rien. Pour ces gens là, être né dans la haute bourgeoisie, bénéficier du réseau de papa et de l’environnement favorisé dans lequel ils ont eu la chance de grandir, de bonne conditions d’études, mais ne pas avoir 100 000 euros à mettre cash dans un projet, parce que papa nous a déshérité ou qu’on a l’esprit rebelle, c’est partir de rien.

    Alors je te poses la question Olivier : à partir de quel « rien » es-tu parti ? Quelles armes naturelles la vie t’a-t-elle fournies ? Dans quel milieu es-tu né, quels gens as-tu cotoyés, quelles vraies épreuves la vie a-t-elle mis sur ton chemin ? Ce n’est qu’à ça que l’on peut mesurer ta légitimité à tenir ce discours. Mais à la limite, ce débat là, c’est avec toi-même que tu dois l’avoir.

    Il y a des gens salariés, au SMIC, exploités comme tu le dis si bien toute leur vie, qui considèrent déjà comme une fierté d’en être arrivé là. Et si l’on regarde leur chemin, et d’où ils sont partis, leur parcours est certainement plus honorable et méritoire que celui de nombre de gens qui ont réussi socialement. Sais-tu que la combativité et le volontarisme eux même sont des dons ?

    Cette intransigeance, apanage de la jeunesse, s’atténuera (ou pas, je connais aussi des gens comme ça) lorsque tu auras pris quelques claques dignes de ce nom, et lorsque tu réaliseras que tu n’es pas plus fort que la vie. Alors, comme chaque homme face à la faiblesse, tu chercheras des circonstances atténuantes. Mais il n’y a rien de honteux à ça, c’est la vie tout simplement.

  20. Ah, je vois que le niveau s’élève et j’en suis très heureux 🙂 . Je suis tout à fait prêt à débattre et à remettre en cause certaines de mes idées – j’espère que vous l’êtes aussi – car comme je l’ai dit je suis un être très limité avec une compréhension très parcellaire du monde, comme nous tous.

    J’apprécie particulièrement les critiques argumentées de David et Benoît, et salut le mérite de Grayfox qui fait un effort visible malgré une structure un peu brouillonne, beaucoup de fôtes et une tendance un peu agressive à vilipender les patrons ;).

    Je remercie au passage CoachDom pour son soutien musclé, parfois un ou deux coups de haches ça fait du bien.

    Je ne vais malheureusement par avoir le temps de rentrer dans tous les détails, je pense que je ferai un podcast de complément la semaine prochaine histoire de mieux expliciter mes propos. Voici en tout cas mes réponses :

    David, sur le point 1, ma foi c’est à débattre, je pense pour ma part qu’il est plus facile d’être agile quand on est petit que quand on est gros. Certaines boîtes arrivent à être agiles et grosses (Apple, Google par exemple), mais la plupart non (Microsot par exemple). Et certaines entreprises ont besoin d’une taille critique importante en dessous de laquelle elles ne peuvent fonctionner (certaines industries par exemple), ce qui les rend très sensibles aux crises, et dans ce cas l’image du chêne et du roseau joue à plein.

    De plus, clairement ce qui m’a permit de me positionner à Peugeot par rapport aux grosses SSII, c’est la souplesse et la réactivité de ma structure et mon approche « down-top » plutôt que « top-down », partant du terrain pour concevoir plutôt que l’inverse, ce qui permet de combler de nombreux besoins non satisfaits car non perçus par les bureaux d’études.

    Je suis toutefois d’accord sur le fait que dans l’idéal, il vaut mieux avoir une grosse structure agile pour pouvoir profiter de ressources et d’une force de frappe importante à mettre au service de son agilité.

    Sur le point 2, je crois que mon premier commentaire y répond en partie 😉 . Toutefois :

    On ne devient pas entrepreneur, on l’est dès le départ ou on ne l’est pas.

    C’est un vaste débat, et je suis sûr que l’on pourrait chacun passer une thèse sur le sujet avec une opinion opposée sans l’avoir épuisé. Et là, on ne va pas passer 3 ans à y réfléchir 😉 .
    Je pense toutefois que devenir entrepreneur est à la portée du plus grand nombre. Je fait parti du jury d’une structure de financement qui décide de l’accord de prêt ou non à des créateurs/repreneurs d’entreprises. Je peux te dire qu’il y des hommes et des femmes de toute origine et de toute condition, et que certains ont complètement rompus avec leur activité précédente, parfois après 20 ou 30 ans de travail salarié. Un jour il y a eu le déclic, ou une contrainte extérieure – comme un licenciement – a imposée une remise en cause, et boum. Le réveil du lion.

    Et si tu penses ne pas posséder toutes les qualités requises pour gérer une boîte, je pense que 1) tu te trompes car comme tous les métiers il s’apprend – quoi que bien sûr nous sommes tous plus ou moins doués pour certaines choses, et 2) ce qui est génial avec la création d’une entreprise c’est que tu peux t’associer avec une ou plusieurs personnes qui seront complémentaires avec toi.

    Je ne crois pas qu’une entreprise puisse grandir sans un esprit de ‘conquérant’ de la majorité de ses salariés, et il faut en cela leur rendre hommage et respecter chaque statut.

    Je suis entièrement d’accord. Il est évident que les entreprises ont besoin de salariés, et d’excellents salariés – je suis sûr que les meilleures boîtes du monde ne seraient plus grand chose sans leurs 20% de salariés les plus exceptionnels – et qu’il est nécessaire de les respecter. Ce respect vient même naturellement en fonction des compétences humaines et techniques de chacun. Je respecte évidemment mes salariés, et suis très heureux qu’ils travaillent dans mon entreprise.
    Je pense toutefois qu’ils seraient, comme la plupart des salariés, plus épanouis et plus indépendants – et donc plus libres – en créant leur entreprise, ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’ils sont nombreux à rêver de créer leur boîte car cela semble pour eux le comble de l’indépendance et de l’épanouissement personnel (33%, et 49% chez les 18-24 ans, selon cette étude ifop, chiffres qui montent respectivement à 34% et 57% selon cet article du Figaro).

    Mais j’ai une équipe avec moi, qui bosse dur, pour parfois un salaire pas très élevé, et pourtant, la motivation est là. Le respect est l’un des devoirs du manager…

    Hé oui, je suis bien d’accord, mais je pense que la majorité qui bosse dur pour un salaire pas élevé en étant motivé le fait 1) par ignorance, parce qu’ils ne savent pas ou ne conçoivent pas une autre manière de travailler ou de gagner de l’argent – ils pourraient gagner bien plus en travaillant à leur compte, seraient plus motivés, l’efficacité de leur dur travail serait multiplié en terme de résultats pour eux-même, et ce à tout niveaux, pas seulement financier, et ils pourraient bâtir une structure qui leur appartient , et 2) par peur de l’échec – alors que le sentiment de sécurité que l’on peut avoir en étant en CDI est aujourd’hui largement une illusion – sauf pour le filet de sécurité que sont les Assedics, qui je le répète, ne sont pas accessibles aux chefs d’entreprise. C’est pour cela que je pense sincèrement que le chômage est une vraie chance, et pas un dû ni une malédiction, c’est en se comparant avec ceux qui sont moins protégés que l’on se rend compte de sa véritable chance. Demain si ma boîte se plante et que je n’ai pas de réserves suffisantes, je me retrouve à la rue en moins de deux. De cela, je peux comprendre que l’on ait peur. Mais il existe des mécanismes de protection, surtout quand on créé sa boîte. Et l’on a rien sans rien.

    grayfox, je n’ai pas le bagage intellectuel pour comprendre et analyser la crise dans son ensemble (et toi l’as-tu ?). Je me contente d’analyser et d’agir à mon niveau, dans mon cercle d’influence (le cercle où je peux agir) et de tirer partie des opportunités qui se présentent de tout temps. Je passe donc sur les considérations politico-économico-géostratégiques, je n’en ait qu’une compréhension très limitée 🙂 (et toi, quelles sont tes limites ?) .

    C’est le principe de la société prestataire, c’est magnifique de flexibilité, alors croit moi je sais pas quelle plu valus tu leur apporte mais je pense que de grosse société de support informatique (SII) seront ravie de prendre ta place et rapporteront certainement une plu-value supérieure à la tienne

    Oui certes, ce danger est permanent comme dans tout marché concurrentiel, mais quel est le rapport avec la crise ?

    Sinon que reproches-tu à mon opportunisme exactement ? Est-ce que tu préférais que j’agisse passivement, sans chercher à développer mon entreprise, pour qu’elle se fasse toucher par la crise par solidarité avec les autres et que 3 personnes se retrouvent au chômage ?
    Est-ce que tu préférais que moi et d’autres n’investissions pas en Bourse, pour qu’elle s’écroule tout à fait et entraîne toute l’économie avec elle ?
    Sinon comment devrai-je exercer un non-opportunisme responsable dans cette crise ?

    Tu me proposes de continuer le débat, je serai ravi que tu répondes à ces quatre questions 😉 .

    Benoit, je n’ai pas le temps de répondre à ton commentaire, je dois aller bosser, j’y répondrai ce soir :).

  21. Alors je te poses la question Olivier : à partir de quel “rien” es-tu parti ? Quelles armes naturelles la vie t’a-t-elle fournies ? Dans quel milieu es-tu né, quels gens as-tu cotoyés, quelles vraies épreuves la vie a-t-elle mis sur ton chemin ?

    Benoit, tu as raison, entre gentlemen il faut nous présenter. En gros j’ai créé ma boîte à 19 ans, après avoir travaillé un an sur mon projet et avoir arrêté l’école après une première L – c’est pour cela que j’aime dire que j’ai un bac moins 2. Mon père est trieur de courrier à la Poste, ma mère était au foyer, a repris une formation à 40 ans pour devenir formatrice. J’ai créé ma boîte sans diplôme, sans expérience, avec juste mon idée, mon projet, mon culot, et en réussissant à convaincre les personnes qui m’ont aidées de croire en mon projet – je les remercie encore d’ailleurs, sans eux je ne serai pas où j’en suis actuellement 🙂 . Je me suis fait virer de chez moi trois mois avant de créer ma boîte, et j’ai travaillé dans une crêperie comme serveur tout en finalisant mon projet pour pouvoir louer mon premier appart’, un trou à rat de 15m² entre la douche et les toilettes communes. Mais mon premier univers 😉 .

    Mes armes naturelles, c’est une curiosité insatiable, une farouche volonté d’apprendre, de comprendre, de grandir, la conscience qu’il n’y a aucune protection, aucun but ultime. Futilité et liberté règnent dans l’Absolu. Ce qui fait que nous sommes des êtres soumis à des contraintes mais libres d’inventer la vie que nous voulons.

    Pour ces raisons, j’aime faire des témoignages et des conférences dans les universités, pour montrer aux jeunes que l’on peut réussir à faire quelque chose sans diplôme et sans expérience, sous certaines conditions, et que donc ils sont bien plus armés que moi je l’étais pour créer leur entreprise aujourd’hui. Il faut donc qu’ils arrêtent d’avoir peur du marché du travail et qu’ils réalisent qu’ils peuvent frapper fort dès le début en créant quelque chose qui importe vraiment pour eux.

    Et toi ? Qui est tu, que fais-tu ?

    Contrairement à ce que tu peux penser, ce n’est pas le fond qui a généré ma réaction. C’est ce que cet article révèle de ta personnalité. Je ne te connais pas, je n’ai aucune raison de te casser gratuitement. Je te le dis donc sincèrement, les mots qui me sont venus à l’esprit en lisant ton article sont : cynique, vaniteux, immature.

