Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

Ne vous trompez pas : Pourquoi un MBA n’est pas rentable

Cet article est un article invité écrit par Mariana Zanetti, du blog en espagnol Dueno De Mi Tiempo. L’auteure de cet article est espagnole d’origine argentine, et a quand même tenu à écrire son article en français, donc merci de tolérer les quelques « imprécisions » de français qu’il pourrait contenir ! 😉

Il faut savoir que quand je parle d’un MBA, je parle de ma propre expérience. Je suis l’honorable titulaire d’un joli certificat en lettres bleues, encadré et pendu sur le mur de mon bureau. Il s’agit d’un diplôme d’une « business school » européenne très reconnue, « qui figure dans les top ten des rankings des MBA les plus prestigieux » (tels que celui du Finantial Times) … c’est vraiment impressionnant. Il faut savoir en plus que si un MBA était un actif, il vaudrait 43200 € sur mon bilan, ce que coûte aujourd’hui le master que j’ai fait il y a quelques années.

J’ai partagé les couloirs de la business school avec des gens qui comme moi avaient mis beaucoup d’espoir dans l’avenir en faisant un MBA. Par exemple, un jeune père qui avait investi toutes ses économies, ou des gens qui, comme moi, avaient demandé un emprunt pour pouvoir se l’offrir.

J’attendais beaucoup de choses de mon MBA, et j’ai réussi à concrétiser un grand nombre d’entre elles. Néanmoins, j’ai aussi constaté que les connaissances que j’ai appréciées le plus dans ma vie, je les ai obtenues en lisant des livres extraordinaires, des livres qui ont changé ma vie. Mon MBA par contre m’a demandé un effort extraordinaire, financier et personnel, et son impact sur ma qualité de vie a été plutôt négatif (bien que l’expérience et les échanges fussent enrichissants). J’ai même calculé le retour de l’investissement de mon MBA avec les techniques que j’ai apprises dans mes cours de finance. Avec toutes les considérations que je liste ci-dessous, le résultat était, à ma surprise, négatif. Un MBA n’est pas rentable. Il est simplement un joli certificat qui coûte très cher.

Je sais que cette affirmation est provocatrice. Je l’assume et je vais faire de mon mieux pour aller jusqu’au bout de mes réflexions.

« Le roi est nu ! »

Vous connaissez peut-être l’histoire de ce tissu royal, si délicat, si extraordinaire, qui avait un atout magique : il était invisible aux yeux des idiots.

Le roi est nuIl était une fois un commerçant du moyen âge qui avait offert au roi d’un royaume lointain cet incroyable tissu magique. Le roi, comme il n’était évidemment pas un idiot, admirait ce tissu et avait demandé au couturier royal de lui faire une jolie tenue royale. Le couturier, comme il n’était pas idiot non plus, a accepté. Le roi s’est présenté face à son peuple avec sa nouvelle tenue. Tout le monde était prévenu des propriétés de la toile de la tenue du roi, et, comme le peuple n’était pas idiot, ils ont tous admiré l’élégance du roi… sauf pour un petit enfant, trop jeune pour comprendre les conséquences de ses mots, qui a crié : « Le roi est nu ! »

Vous n’entendrez jamais des diplômés de MBA affirmer que leur MBA n’a pas été rentable (à l’exception de moi :-), et je ne suis pas idiote non plus !), car ça serait comme s’ils affirmaient qu’ils sont des idiots. Et ils ne sont évidemment pas idiots, en fait c’est une des choses « certifiées » par un MBA. Le processus de sélection dans les grandes écoles est assez compétitif et exigeant. Selon l’école, entre 70% et 90% des sollicitudes d’admission sont refusées, et seulement les plus intelligents ou ceux qui ont des talents rares sont acceptés… et comme il y a une grande concurrence pour entrer dans les grandes écoles, il semble assez certain que quelqu’un avec un MBA est quelqu’un avec un peu de matière grise de qualité sous les cheveux.

MAIS… le contraire n’est pas valide. Les 20% les plus intelligents de la population n’ont pas forcément un diplôme certifiant de leur degré d’intelligence. La plupart des gens les plus intelligents ont suffisamment de confiance en eux pour apprendre ce dont ils ont besoin selon le besoin du moment. Steve Jobs et Bill Gates n’ont jamais fini leurs études car ils n’en avaient pas besoin. Même Mark Zukerberg n’a pas eu besoin d’avoir son diplôme pour réussir la création de Facebook. Les personnes que j’admire le plus professionnellement n’ont aucun certificat de ce type, et au contraire, j’ai connu beaucoup « d’enfants gâtés » à la business school qui suivent ce type d’études simplement parce que papa « Jaibeaucoupdargent » a insisté.