    Tu as tout à fait raison, la forme est cynique, c’est voulu. Mais encore cette manie de vouloir faire une analyse psychologique à partir d’un article 🙂 . Je t’invite également à lire Remote Diagnosis Disorder, dont je ne peux m’empêcher de citer et traduire ce savoureux passage 😉 :

    Les personnes affectés par ce désordre de la personnalité souffrent d’un désir incontrôlable de diagnostiquer les individus comme souffrant d’un ou plusieurs désordres psychologiques, en particulier les individus avec qui la personne atteinte du RDD a peu ou pas du tout d’interaction personnelle directe. Les personnes atteintes du RDD diagnostiquent souvent des problèmes psychologiques et peuvent aller aussi loin que proposer des traitements.

    […]Le RDD est essentiellement une forme de projection. Les personnes souffrant du RDD diagnostiquent à distance des désordres mentaux qu’ils éprouvent eux-même mais ne peuvent encore accepter.

    […]Un autre traitement pratique est demander au patient atteint de RDD de proposer ses propres suggestions de traitement pour ceux dont il a diagnostiqué des désordres mentaux variés. Les traitements suggérés peuvent être un point de départ pour le traitement du désordre RDD en lui-même. De cette manière, le subconscient du patient peut proposer des suggestions de traitement efficaces, en court-circuitant toute forme de résistance de l’esprit conscient.

    Ceci dit tu argumentes, donc je répond à ces arguments :

    Cynique, c’est ce discours genre : petit employé, je t’aime bien, car finalement c’est grâce à ton manque d’ambition que je peux assoir ma liberté.

    C’est tout à fait cynique. Je suppose que par cynique, tu entends « mordant et sans pudeur », comme les philosophes cyniques ? Ou alors est-ce plus l’acceptation moderne, qui  » désigne un mode de pensée qui diffère tellement des normes établies (en particulier dans le domaine de la morale) qu’il en devient choquant » (cf Wikipédia). Dans les deux cas, c’est du cynisme effectivement. Qu’est-ce que tu as contre le cynisme ? Que proposes-tu comme attitude à la place ? Le cynisme a t-il un intérêt ? Si oui lequel ? Si non, pourquoi ?

    Ce terme “aimer” que tu répètes encore dans ton commentaire, et qui renforce un peu plus cet effet. Comme si le charcutier disait “je t’aime” au cochon qui le fait vivre avant de le débiter en tranches

    Alors là, tu m’insultes. Confondre « aimer mes employés « (like) et « aimer mes amis « (love), c’est déjà insinuer que j’aime mes amis comme le charcutier aime ses cochons. Ne confond pas « aimer bien », dans le sens d’apprécier, et « aimer ». Sinon il est clair que j’ai des relations professionnelles avec mes employés et peut éventuellement les apprécier et les estimer, mais pas les aimer. Est-ce un problème ?

    cette conception que la Liberté passe par l’argent. Quelle drôle d’idée.

    A l’inverse, est-ce que ne pas avoir d’argent est une garantie de liberté ? Si oui pourquoi ? En quoi le fait de ne pas avoir d’argent peut rendre plus libre ? Vaut-il mieux être libre avec de l’argent ou sans argent ?

    Déjà, il faut s’entendre sur la définition de liberté. Le wikitionnaire en propose 5, pour ma part j’emploi davantage le mot liberté dans le sens de la deuxième définition :

    Potentialité qu’a une personne de penser sans contraintes, d’agir selon son bon vouloir, de se mouvoir à sa guise.

    Je pense que l’argent est un bon outil pour être libre. Quand on a de l’argent, on a plus de solutions, plus de potentialités, plus d’actions possibles que quand on en a pas. Je pense donc que l’argent permet d’accroître notre liberté. Ceci dit, c’est à la seule condition que nous ne troquions pas notre temps contre de l’argent dans un rapport trop défavorable. Notre temps est notre ressource la plus précieuse et ne devrait pas être échangé contre de l’argent en dessous d’un taux très avantageux, ce que n’est définitivement pas le cas d’un travail salarié. Ou alors, il faut renoncer à travailler dans le système actuel et vivre dans un système alternatif où le besoin en argent est minimal et où donc le besoin en temps est réduit. C’est aussi une bonne solution, qui a ses avantages et ses inconvénients.

    Personnellement, je préfère disposer à la fois de temps et d’argent, parce que je pense que ces deux ressources conjuguées forment une fondation très solide pour la liberté d’une vie.

    Ceci dit, si tu te met à vivre dans une cabane au fond des bois comme Thoreau l’a fait, envoi-moi un pigeon voyageur, cette expérience m’intéresserai au plus haut point.

    Crise sur le gâteau du cynisme : dire que tu envies les chômeurs : très très fort.

    Comme je le dit plus haut, je le pense sincèrement. Si demain ma boite se plante, faute de réserves que je me serai constitué, je suis à la rue du jour au lendemain parce que je n’ai pas droit aux Assedics. Tu ne crois pas que pouvoir bénéficier de jusqu’à deux ans d’indemnités sans rien faire en cas de coups dur est une chance ? Je pense que des millions de personnes de par le monde envie cette chance.

    Vaniteux : c’est ce discours “moi j’ai tout compris”. Un ton de maître d’école, du “je ne suis pas comme vous”. Assurément, tu as besoin de te rassurer par rapport aux autres, de te mettre au dessus du lot.

    Oui, la forme est un peu vaniteuse. J’ai confiance dans le fait que je pense un peu en dehors de la boîte, que ma manière de voir a des avantages par rapport à celle moyenne, habituelle, qui est souvent médiocre. Ceci dit j’argumente. Et, comme je le dit :
    Tout ce que je viens de dire peut-être remis en cause ou complété par d’autres approches. La pertinence de ces propos est limitée par mon intelligence (ma capacité à trouver de l’ordre pour donner sens à mon environnement), mes connaissances, mon expérience, le temps dont je dispose pour réfléchir et mettre par écrit mes pensées, la nécessité d’être accessible et le moins barbant possible, la complexité du sujet….

    Notre ami le psy dirait peut-être que tu manques au fond de confiance en toi (le fait d’ailleurs que tu te réfères souvent à des auteurs pour justifier ta pensée conforterait cette thèse).

    Attention au syndrôme du RDD ! 🙂

    Sinon j’admet volontiers aimer citer les auteurs. Je n’ai en effet pas la confiance en moi suffisante pour croire que j’égale ou dépasse tous les grands penseurs qui ont vécus avant moi ou les contemporains. J’aime donc appuyer ce que je dis par des citations pertinentes. C’est une forme d’humilité devant la sagesse et les connaissances de certaines personnes.

    Un titre tapageur, jusqu’à aller faire de la pub de ton billet si fièrement écris sur Scoopeo… Soyons honnête, ton post a plus pour objectif de te mettre en valeur intellectuellement que de traiter le fond du problème.

    Pas mal, tu as presque mis le doigt dessus ! Plus que de me mettre en valeur, il est vrai que j’ai écrit cet article afin de faire connaître mon blog. Un article provocant et controversé est un excellent moyen de se faire connaître, et j’avoue l’avoir écrit en partie dans ce but 🙂 .

    Immaturité : tu tires de grandes conclusions de cette crise, voire même tu fanfaronnes (qui a peur du grand méchant loup, du te souviens ?) alors que nous n’en sommes qu’à son commencement.

    Tu as raison sur le fait que nous n’en sommes qu’au commencement et que personne, y compris moi, ne peut prédire l’avenir de cette crise. Je pense d’ailleurs qu’aucun spécialiste ne le peux. Toutefois, je ne raisonne pas globalement mais localement, je raisonne en terme de cercle d’influence, sur ces actions que l’on peut entreprendre personnellement dans un contexte incertain. Et surtout, je parle d’état d’esprit, un état d’esprit proactif qui permet de s’en tirer quelque soit les contraintes externes. J’aborderai ce sujet dans mon prochain podcast, en attendant tu peux approfondir en faisant des recherches sur Viktor Frankl et la manière dont il a réagi à son internement à Auschwitz, contrainte autrement plus forte que toutes celles que l’on peut subir en temps de crise.

    “la majorité des personnes ne sont pas affectées du tout”> qu’en sais-tu ? Tu as des chiffres ? Un rapide sondage autour de toi est-il représentatif ? Et si cette affirmation est vraie aujourd’hui, le sera-t-elle dans 6 mois, 1 an ? Quelle est ton expertise sur la matière ?

    Effectivement, je n’ai pas de chiffres. J’en ai cherché d’ailleurs, mais les sondages que j’ai trouvé se concentrent sur la perception de la crise – « êtes-vous inquiet ? » – plutôt que sur ses conséquences directes. Ceci dit, l’approche ascendante consistant à élaborer des hypothèses et des modèles à partir d’observations empiriques du terrain est tout à fait valide, c’est même la base de l’individualisme méthodologique en sociologie. Les sondages sont des outils intéressant mais ne reflètent pas complètement la réalité du terrain car 1) les personnes interrogées peuvent mentir ou se tromper et 2) elles ne peuvent pas parler de choses dont elles n’ont pas conscience mais qui les influence quand même. Au delà des sondages, même les statistiques sur des faits ne peuvent rendre compte totalement de la réalité car 1) il y a des phénomènes non mesurables 2) il y a des phénomènes que l’on oublie de mesurer et 3) pour les humains, la perception de la réalité est la réalité, et donc ils basent leurs actions sur leurs conceptions des choses, même si ce sont des concepts erronés. Parfois une simple visite sur le terrain peut nous apprendre bien plus qu’une semaine à se plonger dans les chiffres.

    Ceci dit j’admet que je n’ai pas fait d’étude scientifique et que ce que j’affirme provient d’observations empiriques. Je crois toutefois que mon hypothèse est juste, mais ce serait effectivement à confirmer 😉 .

    Sur le fait que ceci ne soit pas valable dans quelques temps, ma foi je n’ai pas pensé à mettre une date de péremption en haut de l’article, et je pense qu’effectivement la crise peut empirer et toucher de plus en plus de monde, notamment par ce que c’est en partie une prophétie auto-réalisatrice et que les personnes, en adoptant un comportement défensif, ne font que la renforcer.
    Quoi qu’il en soit je tirerai toujours mon épingle du jeu 🙂 .
    Et l’article comportant une date, le lecteur comprendra je l’espère que plus sa date d’écriture est éloignée de la date de lecture, moins il a de chances de refléter la situation actuelle. Mais ce que je dis sur l’état d’esprit est intemporel.

    Mais plus fondamentalement, c’est cette intransigeance dont tu fais preuve qui est signe d’immaturité. Je cite : “si vous êtes employé et que vous êtes touché par la crise et que votre emploi est menacé, vous ne pouvez vous en vouloir qu’à vous-même” ou encore ““Pendant une crise, de nombreuses entreprises déposent le bilan pour un simple problème de trésorerie, parce qu’elles sont mal gérées””.

    Cette conviction que chacun a ce qu’il mérite, il peut y avoir deux cas de figure vis à vis de celui qui l’émet : soit il a tout vécu dans sa vie, et tout surmonté (le genre Bernard Lavillier 🙂 )… Puis-je douter que cela soit ton cas à 27 ans ?

    Soit il est flatteur pour cette personne de croire que les chances que la vie lui a accordées, certes en plus de son volontarisme, il ne les doit qu’à lui même : et nous rejoignons là la vanité.

    Plus que d’intransigeance, il s’agit là d’exigence, et du fait que je crois nécessaire que chacun se responsabilise. Proactivité et responsabilisation, voilà le véritable fond de mon article, CoachDom l’a bien compris.

    Mais j’appronfondirai ce point dans mon prochain podcast 🙂 .

  22. Par ailleurs, pour tous les lecteurs qui ont eu une réaction émotionnelle en lisant cet article, je vous propose de vous interroger : pourquoi avez-vous eu cette réaction ?

    Je veux dire, vous ne me connaissez ni d’Eve ni d’Adam, pourquoi ce que je dis ou écrit devrait vous importer ? Ce n’est pas comme si j’étais un de vos amis cher et que je vous blessai.

    Je pense si vous découvrez quelle est la cause de ce que vous avez ressenti en lisant cet article, vous en apprendrez un peu plus sur vous-même 🙂 .

  23. Bonjour,
    D’un côté merci pour cet article, qui m’a fait rire, peut être parce que je me laisse toucher par la crise en tant qu’entrepreneur, que je suis un peu fatiguée après 15 ans de négociation avec les clients de voir qu’il existe un sport national en France : avoir la qualité en ne la payant pas.
    Ca c’est ma réaction émotionnelle à moi, je suis aussi une « partie de rien du tout du tout », j’ai généré mon capital, créé mon entreprise TPE.

    Je ne crois pas que la crise soit une bonne raison de baisser les bras, mais j’ai remarqué qu’elle est souvent une bonne raison pour les clients de négocier encore plus serré qu’ils ne le font déjà et pour certains patrons de dégrassier allègrement.
    Je trouve dommage que vous ayez adopté une position aussi tranchée même si je peux l’entendre pour moi-même
    Mais dans ma profession de recruter, j’ai aussi rencontré de nombreuses personnes qui accordent de la valeur à leur rôle dans une entreprise, qui apprécient de faire partie d’un groupe et qui ne demanderaient qu’une chose, que leur entreprise continue de fonctionner. En recrutement voir des personnes parfois proches de la dépression simplement parce que l’attitude de leur manager est de les considérer comme le levier de leur propre réussite sans jamais leur octroyer un semblant de reconnaissance et les virer sous couvert de crise, ça c’est aussi une réalité. Et ça le salarié ne le découvre pas tout de suite mais seulement après quelques temps sur son poste.
    D’autre part être entrepreneur peut parfois s’avérer difficile face à des retours de situations, de choses que l’on n’a pas évalué correctement, on n’est pas winner à chaque fois.

    Je salue votre optimisme car il faut le conserver le plus longtemps possible et souvent le recréer
    mais je vous invite sans leçon aucune de ma part, à un tout petit brin de tolérance pour ceux qui entrepreneurs comme moi, rament depuis quelques temps et ceux employés comme d’autres ici, qui tiennent à assurer la sécurité de leur famille, leur apporter de la stabilité en travaillant en entreprise, certains faisant le choix délibéré de ne pas courir après leur passion pour être aussi soutien de leur famille.
    Les choix dans les deux cas peuvent s’avérer payants et parfois peuvent couter cher que l’on soit employé ou entrepreneur.

    L’essentiel n’est il pas au final d’assumer ses propres choix plutôt que le choix de vie lui-même ?

    Bonne journée à tous

  24. Bonjour Cathy et merci pour ton commentaire constructif et modéré 🙂

    Je salue votre optimisme car il faut le conserver le plus longtemps possible et souvent le recréer
    mais je vous invite sans leçon aucune de ma part, à un tout petit brin de tolérance pour ceux qui entrepreneurs comme moi, rament depuis quelques temps et ceux employés comme d’autres ici, qui tiennent à assurer la sécurité de leur famille, leur apporter de la stabilité en travaillant en entreprise, certains faisant le choix délibéré de ne pas courir après leur passion pour être aussi soutien de leur famille.

    Je suis d’accord, et en tant qu’être humain je peux être tout à fait ouvert et tolérant envers l’Autre. Cependant, l’objectif de cet article, et en particulier du deuxième paragraphe, est de donner un coup de pied au cul. L’article est donc la cristallisation de l’envie que j’ai eu de donner des coups de pieds au cul, plutôt que de ma personnalité en tant que telle : je pourrai très bien écrire un article demain sur le même sujet en étant plus tolérant, ouvert et consuel. Mais on ne demande pas à un coup de pied au cul d’être tolérant, on lui demande d’être un coup de pied au cul : de faire mal et de secouer afin de déclencher une prise de conscience et des actions qui auraient pu n’être jamais entreprises. Il y a un temps pour tout, un pour se faire secouer et un autre pour se faire réconforter. A chaque fois que vous voudrez vous faire secouer, vous pourrez relire cet article, si vous cherchez du réconfort et de la tolérance, regardez Bambi, faites un calin à votre conjoint(e) ou lisez Habitudes Zen.

    Beaucoup de personnes ne semble pas comprendre qu’un article est un outil dans les mains de celui qui l’écrit et qu’il révèle avant tout de l’auteur l’effet qu’il a voulu induire au moment de son écriture. Mais certains préfèrent céder à la solution de facilité et s’embarquer dans analyses psychologiques superficielles plutôt que de prendre la peine de réfléchir sur le fond ou même de simplement ignorer l’ensemble, quand évidemment ils ne cèdent pas à leurs émotions du moment pour ensuite ne pas daigner approfondir leur pensée quand on leur demande.

    C’est pour cela que j’ai cité Jiang Zilong :

    Les profanes voient les apparences, les connaisseurs voient les astuces.

    Si j’étais méchant, je pourrai aussi dire :

    Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt.

    Mais je ne suis pas méchant 😉 .

    Je met cependant un point d’honneur à toujours essayer de me remettre en cause afin de pouvoir apprendre un maximum de chaque situation et voici les enseignements et questionnements que j’en tire pour le moment :
    – J’ai peut-être un peu trop fait pencher la balance du coté de l’électrochoc, ce qui fait que certains ont pu prendre mon article comme un coup de boule plutôt qu’un coup de pied au cul.
    – Je n’ai peut-être pas tenu assez compte de cet état d’esprit général que je dénonce pour promouvoir mon point de vue.
    – Il est peut-être nécessaire d’introduire une certaine distanciation dans de tels textes afin que le lecteur ne puisse pas se réfugier dans le vilipendage de l’auteur, comme l’introduction d’un narrateur (par exemple, les romans de Houellebecq sont une critique extrêmement sévère et cynique de la civilisation occidentale, mais beaucoup de gens adorent, peut-être par ce qu’ils ne se sentent pas directement visés ou par ce qu’ils ne savent pas si c’est Houellebecq ou le narrateur qui s’exprime) ou l’utilisation un archétype théorique qui servira de support à l’idéal type, archétype dans lequel chacun pourra se retrouver sans s’y retrouver (comme dans cet article, qui a été la claque la plus monumentale que j’ai jamais prise en lisant quelque chose, et qui a complètement changé ma vie et ma vision du monde).
    – J’aurai peut-être dû mettre un disclaimer en haut de la section 2 « Attention, ce passage est conçu comme un coup de pied au cul, il est donc volontairement cynique, c’est à dire mordant et sans pudeur. Âmes sensibles s’abstenir. ». Je vais peut-être le faire d’ailleurs 🙂 .

    Bref je peux sans doute améliorer ma capacité à écrire des articles-polémiques, après tout c’est mon premier 🙂 . Ceci dit je ne suis pas mécontent du résultat, je m’attendais à des commentaires négatifs (quoi que j’aurai aimé que le débat soit un peu plus élevé) et le plus important est que cela puisse en pousser quelques-uns à agir. Signes positifs, en plus des commentaires positifs ici ou que j’ai reçu ailleurs, 7 personnes ont achetés La semaine de 4 heures et 2 The E-myth, 5 personnes se sont mis me suivre sur Twitter et j’ai gagné une trentaine d’abonnés RSS, signes que mes propos ne sont pas tombés que dans l’oreille de sourds.

    Quoi qu’il en soit, l’article-polémique n’est qu’un outil parmi d’autres à la disposition du bloggueur pour faire en sorte d’apporter de la valeur à ses lecteurs et donc de les faire agir, et je l’utiliserai comme d’autres moyens à l’occasion.

    Les choix dans les deux cas peuvent s’avérer payants et parfois peuvent couter cher que l’on soit employé ou entrepreneur

    C’est vrai, et c’est pour cela que je pense qu’il est préférable de prendre des risques pour quelque chose qui nous appartient plutôt que pour quelque chose qui appartient à quelqu’un d’autre et qui nous laisse moins de liberté d’action.

    L’essentiel n’est il pas au final d’assumer ses propres choix plutôt que le choix de vie lui-même ?

    Tout à fait, et dans ce cas toute information ou point de vue supplémentaire permettant de s’assurer que l’on fait le choix le plus éclairé possible ne peut être qu’accueilli avec bienveillance 😉 .

    Voilà, sinon j’aimerai beaucoup que Grayfox et Benoit répondent à mes questions, n’hésitez pas 😉 .

  25. Bonjour Olivier,
    Que de commentaires suscités par votre article! J’ai 28 ans et je suis entrepreneuse depuis maintenant 2 ans en téléphonie d’entreprise.
    Je suis tombée dessus par hasard, enfin pas vraiment par hasard car je venais de taper dans mon moteur de recherche les mots suivants : comme faire face à la crise / entreprises qui résistent à la crise…je ne sais plus très bien…Ce qui révèle bien mon état d’esprit du moment.
    Je partage votre point de vue lorsque vous écrivez que même des gens qui ne sont pas touchés par la crise, se sentent quand même affectés. Je pense comme vous que le matracage des médias en est pour quelque chose : il ne se passe pas une heure à la radio sans que l’on prononce le mot « crise ».
    J’avoue que la lecture de votre article m’a fait du bien, vous m’êtes apparu comme une lueur d’espoir dans le tableau sombre du monde que l’on nous dresse chaque jour.
    J’écoute la radio tous les jours et je m’aperçois peu à peu que le fait d’être assénée de mauvaises nouvelles chaque jour influe sur mon moral et que lorsque j’arrive au bureau, je ne suis pas à 100% de ma motivation et que quelquefois il m’arrive de penser « à quoi bon continuer… » Du coup, ma nouvelle résolution est de faire une diète médiatique sans pour autant me couper du monde…
    Votre article un brin provocateur est en effet un vrai coup de pied dans la fourmillière face à la sinistrose que les médias se chargent d’entretenir chaque jour.
    Je vois des entreprises qui s’en sortent très bien et qui prévoient une hausse de leur CA pour 2009, et c’est maintenant auprès de ces gens-là que je me rebooste et ces gens-là tout comme votre article me pousse à donner le meilleur de moi-même pour faire décoller ma boîte et assurer sa prospérité.
    En ce qui concerne les salariés, je comprends que certaines personnes ne souhaitent pas devenir leur propre patron : comme plusieurs personnes l’ont dit plus haut : ce n’est pas donné à tous (il faut avoir la personnalité pour) et certains préfèrent assurer une stabilité dans leur vie et ne souhaitent pas prendre de risques pour la sécurité de leurs proches.
    merci pour cet article, qui va à contre-courantde ce qu’on peut lire, voir et entendre un peu partout…et comme disait soeur Emmanuelle : Yalla!* (*en avant!)

  26. Salut Roland
    en fait je suis une des personnes qui a commandé la semaine de 4h non pas à cause de ton article mais à cause du commentaire précédent à propos du livre lui-même, et je salue le lecteur assidu que tu es.
    pour l’article je te comprends, pour les citations et la théorie je te suis.
    Je crois que ton intention de mettre un coup de pied au cul est compris par tout le monde, pour certains nous en rions pour d’autres recevoir un coup de pied au cul qu’ils n’ont pas demandé leur donne le droit de s’exprimer sur le sujet et de ne pas accepter une leçon non réclamée (les médias s’amusant à en donner beaucoup aussi de leur côté en nous expliquant eux mêmes ce que nous devons penser ou pas)

    Quant à moi à 42 ans j’ai accouché l’an dernier d’un petit garçon, comme avec mon premier enfant je ne me suis pas arrêtée de travailler, et j’ai produis mon chiffre d’affaires et fait tourner mon entreprise à la force du poignet.
    Mais malgré un caractère optimiste, malgré beaucoup de travail à priori reconnu chez mes clients, je m’aperçois que même lorsque l’on fait partie de leur solution et non pas de leur problème, la réaction de la plupart dans mon domaine en tous cas, est linéraire ces temps-ci : la crise est là, on ne prend pas la responsabilité de prendre des décisions au cas où un reproche pourrait leur être fait.
    d’un autre côté, si l’on fait partie par notre activité de leur problème, tu ne peux pas dire à un entrepreneur qu’il doit changer tout son métier dans la foulée, pour que cela devienne une solution, il se retrouve automatiquement impacté par la considération de ses clients qui se croient eux impactés par la crise.

    ne nous trompons pas je suis mon propre patron, mais je suis aussi une maman, et c’est par ce biais que je comprends les personnes qui n’osent pas prendre de risque par souci de soutien familial.
    il n’y a aucune normalité dans le fait de dire qu’il vaut mieux risquer quelque chose pour soi plutôt que de dépendre d’un patron, le constat est que même quand tu es entrepreneur tu as malgré tout un patron, ce sont tes clients et tu restes redevable à l’état
    donc peut être que cette liberté de l’entrepreneur (que je chéri je l’avoue car c’est surtout une liberté d’esprit) est elle aussi quelque peu fictive (en tous cas dans le modèle français qui est le nôtre)

    bon je brise là, car il me faut travailler malgré tout, en moins de 4 h cette semaine avoir produit mon chiffre d’affaires et aller faire une autre journée par la suite pour m’occuper de ma petite famille, tout entrepreneur que je suis 🙂

    bonne continuation, moi j’attends toujours la livraison de mes bouquins

  27. Bonjour,
    désolé vu le nombre de post je n’ai pas tout lu, alors il y aura peut-être des redites.
    Il y a vraiment du bon pour les entrepreneurs dans tout ce que tu écris, mais comment peut-on être aussi borné et dédaigneux vis à vis des employés ? Je travaillerais dans ta boite, je t’aurais déjà planté là.
    Tu n’as rien compris à l’entreprise. Lire des livres ne suffit pas. Une entreprise est un groupe humain, alors encore faut-il avoir un minimum d’humanité et de sens commun pour prétendre en diriger une. Les motivations, les compétences, des employés et du patron sont complémentaires, pas opposées. Le respect ça ce mérite, dommage pour toi …
    Continue à te gaver de littérature aglo-saxone ultra libérale, faite « sur-mesure » pour les solos, et tu ne tiendras pas longtemps.
    .. et si quelques chômeurs de chez peugeot trouvent ton adresse avant…
    La jeunesse n’excuse pas tout. La soit-disante volonté d’être polémique non plus. Une grosse bourde qui traduit un état d’esprit détestable et d’un autre age. Dommage tu fais du bon boulot. Quand tu chercheras à te faire embaucher quelque part (si, si…) , mets une cagoule …

  28. Bonjour et merci pour vos commentaires 🙂

    Sabrina, heureux que mon article ait pu t’apporter quelque chose, et en particulier un peu d’optimisme 🙂 .

    Cathy, attention mon prénom c’est Olivier, pas Roland 😉 . Je suis d’accord avec toi sur la majorité des choses. Je pense toutefois que la liberté de l’entrepreneur est bien plus grande que celle de l’employé, ce qui ne veut pas dire certes qu’il n’a pas de contraintes, en particulier venant de ses clients. Et je réitère le fait qu’un entrepreneur peut se créer une prison avec son entreprise s’il n’y prend pas garde, d’où l’intérêt d’avoir une approche entreprenariale de l’entreprise et pas technicienne, comme nous sommes beaucoup trop à le faire. C’est encore une fois la différence entre travailler pour sa boîte et travailler dans sa boîte. En gros il faut se focaliser sur la structure et non sur les problèmes. Mais je pense que la lecture de La semaine de 4 heures a dû t’éclairer quelque peu sur ces notions, si tu l’as fini toutefois 🙂 .

    eolica, tu arrives un peu en retard alors que le débat s’est sensiblement élevé depuis les premiers commentaires. Ce n’est pas grave, mais je t’invite à relire tous les commentaires avant d’en reposter un nouveau. Que dirais-tu si quelqu’un débarque à la fin d’une conversation en en ayant entendu la moitié et donne son avis à la cantonnade ? 🙂 .

    Pour toutes les personnes qui voudraient éventuellement poster de nouveaux commentaires, je vous invite d’abord à lire l’ensemble de ce qui a été dit et notamment à dépasser la simple réaction émotionnelle pour construire une argumentation logique. Pour des exemples d’argumentations construites, voir David, CoachDom, Benoît (même si celui-ci n’a pas daigné répondre à mes questions) et Cathy. Je sais, cela prend du temps, mais c’est une question de politesse et d’intérêt mutuel. Mieux vaut écrire un commentaire apportant quelque chose aux lecteurs, à vous et à moi qu’une rapide critique vite tapée et qui n’apporte strictement rien à personne. Je me réserve le droit de supprimer tout commentaire qui n’apporterai pas quelque chose de constructif au débat, sinon je crois que dans un an j’aurai encore des réactions effarouchées de temps à autre 🙂 .

  29. Hello Olivier et non Roland (bon j’aimais bien Roland tant pis)
    la semaine des 4 heures lue et relue, testée même dans ses exemples, sans grande gloire ma foi car je savais faire certaines choses déjà.
    Je l’ai déjà conseillé à 4 personnes et je l’ai offert à l’un de mes copains en pleine phase de réflexion.
    Tout cela pour dire que le livre a le grand mérite de remettre en place les idées que l’on perd de vue parfois
    le bémol, trouver sa muse ce n’est pas aussi simple (et moi vendre des tee shirt, entre autres, c’est pas mon truc étant plutôt orientée services)
    mais bon l’argument massu pour moi dans ce livre c’est de faire fonctionner son entreprise ou de la créer en fonction de son ou ses objectifs de vie et non pas les confondre avec ceux de la structure, là tout à coup c’est un monde nouveau ou à redécouvrir.
    Je t’avoue qu’inverser le principe tout en maintenant son entreprise n’est pas de tout repos et si l’on applique les préceptes, il faut s’attendre à travailler quelques heures avant de pouvoir passer aux 4 heures par semaine, l’organisation ne s’improvise pas à ce niveau.

    Autre point absolument sympa, c’est que ce que je pensais impossible à externaliser dans mon métier, vient de s’imposer sur certains domaines comme une nouvelle option (il fallait juste voir cela sous un autre angle).

    A tous ceux qui ce sont énervés sur l’article de notre cher Olivier, bonne lecture de la semaine des 4 heures, ou « bien vivre le principe des 80/20 » là on peut voir je crois l’explication de certains arguments d’Olivier

    Olivier merci ça m’a bien fait plaisir de dialoguer et merci de ta recommandation de lecture

    a bientôt

    cathy

  30. Hé hé, je suis très heureux d’apprendre que la semaine de 4 heures t’ai apporté quelque chose. Personnellement ce livre a changé ma vie et est à l’origine de nombreux projets que je lance ou vis en ce moment, tout comme d’un changement complet de l’orientation stratégique de mon entreprise.

    Je devrais en faire une chronique complète d’ici quelques mois – ou peut-être de la deuxième édition que Timothy Ferris est en train de préparer – Stay Tuned ! 🙂

  31. Bravo et … Enfin !

    Bravo Olivier pour cet article exceptionnel et malheureusement trop rare.

    Enfin, Olivier, voici un site que je désespérai de trouver en France. Nos bibliothèques doivent bien se ressembler apparemment.
    Comme toi, j’ai aimé le livre de Ferris. Pas pour une application à la lettre de ses principes, mais pour le remue-méninges qu’il a provoqué chez moi.

    Comme Eolica, mais peut être sans être aussi polémique, je crois que certains de ses principes sont dangereux et incompatibles avec la direction d’entreprise. Ils le sont certainement pour les entreprises uni-personnelles, mais je ne suis pas concerné.

    Cela ne signifie pas qu’il faille rejeter ces principes en bloc, mais les adapter et les marier avec d’autres principes, par exemple, de management.

    Enfin, à l’inverse d’Eolica, je me garderai bien de critiquer la littérature Anglo-saxone. Elle est en général bien en avance sur la nôtre concernant l’entreprise et le management. Il faut simplement savoir faire la part des choses.

    Si tu ne connais pas déjà, je te conseille de faire un petit tour sur le site http://www.manager-tools.com , ou http://www.outilsdumanager.com je pense que certaines idées te permettront une plus grande efficacité en management. Eolica a raison : pas d’entreprise sans humanité. Mais j’ajoute tout de suite : pas de management sans méthode !

    Keep on the good work !

    Cédric.

  32. Salut à toi ! J’avoue que tu as du mérite d’avoir monté ta boîte toi-même avec le peu de moyens financiers que tu avais et grâce à ta volonté en te formant en autodidacte. Mais je pense que ce n’est pas une raison pour être vaniteux envers les personnes qui sont employées et que tu considères comme des moutons.
    Tu leur reproches en effet de ne pas optimiser leur liberté parce que le travail salarié est d’après toi le moyen le moins rentable pour gagner de l’argent par rapport au temps de travail investi. Et dans un même temps tu insistes sur le « confort » relatif et le peu de prise de risques qu’ils ont comparé à toi ou aux autres entrepreneurs. N’oublies pas que les indemnités de licenciements sont des acquis des salariés qui se sont opposés à leurs dirigeants pour les obtenir, ce ne sont donc pas des moutons. Vois-tu, eux aussi luttent pour préserver le peu de liberté (plutôt de sécurité) à laquelle ils aspirent pour leur famille. J’espère sincèrement que tu changeras d’avis lorsque tu auras des enfants ou que tu seras à même de comprendre les gens qui en ont. Le fait d’être parent apporte des contraintes et si tu es amené à l’être j’espère que tu sacrifieras du temps à tes enfants plutôt qu’a ton cher business.

    Revenons en à ta vision de la Liberté qui me fait vomir (Oh, pardon, excuse moi d’être émotif à en gerber mais c’est plus fort que moi ^^ !).
    Certes tu te sens plus libre et à même de mener ta vie comme tu l’entends en étant chef d’entreprise et je trouve que c’est une bonne chose. Mais ce qui me dégoûte c’est que ta liberté se fait aux dépends des autres. Ce ne sont que de vulgaires moutons comme tu le fais très bien remarquer et ils vont te servir dans ta quête de profit optimisé. Contrairement aux simplissimes employés qui gaspillent leur temps pour peu d’argent, toi tu en gagnes un maximum en un minimum de temps. Comment cela se fait-il que le commun des mortels (environ 99 % des gens) ne désire pas en faire autant ? Comme tu le dis toi-même : plus de gens devraient créer leur entreprise ! Allons jusqu’au bout du raisonnement, car moi, je ne conçois pas la liberté sans l’égalité (ni la fraternité, comme la malheureuse devise de notre pauvre vielle République), tout le monde doit pouvoir créer sa boîte pour s’épanouir c’est pas plus difficile. Ainsi on sera tous aussi heureux, optimistes, instruits, épanouis etc… que toi.
    Cette vision, si tu veux mon avis est celle d’un égoïste ! Tous les hommes ne seront jamais épanouis et égaux entres eux (parce qu’au font c’est ce à quoi j’aspirerai et je m’adresse à toi qui as un certains pouvoir en « disposant » d’une certaine façon de tes employés présents et futurs) que le jour où l’on arrêtera de se déshumaniser et de penser uniquement à nous élever par rapport aux autres en nous servant d’eux. Ce que je souhaite c’est que en plus de vouloir améliorer ta propre personne (ta liberté, tes connaissances en tous genre etc..) tu ais la volonté sincère d’améliorer les autres et ton entreprise. Tout cela non dans une optique de profit illimité mais dans le but d’une cohésion globale où chacun apporte aux autres et reçoit des autres tout en étant efficace.

    Je conçois que ma vision des choses peut sembler naïve et optimiste mais je t’invite tout de même à prendre du recul par rapport à ta vision libérale des choses en essayant de la nuancer d’un fond d’humanité.

    Je te remercie de m’avoir lu.

  33. J’ai ADORé ton article!!

    Il est extrêment pertinant et rempli de vérités…..

    Je suis actuellement salariée dans une boite qui subit la crise et j’ai donc le projet de monter mon affaire pour ME sortir de ce système de moutons ou plutôt de pigeons ( je suis ENTIEREMENT D’ACCORD avec toi!!)

    Les bons qui ont tt compris se cassent de leur boite qui les exploitent!!Les mauvais se plaignent…..Aujourd’hui, monter sa boite , ou changer de boulot est à la portée de presque tout le monde..IL FAUT JUSTE SE BOUGER LE POPOTIN!! et ARRETER de se plaindre!! C’est ce qui m’agace le plus en ce moment….

    Ton article m’a confortée avec les choix que je suis en train de prendre en ce moment..

    MERCI MERCI
    Grace à toi je vais passer une bonne journée

  34. Article selon moi particulièrement juste sur le passage plébiscitant la diète médiatique. La plupart des informations répercutées, en plus de n’être pas vraiment indispensables, sont éminemment anxiogènes. Tant sur le fond que (souvent) sur la forme, les présentateurs du JT se plaisant à arborer une voix sinistre dès l’ouverture du journal 😉

    La diète médiatique, je l’ai déjà pratiquée, et j’en pense beaucoup de bien.

    D’accord aussi sur le dernier paragraphe, « crise = opportunités ». C’est dans un tel contexte que s’est, par exemple, bâtie la fortune des Rotschild. En plus, l’approche de la bourse par l’analyse technique (pour ceux qui ont le temps et le courage de l’apprendre) est compatible avec une diète médiatique, car seul les mouvements des prix sont analysés, nul besoin de se farcir les nouvelles fondamentales.

    En revanche, la première partie est… comment dire… mmm, naïve ? Elle est assumée et revendiquée comme volontairement cynique et provocatrice, on est bien d’accord. Enfin, j’ai tellement de contre-exemples sous la main… Un ami qui tenait le même discours en lançant sa boite d’immobilier a énormément galéré avant de faire faillite et de se retrouver petit employé.

    Je suis pour ma part très satisfait de mes expériences de salariat. Frontalier, en Suisse, puis au Luxembourg, qui m’ont permis d’obtenir des rémunérations importantes pour un travail ma foi, pas très intense (rémunérations que mes amis entrepreneurs n’ont jamais atteint, si on veut partir dans ce type de concurrence qui ne vole pas très haut, mais puisque c’est beaucoup de ça qu’il est question…). Et aussi de faire la connaissance de personnes issus d’un peu partout dans le monde : Canada, Slovaquie, Thailande, Danemark, Norvège…

    Les choses ne sont probablement pas aussi tranchées que l’auteur de l’article veut bien nous le faire croire. L’idée est à mon sens de savoir profiter d’opportunités, mais qui sont loin de ne se présenter qu’aux entrepreneurs.

  35. Merci Olivier pour ton site qui apporte pleins d’informations et de conseils positifs. C’est à chacun de nous de les prendre ainsi et de ne pas s’offusquer dans ta vision des salariés qui subissent. Tu ouvres des voies, proposant des livres, tes podcasts; à
    Bien sur que pleins d’autres ne subissent pas et sont heureux et efficaces, etc, En te lisant, c’est à chacun de tirer le meilleur profit et de faire évidemment la part des choses. Bien sur qu’on peut encore suivre les informations du monde. Je suis attéré comment certains posteurs sont aggressifs, et vulgaires, alors que tu es là pour montrer qu’en partant de rien, en arrêtant en première littéraire, tu as reussi, ne serait qu’avec ce blog… Merci à toi pour tes recherches, tes lectures, tes résumés, etc.

  36. Salut,

    Alors permettez moi de mettre ma pierre à l’édifice (bien longtemps apres car je découvre ce blog now).

    Je m’appelle Vincent FABIUS, je suis un jeune.

    je n’ai pas la réussite de l’auteur de cet article, je n’ai pas sa richesse, en fait je n’ai rien…

    En 2001 ma mère est tombé gravement malade (syndrome lockedin, cherchez c’est instructif et surtout rare), et depuis j’ai du me battre pour arriver à m’en sortir entre études et petits boulots.

    J’ai terminé mes études, eu mon master, mais croyez moi avoir des diplomes ne font pas de vous quelqu’un de mieux préparé qu’un autre.

    Donc tellement occupé à trouver des solutions pour ma mère, je disais donc que j’ai opérer de nombreux boulots.

    Lorsque je vous ai dis que je n’ai rien… c’était un peu faux, comme pour chacun de vous lorsque vous pensez que la chose la plus valorisante de votre vie est votre travail.

    Vous avez « VOUS ». Vous êtes votre plus grande valeur, encore faut-il que vous en aillez conscience.

    Dans tous les emplois que j’ai intégré, j’ai toujours su me démarquer de la masse salariale, proposer des améliorations, des évolutions…

    Essayez: première prison: Dans un emploi, dans 99% des cas on ne tiendra pas compte de vos idées (même si elles sont excellentes) et dans les meilleurs des cas on ne saura pas les valoriser (même si elles rapportent un gros pactole).

    Et bien oui, nous sommes essentiellement employés pour vendre notre temps, rarement nos idées loll (il y a des exceptions).

    J’ai souvent travailler durement, comme je le fais toujours car je suis un passionné. ce n’est pas pour une quelconque reconnaissance mais pour moi, pour mon intégrité avec moi même (soyez honnête avec vous).

    D’ailleur j’ai souvent eu des échanges sincères voire sévères (pas injurieux mais peut etre trop sincères) avec mes patrons, pourtant ceci ne m’a jamais poussé à la porte.

    je ne me suis jamais fait renvoyé, je suis toujours parti.

    D’ailleurs il y a 2 ans de cela en quittant un emploi dans la téléphonie mobile (du jour au lendemain parceque trop mais beaucoup trop d’heures supp impayés) j’ai créé mon entreprise en 1 semaine.

    C’était dans la création de sites internet. Sachez que j’ai créé mon entreprise dans un besoin urgent d’autonomie et de liberté sans vraiment peser le pour et le contre, voir même sans stratégie.

    Et la je rejoint cet article, arrive un moment ou il faut agir.

    je pense que le pire qu’il puisse arriver (si on peut appeler cela le pire) c’est la mort. tant que vous êtes en vie et que vous pouvez agir alors cela signifie que vous pouvez agir sur votre vie.

    Après facile, difficile ne sont que des perceptions d’un état, ou d’une situation.

    par exemple ce qui peut paraitre difficile pour moi peut être facile pour vous et vice versa.

    Lorsque vous prendrez conscience de cela vous aurez fait un autre pas.

    sachez que dans la vie rien n’est écris d’avance. Il arrive parfois que les meilleurs échouent (étaient ils les meilleurs si ils ont échoués?), et que les moins bien équipés au départ réussissent. Ils y a des choses sur lesquels ont n’a pas d’emprises mais tout de même on peut faire pas mal de choses.

    la première chose est d’essayer, et lorsque je dis essayer c’est aussi d’y croire sans se faire parasiter par son entourage.

    et mon gars si tu attrapes le coup de foudre pour une femme et qu’on te dis « non elle n’est pas pour toi », tu vas tenter ta chance ou écouter ton entourage? moi je te dirais de tenter ta chance. Elle peut être la femme de ta vie ou tout simplement te faire du mal.

    mais même lorsqu’elle t’auras fait du mal (si elle t’en fais) tu en sortiras des leçons (si tu veux) et tu en sortira grandis. et tu auras peut etre pris du bon temps. lolll

    Bref. je disais donc que j’ai créé mon entreprise. Aujourd’hui je vais peut être la fermer. Mais il faut dire que je n’ai rien fait pour la développer. J’ai créé une entreprise, juste « pour créer un entreprise ». Et pourtant je suis convaincu que si je veux je peux la relancer, la réorienter, la rattraper.

    mais il s’agit d’être honnête avec soi-même. Donc je pense la fermer pour EN OUVRIR UNE AUTRE juste derrière avec un véritable projet, de vrais stratégies, un positionnement et surtout quelque chose qui me correspond plus.

    Et pourtant, vous savez quoi? Je n’ai rien…pas un sous en poche, pas de matériels, rien.

    Alors si moi je crois pouvoir le faire sans rien, et que si il y a des complications, des problèmes je pense qu’il y a des solutions…cela signifie que tout le monde peut le faire.

    Bon d’accord, j’ai de sacrés atouts…Un gros QI a ce qu’il parait mais sincèrement ce n’est pas ce qui m’aide.

    ce qui m’aide c’est mon détachement aux choses inutiles et polluantes. La négativité est polluante, et beaucoup d’informations sont polluantes.

    Moi je regarde la télé, je suis les infos, mais je ne me laisse pas envahir.

    Attention je ne suis pas indifférents (au contraire je suis très sensible et Olivier doit l’être aussi puisqu’il prend son temps de vouloir aider des personnes car ne pensez pas que sa préoccupation première c’est l’argent même si c’est le nerf de la guerre), c’est juste un état d’esprit, et surtout une grande force une fois que vous l’aurez développé. sachez que les maitres de la méditations ont ce grand potentiel de savoir se détacher des choses autour d’eux tout en leur restant lié.

    je ne suis pourtant pas meilleurs qu’un autre, puisque nous sommes tous les meilleurs (et oui c’est vrai je suis bon et toi aussi ou alors nous le serons si nous le voulons).

    Pour en arriver la j’ai passé des étapes très difficile. lorsque ma mère est tombé malade je n’avais rien, pas à manger. j’ai même été à la rue mais chhhhuuutttt…ma famille s’est légué contre moi et ma soeur (prétextant que c’était notre faute).

    j’ai été livré a moi même et surtout, j’ai été très mal parce que j’aime ma mère comme pas possible.

    Lorsque vous vivez des moments difficiles, très difficiles il y a plusieurs solutions: Ou vous êtres brisés et vous n’arrivez pas à vous relevez: donc la vie vous parait être un fardeau et vous trainez avec vous amertume et négativité

    Ou vous en sortez plus fort, vous vous élevez spirituellement (ou pas vous pouvez aussi devenir plus fort et plus mauvais).

    Moi cela m’a permis de m’élevez et d’avoir des révélations sur moi même et sur la vie. ET J’AI PAS FINI D’APPRENDRE LA VIE MEME DANS SES MOMENTS DIFFICILES EST UNE AVENTURE.

    Aujourd’hui je ne mange pas à ma faim, je n’ai presque plus d’argent et pourquoi je ne pense pas que la vie est difficile?

    A mon stade sachez juste qu’il y a des gens qui mangent bien moins que moi (ou pas du tout) et dont la vie est extrêmement plus compliqué. Pourtant ces personnes trouvent le temps de sourire avec sincérité et de trouver des beautés à la vie, alors pourquoi pas vous?

    Je fais un long discours mais je vous dis pourquoi.

    beaucoup de personnes réagissent négativement à cet article. Très bien. mais posez vous la question pourquoi?

    Moi cet article ne m’a rien fait. Ni chaud ni froid. j’ai lu l’avis d’une personne qui parlait de son expérience et de sa conception. Pourquoi sa manière de voir les choses vous offusque t’elle tant que ca?

    Pour le Monsieur qui parlait de la chine, la chine a effectivement une manière différente de voir les choses, mais votre voisin aussi, moi aussi, au canada aussi, et chez moi en Guadeloupe aussi.

    Est-ce un argument de dire a quelqu’un que sa vision est déplacée? (d’ailleurs qu’est ce qu’une vision déplacée?).

    Et puis en quoi est il déshumanisé, il n’a jamais parlé d’humanité. Il a juste donner un avis sur vos choix (d’ailleurs votre femme vous en donne tous les jours des avis vous la tapez pas j’espère, et si elle vous en donne pas demandez vous pourquoi?????).

    Enfin et pour terminer je vais citer une phrase de Nelson Mandela, l’une de mes préférées:

    ( VOIR LA SUITE )

  37. de NELSON MANDELA:

     » Nous ne craignons pas tant notre incompétence que notre inconmensurable puissance
    C’est la luminosité de notre âme et non ses ténèbres qui nous effraie le plus
    Nous nous demandons: Pourquoi serais je, moi, un être brillant, magnifique, talentueux, formidable?
    En réalité pourquoi ne le seriez vous pas?
    Votre manque de grandeur ne sert pas le monde
    Il n’y a aucune noblesse à rester médiocre pour rassurer les autres
    la grandeur n’est pas l’apanage de quelques élus elle se trouve en chacun de nous
    Lorsque nous laissons notre âme répandre la lumière, nous permettons inconsciemment aux autres de révéler la leur
    Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres « 

  38. Bonjour,

    En réponse (tardive mais concise) à Vincent :
    Parce que si cet individu est vraisemblablement performant individuellement il est contre-performant pour la société humaine.
    En d’autres termes : « efficacité » fait partie de son vocabulaire; pas le mot « empathie ».
    Point-barre.

  39. Je ne suis pas concernée par l’étape 2, néanmoins je l’ai trouvé plutôt intéressante à lire. Tu ne manques pas de culot, mais je trouve cela bien d’oser dire « la vérité qui fâche » (en effet je suis d’accord avec plusieurs points énoncés). 😉

    Par ailleurs, j’adore l’idée de la diète médiatique! Plusieurs semaines auparavant je me suis remise à lire l’actualité avec acharnement (préparation aux entretiens d’écoles de commerce oblige). Et au bout de 2 semaines, j’ai constaté que ma vision du monde avait bien noircie, notamment dû à la crise, mentionnée de toutes parts. (pourtant, je travaille actuellement en Egypte, donc je ne suis pas trop touchée!) Bref, tout cela pour expliquer que je suis bien d’accord avec le fait qu’un régime d’actualité remonte sans doute le moral!

  40. MOI, MOI, MOI et encore MOI !!!!
    Votre discours est dégoulinant d’orgueil !
    C’est vraiment écoeurant de lire des choses pareilles :
    Je ne parle même pas de ce regard si méprisant qui transpire
    lorsque vous parlez des personnes que vous employez.
    Ce que le capitalisme produit comme type d’hommes est parfois désolant
    et je pense malheureusement pour vous,
    que vous en êtes un de ses soldats les plus zélé.

  41. J’aime bien ce genre d’article qui remue! Dans un 1er temps les sentiments et émotions aparaissent; mais dans un second temps, essayons de pousser la réflexion plus loin. Certains ne s’y reconnaitrons pas mais d’autres oui! Alors peut être que cet article  » botte cul » les aidera à…faire un pas de plus sur leur chemin de vie? Mais pas n’importe lequel, celui qu’ils auront choisi!
    L’essentiel, Mouton ou pas, est de se sentir bien dans son corps. Si ce n’est pas le cas, alors ça mérite reflexion et action car tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! Votre corps saura vous le rappeler!

    Ça serait intéressant, 1 an après la publication de cet article, de voir si certains lecteurs ont avancé dans leurs émotions, réflexion et action?
    Joyeuses fêtes à tous!

  42. Bonne année à tous.

    Je suis tombé sur cet article en suivant le lien de ton ebook (ceci expliquera probablement l’activité des commentaires sur ce post)

    Je viens de tout lire.
    Je pense que certains ont répondu par émotion et d’autres ont une vision différente.

    Je pense qu’on lit tous le même texte mais qu’on le perçoit différemment suivant notre expérience de vie.

    D’un certain côté, je pense qu’une entreprise n’a pas (ne devrait pas avoir) pour objectif de faire de l’argent, qu’elle doit avant tout poursuivre un projet, et pourquoi pas, jouer un rôle social.
    En cela, certains de tes propos peuvent paraître violents. Aussi faut il savoir prendre du recul. La forme, il ne faut pas s’arrêter dessus. Je pense qu’il faut juger un blogueur sur l’ensemble de son blog et pas sur un article isolé.

    D’un autre côté, j’avoue partager nombreuses de tes idées sur le fond : être responsable de ses actes, agir, ne pas accuser les autres ou se complaire dans un système d’assistanat.

    Bref, autant je déteste les spéculateurs boursiers, les sangsues d’intermédiaires, autant les syndicalistes entiers qui ne voient que des diables chez les patrons m’irritent au plus haut point.
    Autant, je comprend très bien que ces deux extrêmes ont une vision du monde élaboré par leur expérience de vie, autant j’ai du mal à comprendre qu’ils ne la remettent pas en question ?

  43. Bonjour Olivier,

    Article vraiment excellent !

    Et c’est tellement drôle de voir tous ces petits soldats du RDD (j’adore le concept) tenter d’analyser l’auteur un texte qui n’est là pour entretenir une polémique.

    Vraiment, il est effarant de voir comme il est facile d’appuyer sur quelques boutons pour faire réagir la masse. Trop trop fort.

    Sur le fond de l’article, comme tu as 1000 fois raison !

    Je vois tout autour de moi tous ces moutons se plaindre qu’une collègue leur a piqué une idée, ou que leur patron les exploite, et que ça va pleurnicher à droite, et que ça va pleurnicher à gauche, et que ça y va à grand coup de pastaga, ou de bière devant un bon gros match de foot de bourrins, et que ça se fait virer juste avec un claquement de doigt, mais que ça en redemande toujours en cherchant encore et toujours un nouveau boulot où ils seront encore et encore et toujours exploités.

    La bonne vieille logique du mouton : Tondez moi, tondez moi encore et tondez moi toujours, mèèèèèèè faites le dignement s’il vous plait, je sais que je suis bêêêêêêête…

    Encore bravo pour cet article. Les coups de pied au cul, ça fait bobo, mais ça remet les idées en place, et c’est très cool !

  44. Merci Olivier pour cet article. J’ai justement acheté hier le livre « la semaine de 4 h », en anglais (nouvelle édition), et je suis très impatiente de le lire et de ressentir tout le remue-ménage qu’il va faire en moi et dans ma vie, bien que je sois maman solo… La vie est trop courte pour ne pas la vivre de façon libre et vraiment conforme à nos passions…

  45. Bonjour Olivier,

    J’ai tout lu (j’ai mis du temps, mais je l’ai fait). Je réagis un peu tard et d’ailleurs tu ne répondras peut-être pas.

    Je ne vais pas dire « je suis d’accord » ou « je ne suis pas d’accord » avec ce que tu viens de dire, ça n’aurait pas trop d’intérêt étant donné l’objectif de cet article. J’en comprends en tout cas le but et en saisie toute la portée, d’où les réactions sanguines.

    Je te remercie pour ce coup de pieds au cul qui fait du bien dans cs temps difficiles et qui peut aider certains.
    Si ça aide certaines personnes à s’en sortir de manière honnête et responsable, on ne peut rien reprocher à ton article.
    Je ne vais pas reprendre les arguments comme quoi il ne faut pas juger sur un seul article, car je suis d’accord avec.

    Bref.
    J’essaye d’être positive (bien que d’un naturel très très pessimiste et anxieux). Je pratique également la diète médiatique, ce qui m’évite d’aggraver mes épisodes dépressifs. Très bonne chose.

    Mon compagnon est sans emploi, il ne touche pas le chômage, seulement le RSA. Je suis en fin d’études et peu de débouchés semblent s’offrir à moi. Nous vivons avec un RSA pour deux. Nous essayons d’avoir un mental de gagnant et battant. Nous essayons de nous en sortir bien qu’ayant peu d’énergie naturelle.
    Mais nous vivons dans une région où il y a peu d’emplois. Les recherches se trouvent donc infructueuses.
    Pour plusieurs raisons nous souhaitons restés dans notre région, pour le moment.
    Mon compagnon a crée son auto-entreprise, il est actuellement en recherche de clients.
    Cependant, nous n’avons toujours pas d’autres revenus que le RSA depuis 2 ans. C’est difficile à vivre, c’est dur psychologiquement, surtout que nous avons beaucoup de rêves. Difficile de se dire que demain, peut-être ça ira mieux.
    Il souhaiterait faire une formation, afin de redorer son CV qui pâtit de ces 2 ans sans travail (dans son domaine), mais pour ça il faut de l’argent ! Sans boulot, pas d’argent, sans argent pas de formation, sans formation pas de boulot !
    Certes la crise peut-être source d’opportunités, mais les entreprises sont frileuses, nous vivons dans une région pauvre en emploi, alors que faire ?!

    Nan franchement, difficile de rester optimiste quand on ne voit pas de solutions sur le long terme. Car le temps joue contre nous ! Plus il mettra de temps à trouver du boulot dans son domaine, moins il aura de chance de se faire recruter par une entreprise !

    Je ne sais pas s’il existe des conseils miracles pour les sans-emploi et sans le sou motivés.

    En tous cas merci pour cet article, trop rare à mon goût. Et merci de prendre de votre temps pour répondre aux différents commentaires positifs comme négatifs.

  46. Mon cher olivier.

    Je suis étudiant en économie, et donc relativement borné et tatillon sur les mots.

    Au dela de l’aspect volontairement provocateur de l’article, et du fond qui est très bon, et qui saura faire réagir ceux qui sont capables de se remettre en cause (une minorité, visiblement), je pense que tu te trompes de crise.

    La crise de l’entreprenariat est totalement distincte de la crise qui a débuté en 2008, qui a été causée par les grands pontes de la finance, et par les théories Néoclassiques et libérales.

    La crise de l’entreprenariat est un mal français, causé par la procrastination d’une part, et la trop grande aversion au risque (que je pense, d’un point de vue sociologique, dû au fatalisme de la société occidentale) d’autre part.

    La crise économique – que j’analyse comme systémique – est donc une FATALITÉ dont la seule et unique issue serait (toujours d’après moi, c’est relativement subjectif) la destruction pure et simple du système financier. Le chômage de masse (aux USA) est une conséquence de cette crise ; la crise de l’entreprenariat n’existe pas – de mon point de vue, aux USA, alors qu’en France elle est relativement oppressante.

    Cette confusion entre les deux crises transparaît dans tout ton article, et pour le coup rend ton analyse un peu biaisée, et c’est un peu dommage car le fond reste vrai.

  47. Olivier,
    Je me demande si je ne passe pas plus de temps avec vous qu’avec mon conjoint en ce moment 😉
    Entre les vidéos très enrichissantes que je visionne, votre e-book « Vivez la vie de vos rêves » qui m’a amené sur cet article et toutes les idées qui tournent dans ma tête …
    Il est vrai que cet article est plutôt « trash » par moment et cependant, si vrai …
    Chacun d’entre nous peut choisir de vivre la crise ou non. En tous les cas, pour ma part, elle ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse c’est « la semaine de 4h » que je vais m’empresser de commander. Et 1 livre de plus à lire lol …
    Merci à vous, j’apprends beaucoup en ce moment et je compte bien créer mon blog (mes blogs) très vite.
    Continuez à m’inspirer. Belle nuit. Isabelle

  48. Je cherche un livre qui parle des points positifs de la crise, j’ai vu un inconnu qui le lisait dans le métro mais c’était au moment de sa sortie, du coup j’ai mal matté et oublié le nom qui est très attractif, y ‘a quelqu’un qui le connait SVP ?
    C’est lui qui m’a amenée vers ton blog que je trouve intéressant!

    Salutations

  49. Moi aussi j’ai bien ri même si je comprends que certains s’offusquent ! Je suis en travailleur indépendant et touchée par la crise, mais ton article m’inspire et me donne du courage, alors continue !

  50. Tout a fait d’accord. La Crise c’est une simple baisse de vitesse sur une courbe ascendante (vue sur 50 ans), pas de quoi avoir le mal de mer. Bien sur, moins on en a, plus on a peur de perdre ce que l’on a. C’est humain, et politiciens et syndicalistes savent tres bien jouer sur cette corde. La peur est notre ennemi, pas la Crise.

  51. Excellent article, excellents commentaires et surtout très variés dans les points de vue. J’ai vraiment adoré cette lecture.

    La toute dernière du commentaire qui me précède résume pourtant tout ce qui a été publié avant:

    La peur est notre ennemi, pas la Crise.

    Merci Adjel pour ces mots si justes. Merci Olivier pour avoir provoqué toutes ces réactions qui démontrent que nous sommes encore tous capables de nous tenir debout, peu importe nos opinions.

    Excellente lecture, vraiment !

  52. Bonjour Olivier,

    Cet article n’est pas récent mais il tient tout son sens ! Je suis d’accord avec toi pour dire qu’en temps de crise les pessimiste nous plombent le moral. J’ai également lu la semaine de 4h, et j’en applique activement les conseils comme toi en passant par l’ignorance sélective, autrement dit la diète médiatique !

    J’ai pu voir dans les commentaires que cet article ne t’a pas permis de te faire que des amis 😀 !
    En tout cas, je partage entièrement ton opinion. Cet article a crée le débat sur un sujet brûlant. Il a sûrement fait ta renommé sur le net !

    A bientôt

  53. Deux journées (pas en continu heureusement) à lire toutes ces lignes car scrupuleusement je suis le déroulement du livre.

    C’est intéressant mais épuisant et cela me conforte dans l’idée simple que tous les « forums » servent d’exutoire à bon nombre.
    La preuve en est, que même des discussions de recettes de cuisine tournent au pugilat.

    Alors dans mon projet de blog(s) j’avoue hésiter à créer ces possibilités d’échanges ou, plus exactement, de monologues.

    Sur ce, je vais retourner à la page 45 car j’aimerais finir rapidement ma lecture.

  54. Ping : La elección del papa argentino y su importancia para el dueño de su tiempo | Dueño de mi tiempo
  55. Cher Olivier,

    J’ai mis longtemps avant de décider d’intervenir. Parce que moi aussi j’ai mon avis, parce qu’en même temps, tout le monde s’en fout, mais que pourtant il pourrait t’être très constructif à long terme.

    Je te réponds (ainsi qu’à tes détracteurs) en tant que Profiler. Ce n’est pas un métier français, tant mieux, ça fait longtemps que j’ai quitté la France. La fameuse fuite des cerveaux, à cause justement de la procrastination et la peur du risque mentionnées plus haut dans un des commentaires ! Un pays qui n’est probablement pas du tout adapté à des personnes comme toi… Il n’y a qu’à lire les réactions épidermiques…

    Je ne suis pas « RDD » pourtant, je confirme, ton attitude globale pue la mégalomanie pour un individu lambda. Et je ne dis pas ça après avoir lu 3 lignes. J’ai vu tes vidéos, lu tes chroniques, écouté tes podcasts. Bref, tous mes sens ont scanné, analysé, décortiqué tes moindres faits et gestes… On pourrait attribuer ce goût du « grandiose » à au moins 3 types de personnalités dites pathologiques. Ouais ! Et alors ?

    Les plus grands artistes de ce monde n’étaient-ils pas un peu limites ?!? Et je ne parle même pas du monde de l’entreprise. Il n’y a qu’à côtoyer les traders (ici en Suisse) pour savoir que le succès, la puissance, le pouvoir peuvent faire ressortir ce qu’il y a de plus odieux chez l’être humain. Je ne sais pas ce qu’il a de pire entre l’arrogance (légitime – même si elle n’est pas indispensable) des gens qui ont réussi et la condescendance des loosers (type Principe de Peter que j’attribue aux arrivistes). Le truc, c’est de rester classe !

    Alors, de quelle trempe es-tu ? Il y a une chose que personne n’a relevé dans les commentaires et qui me fait réfléchir. Ton business model ! Quel génie ! Tu traduis des textes existants avec Habitudes Zen, tu résumes des bouquins écrits pas d’autres dans ce blog. Et CA c’est super fort ! Ton concept est génial car sans te mouiller, tu fais fructifier le travail des autres. Je ne dis pas que tu ne bosses pas – mais tu t’inspires des meilleurs. Bien joué ! Business is business, mon admiration est sincère – c’était très malin.

    Je me permets d’attirer ton attention sur un point : la performance ne fait pas l’excellence. Ca veut simplement dire que tu as eu la chance de te trouver au bon endroit, au bon moment. Le talent serait de recommencer indéfiniment ton succès, avec n’importe quel blog que tu lances et encore mieux, sur un sujet qui te vient d’une expertise personnelle (que tu te mettes en danger en public sur tes valeurs et tes convictions). D’ailleurs, je suis convaincue que ton approche « personal branding » peut faire un carton dans un contexte B2C mais que tu te ferais descendre dans un contexte B2B (dommage, je suis persuadée qu’il y a plein de services aujourd’hui qui pourraient être convertis au format digital).

    En tout cas, respect pour tout ce que tu as construit, pour ta capacité à rebondir, à t’en sortir, à entreprendre, à transformer de la merde en or ! N’en déplaise à certains pour le style et je vois aussi les limites de ton « empire » (que je ne me permettrais pas de mentionner ici, en privé si tu veux) – déformation professionnelle oblige. Ca s’appelle l’incompétence inconsciente et heureusement ça se travaille. Mais en moins, bravo pour ce que tu as accompli. Ce n’est pas donné à tout le monde, mais comprends bien que certaines personnes ne peuvent pas être entrepreneurs et libres. Elles ne cherchent pas ça !

    Bref, après cette courte analyse, que je détaillerai volontiers en privé si tu veux aller plus loin, plus haut, je lance ma bouteille à la mer. Je suis spécialiste comportementale. Je l’utilise dans le domaine business. Je pense que tu es « exceptionnel », hors norme, enfin que tu as quelque chose de spécial. Et même si tu défends et vends une méthode, je pense que le mental joue plus que tout dans le succès. Alors si un jour cela te dit d’en apprendre plus sur toi et ton potentiel (pour mieux l’exploiter), je te « modélise » volontiers (en toute confidentialité et à titre bénévole). J’aimerais beaucoup mener une étude sur le mental des blogueurs qui réussissent. Cela reviendrait à modéliser un grand sportif… Tu vois le concept ?

    Je ne sais pas si tu es à la plage en ce moment, mais je suis persuadée que ma bouteille atterrira dans les bonnes mains ! Pour ma part je bloguouille un peu aussi, mais plus pour faire de la prévention que du pognon – justement sur les interactions humaines (version féminisme et neurosciences). J’ai l’arrogance (comme toi) d’avoir « réussi » ma vie aussi, mais en Suisse, comme salariée sur un marché libéral et d’avoir commencé à gagner à moins de 30 ans un salaire mensuel à 6 chiffres. Ca en fait chier plus d’un, mais c’est la vie (ma vie et je l’aime). Alors haut les coeurs et pour les attaques personnelles, j’ai une devise simple : « fuck them all ».

  56. Si je peux me permettre, Stéphanie …
    Même s’il est surtout adressé à Olivier, j’ai trouvé ton message passionnant. Tu as éveillé aussi ma curiosité à propos de ton métier.

  57. Cher Cédric,

    Merci beaucoup ! Est-ce que je peux t’aider ou te renseigner ?

    Bonne journée,

    Stéphanie

    PS : C’est salaire mensuel à 5 chiffres et annuel à 6 – pardon ! On voit le lapsus sur mes ambitions lol

  58. Oui Stéphanie, mais ce n’est pas la partie salaire qui me passionne dans ton commentaire, parce que c’est finalement assez banal et comme tu le dis ça permet de vivre bien mais est rarement suffisant. C’est tout le reste. La difficulté a assumer ta réussite en France, ton expertise de « profiler » qui, si j’ai bien compris, te permet d’aider les autres à se révéler à eux mêmes.

    Pour ma part, je suis chef d’entreprise mais mon autre passion, c’est le site web j’ai développé avec des amis sur le management. Ce n’est pas ce dernier qui assure ma subsistance mais il est pour moi tout aussi essentiel que le reste. Nous utilisons une approche comportementale pour aider les managers a réussir un management de qualité. Nous montrons qu’on ne « nait » pas manager mais qu’on le devient et que finalement avec les bons outils, cela n’est pas très compliqué. Beaucoup de consultants nous disent que c’est plus compliqué, qu’un site web ne peut pas suffir, que le management c’est une science blablabla. Et nous avons tous les jours de témoignages qui prouvent le contraire (en plus de notre propre expérience dans notre entreprise !). Le problème de base dans notre pays c’est notre incapacité à croire et donc à nous mettre en mouvement pour expérimenter de manière pragmatique. Nous avons un goût malsain pour la complication intellectuelle et le fatalisme arrogant. C’est d’ailleurs une partie du développement d’Olivier.

    Alors quand je lis ton discours, je retrouve beaucoup de choses que je ressens. Et ton métier de profiler servant a révéler le meilleur chez les autres (ce qui les aide certainement à se réaliser par l’action) me paraît passionnant.

    J’aimerais en savoir davantage !

  59. Cher Cédric,

    Merci beaucoup pour ta réponse, je viens de regarder ton site. Bravo pour cette initiative, on pourra en discuter en off si on arrive à échanger nos coordonnées 😉

    Pour ma part il se trouve que justement, alors que j’ai commencé à travailler au Canada, c’est une Profiler qui m’a mis la main dessus (et qui me suit depuis 10 ans). Et il se trouve que cette personne m’a appris une notion fondamentale : il y a du bon dans chacun de nous. On trouve souvent les autres cons parce qu’ils ne font pas comme nous et ne pensent pas comme nous. Or, il n’y a pas qu’une bonne manière de faire les choses. Du coup, je ne suis pas vraiment d’accord sur la forme qu’emploie Olivier mais je sais reconnaître le talent concernant le fond ! Savais tu que les plus grands business men de ce monde sont animés par une émotion étonnante : la colère !

    Bref, après le Canada (où là-bas ça n’est pas une offense au peuple de savoir tirer son épingle du jeu et avoir du succès), je suis allée travailler en Suisse. J’ai d’abord travaillé dans le développement commercial, puis dans la chasse de têtes – on va dire le recrutement management/executive pour être juste. Et c’est là que tout a commencé, qu’on a fait appel à mes compétences en décodage des comportements !

    En fait il y a 3 ans de ça, sans savoir vraiment où aller, je me suis lancée en PNL en plus de mon boulot. J’ai obtenu mon Maître Praticien et comme ça ne me suffisait pas, je me spécialisée dans le LAB Profile (les méta-programmes si tu connais). En gros, ça m’intéressait de pouvoir anticiper les comportements des gens grâce à leur langage. En business et en recrutement ça m’a donné une longueur d’avance énorme car je pouvais prédire des réactions (à contexte équivalent) de mes interlocuteurs et ainsi repérer une opportunité ou une menace (potentiels) en 60 minutes et surtout savoir communiquer en fonction de leurs critères (en motivation/management : extra !).

    Dans le même temps j’ai fait une formation intensive en décodage du langage non-verbal et cette année j’ai souhaité commencer la certification en 3 ans pour devenir professionnelle. Je maîtrise l’essentiel pour l’utiliser, pas encore pour l’enseigner. Pareil : redoutable ! Je trouve que les 2 approches sont hyper complémentaires (après, pas faciles à transmettre parce que la clé c’est la rapidité d’exécution, pas le décodage en lui même, ça tout le monde peut l’apprendre).

    Et puis au dessus de tout ça j’ai fait mon auto-formation en psychopathologie, parce que les comportements c’est bien mais il y a parfois des personnalités difficiles derrières et pour pouvoir les repérer et les gérer il faut comprendre leur univers. Je pense que d’ici quelques temps je ferai un DU sur le sujet ou autre formation histoire d’avoir une vision clinique de la chose.

    Et pour finir, mon mari étant certifié en neurosciences cognitives et comportementales, j’ai appris plein de choses sur notre instinct grégaire et autres fonctionnements du cerveau dans nos attitudes, décisions, stress et autre !

    Du coup, aujourd’hui, je monte mon entreprise pour 2014. J’ai de la demande de formations sur mesure principalement en recrutement et en vente. Il n’y a pas de reconnaissance officielle pour le métier d’Analyste comportementale. Comme tu dis, c’est le terrain qui fait ton succès. Mes anciens clients corporate ont vu, ils savent, alors je me jète à l’eau quasi à leur demande… On verra bien si je peux en vivre. Avant c’était ma griffe au boulot, maintenant ça devient un métier.

    En attendant, j’ai un blog perso dans lequel je fais de la prévention auprès des Femmes concernant les violences conjugales, le fameux baby-clash et autres soucis liés à la famille. Car au final, si je crois comme toi que TOUT est comportement, attitude, relationnel, interaction, bref que les bouquins ne feront pas de nous des étoiles, mes connaissances s’appliquent à tous les domaines tant qu’il y a des êtres humains.

    Et bientôt je lancerai un blog Pro (mais toujours préventif) pour les personnes sans emploi : « Chômer Tue ! » Parce qu’en fait, à mon sens, toutes les démarches pour l’emploi arrivent trop tard ! Personne n’a envie de perdre son job ou encore moins de vivre l’expérience sociale humiliante du Pôle Emploi (l’ORP en Suisse). Donc toujours avec mon expertise je prépare un site qui pour une fois n’est pas POUR l’emploi mais ANTI-chômage… Curieuse de voir comment ça sera accueilli… J’ai peur qu’on me prenne pour une intégriste du succès/bonheur aussi mais je crois que fondamentalement c’est une expérience qui ne plait à personne.

    Et pour conclure, je fais du profilage de talents (quand j’en croise un lol), de leur mode mental inconscient (avec la PNL en direct) ou (car maintenant je travaille avec elle) j’utilise un outil Canadien de ma Profiler mentor pour les profils business et managers. Certes ce sont des métiers qui s’apprennent, avec des outils on peut passer de performant à excellent mais le truc, c’est que certaines personnes ne sont vraiment pas faites pour ça et donc il faut éviter de les embaucher.

    Au cas par cas, comme proposé à Olivier, je conseille ceux qui (normalement) me le demandent pour décupler leur potentiel et leur succès. Mais il faut que ce soit des bons (= des pro-actifs qui se bougent le c** et qui on déjà démontré qu’ils savent faire des choses), sinon je m’ennuie à tirer des passifs vers le haut. Je le fais souvent bénévolement car ces personnalités ont beaucoup à nous apprendre.

    J’espère que ça te répond, qu’on pourra en discuter en privé et si je peux apporter quelque chose à ton site, n’hésite pas !

  60. Quelle énergie ! Et que de projets ! Ce que tu fais m’a l’air super intéressant. J’adore aussi ton idée ANTI-chômage. Maintenant que tu en a parlé publiquement, tu t’es obligée à le faire rapidement 😉

    Je vois où nos « missions » diffèrent.
    Tu prends des personnes avec un gros potentiel et tu les aide à se révéler à eux mêmes pour qu’ils deviennent encore meilleurs, pour qu’ils se libèrent. Tu as une approche individualisée pour viser l’excellence de l’individu.
    Je dis aux managers que le management s’apprend, quel que soit leur niveau. Tout est une question d’outil pour devenir un bon manager. J’ai une approche générale, à travers des outils standard (d’ailleurs un site ne peux pas proposer autre chose), pour viser une meilleure efficacité de l’équipe.

    Je vois aussi où nos missions se ressemblent. Nous révélons les capacités des personnes. Nous utilisons des outils d’analyse comportementale (toi, de manière très approfondie, pour aider tes clients à se connaître eux mêmes, moi de manière beaucoup plus basique, pour aider mes auditeurs à mieux communiquer en décodant le mode de communication des autres).

    Bref, je ne sais pas comment les approches peuvent se combiner mais elles me semblent assez complémentaires.

    Je vais essayer de te passer mon mail via ton blog, car on s’éloigne un peu du sujet initial d’Olivier !

  61. Stéphanie, ton commentaire m’a intrigué, je te contacte par email 😉 .

    Sinon je suis heureux que cet article suscite encore des échanges si intéressants, 4 ans après sa publication.

    D’ailleurs je viens de le relire et il est clair que j’y ai été à la hache ! Mais le fond est tellement vrai, d’ailleurs je constate avec plaisir que je l’applique et que je suis cohérent avec ces valeurs que j’exprimai de manière provocatrice 4 ans auparavant.

    Cédric, heureux d’avoir de tes nouvelles ! 🙂 Comment vont les affaires et la vie ?

    Le problème de base dans notre pays c’est notre incapacité à croire et donc à nous mettre en mouvement pour expérimenter de manière pragmatique. Nous avons un goût malsain pour la complication intellectuelle et le fatalisme arrogant.

    Tu m’enlèves les mots de la bouche. Je n’aurai pas pu mieux dire ce que je ressens par rapport aux problèmes fondamentaux de la France.

    C’est pour lutter contre cela que j’invite mes lecteurs à pratiquer le scepticisme sain, c’est à dire celui qui pousse à l’expérimentation plutôt qu’à rien, dans https://www.des-livres-pour-changer-de-vie.com/mon-experience-de-perte-de-poids-avec-tim-ferriss/ ou https://www.des-livres-pour-changer-de-vie.com/diete-mediatique/ par exemple.

  62. Bonjour Olivier,
    Ma vie va bien et mes affaires aussi. Mais ça n’évolue pas assez vite à mon goût !
    Je viens de faire mon bilan et je comparai les objectifs personnels que je m’étais fixés il y a justement 4 ans. Et je constate que malheureusement plusieurs d’entre eux sont restés au point mort.
    Trop d’objectifs = pas d’objectifs = pas de focalisation = stagnation.
    Je sais ce qu’il me reste à faire …
    Au plaisir ! (tu sais que nous ne sommes pas très éloignés géographiquement).
    Cédric.

  63. Excellent commentaire coach dom ! tu as tout dit; ci je peux rajouter que le jour ou les gens arrêteront de se plaindre pour se bouger le cul on aura fait un grand pas; le jour ou les gens arrêteront de gober toutes les conneries qu’on leur balance matin midi et soir aux infos, et qui leur anesthésie le cerveau et leur font peur, on sortira peut être la tête de l’eau. Car tout est possible les amis; et je peux vous dire que pour avoir travailler des années dans deux très grosses sociétés du CAC 40, et une très grosse société d’énergie française ,je peux vous dire que les gens n’arrêtent pas de se plaindre mais ne bougent pas; ils font leur soit disant 7h , passent au self le midi travaillent un peu l ‘aprèm , entre 3 ou 4 pauses cigarette de 10/15 min et rentrent à la maison sans se poser de question; et roule ma poule jusqu’à la retraite. Et je peux vous dire que ça ne bosse pas beaucoup; ça n’est pas du  » on dit » c’est du vécu . Moi j’ai décider de partir et de monter ma société ; et je peux vous dire que je n’avais aucun capital de départ et je n’étais pas cadre sup a 6000€ Par mois; j’étais simple salarié ; j’ai donc monté ma société et je n’ai jamais été touché par la crise, au contraire. Donc bougez vous et n’attendez rien des médias, des politiques ou autres débiles de journalistes qui vous racontent toujours les mêmes conneries sur la crise et la situation économique du monde.
    Merci

  64. Ping : J'ai crasqué mon slip ! J'ai lâché mon CDI...
  65. MER-CI !!!

    J’avoue que ça fait un bien immense de lire ça !
    Enfin un discours dans lequel je me reconnais à 100% !

    Et c’est tellement rare, que j’ai l’impression de retrouver de l’air pur, qui me correspond et qui me fait vivre !

    Comme quoi, il n’y a pas que des moutons dans ce pays, et il y a des choses intéressantes à faire avec des personnes intéressantes !!!

    See you !

  66. C’est un excellent article, toute la vérité est dite, je vis actuellement 80 % cet article, depuis 2010 je ne regarde plus la télé, je ne lis plus les journaux ni les articles sur les pages web, depuis ma santé morale est super, je me suis concentrée sur moi même, sur mes objectifs, des portes nouvelles sont ouvertes pour moi, le chemin du développement personnel, yoga, méditation, qui m’ont ramenés aujourd’hui à cette page, à ce blog et à cette super magnifique personne qui est Olivier Roland. de tous cœur merci Olivier.

  67. Bonjour Olivier! Cet article a bientôt 7 ans et il est toujours d’actualité, bravo! J’ai souhaité quitter le monde du salariat avant de te connaître, mais c’est toi qui m’a soufflé l’idée de me lancer dans le blogging. Je t’ai suivi pendant un an avant de me décider à acheter ta formation et je suis impressionnée par la richesse de contenu. Un de mes 2 blogs a justement pour but le partage d’expérience, j’y raconte pourquoi et comment j’ai quitté mon statut de salariée pour créer mon entreprise: 123jemelance.com
    Bravo encore et merci à toi!

  68. Voila un très bel article épicé avec lequel je suis pleinement d’accord 🙂 et au final l’article que je citerais pour le concours Blogguer pro !

    On retrouve pas mal de croisement avec le livre « père riche père pauvre »

  69. Ah ah ah trop fort cet article. J’adore et j’adhère. C’est un article qui bouscule mais de la bonne manière. Celui qui est choqué n’a rien compris et ce n’est pas grave. D’autres comprennent et avancent. Pas la peine pour autant de lancer vos injures sur l’opinion ou le message qu’Olivier veut passer.
    Je vais même en rajouter. Les salariés sont soit des pantins soit des moutons, prêts à marcher sur leurs collègues au besoin. Se plaindre et mais ne rien faire pour faire bouger les choses; il en pleut. La peur ! La peur vous empêche d’avancer. Arrêter de vous retrancher derrière des pseudos raisons qui n’en sont pas. Ce sont des choix, vos choix. Nous sommes tous capables de créer; il faut le vouloir. Sortir du matérialisme et se contenter des simples choses de la vie. Avancer avec positivité. Tirer les personnes vers le haut plutôt que de leur marcher sur la tête. Créer son entreprise pour aider les autres à mieux fonctionner; tout le monde peut faire cela si il en a l’envie. Etre soi et authentique. Tout est un choix. Vous avez le choix de votre vie. Bonne chance sur votre chemin de vie. Moi je suis de l’avis d’Olivier.

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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie. Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus et choisis parmi des centaines d’autres.

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