J’ai aussi constaté tout au long de ma carrière que les « meilleurs » postes en entreprise (et on comprend par « meilleurs » normalement les mieux payés) n’étaient pas majoritairement occupés par des MBAs mais par des gens intelligents qui ont travaillé très dur et ont prouvé leur valeur sans avoir besoin des certificats en lettres bleues. Et voilà donc ma première affirmation : il est plus rentable de s’investir à travailler au potentiel maximal de son talent qu’à « certifier » quel est ce niveau de potentiel.

Si vous pensez que vous êtes intelligent, ayez confiance en vous et concentrez-vous à tirer un profit de cette intelligence. Si vous pensez que vous ne l’êtes pas, c’est ça votre problème : ce que vous pensez. Vous avez certainement des forces, concentrez-vous à vous en servir.

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Le piège d’un MBA

Le piège d'un MBAOn apprend beaucoup de choses lors d’un MBA : stratégie, finance, RH, marketing, opérations, et tout ce qui peut intéresser la haute direction d’une grosse entreprise. Mais l’âge des étudiants oscille entre 26 et 32 ans, et ils ne sont donc pas prêts à assumer la direction d’une grosse entreprise car ils n’ont pas l’expérience suffisante. Finalement ils obtiennent en sortant de simples postes de cadres+ et ils utilisent à ce moment-là, selon mon expérience, entre 10 et 20% des connaissances acquises, ce qu’ils pourraient acquérir selon besoin sans s’arrêter un ou deux ans pour étudier. Et si plus tard ils ont la « chance » de prendre un poste de haute direction, beaucoup de ces connaissances seront en partie obsolètes et ils devront les mettre à jour. La vérité c’est que ce ne sont pas les connaissances apportées par le MBA qui intéressent les entreprises qui embauchent, elles s’en fichent (j’ai l’entendu dire par pas mal de patrons d’entreprises).

Dans un MBA, la pression lors des cours est énorme. Les étudiants apprennent à gérer le stress et la surcharge de travail avec des « devoirs » interminables, ils étudient entre 14 et 16 heures par jour au moins 6 jours par semaine (et je n’exagère même pas un peu). Dans beaucoup de business schools, ils sont mis en compétition constante : systématiquement, les 10% d’étudiants avec la performance la moins importante dans chaque matière ratent celle-ci (par courbe de Gauss), et s’ils cumulent au moins 3 échecs parmi les 25 à 40 cours, ils sont virés du MBA sans avoir le droit de récupérer leur investissement.

Il est clair que, étant donné que la plupart des étudiants financent eux-mêmes leurs études ou le font avec les efforts de toute une vie de leurs parents, le poids porté par leurs épaules est énorme. Ils ne peuvent donc pas se permettre de ne pas réussir, ils se mettent dans la course à fond. Et c’est ça qui intéresse les entreprises : des gens formés à absorber des quantités illimitées de travail et d’informations, à supporter des pressions insupportables, pour un coût fixe : un salaire. Ça et rien d’autre.

Néanmoins beaucoup d’étudiants d’un MBA se sentent piégés. Ils s’inscrivent au MBA avec un rêve de prospérité qui se brise dès qu’ils sortent de l’école. Ils se retrouvent « à poil » comme le roi de notre histoire, leurs économies épuisées, souvent endettés, et sans travail, mais ils ne l’avoueront jamais car ils ne sont pas idiots. Le jeune père dont je parlais au début de cet article m’avouait : « Je viens de dépenser énormément d’argent et mes économies sont épuisées. En plus, je ne vais pas récupérer les moments que j’ai perdus lors de la première année de mon bébé. Les postes qu’on me propose payent les mêmes salaires que j’aurais décrochés sans ce MBA. Mais je vais dire partout que ces études sont la meilleure chose que j’ai pu faire dans ma vie… je n’ai pas le choix. » Ces étudiants sont donc obligés de « vendre » leur plus-value et de travailler comme des esclaves pour payer leur emprunt ou récupérer leurs économies, et rentrent dans une course qui durera des années.

Mais si c’est ce type de vie ce qui vous intéresse pour avoir la « sécurité financière » et la prospérité, vous n’avez pas besoin d’arrêter de travailler pendant un ou deux ans et d’investir des milliers d’euros. Vous pouvez travailler dans le conseil par exemple, qui aujourd’hui a du mal à trouver des candidats prêts à supporter ce rythme de vie. Vous gagnerez un salaire annuel supérieur à la moyenne (c’est un des arguments de vente d’une « business school », n’est-il pas ? Des salaires supérieurs à la moyenne…), mais vous aurez un salaire horaire inférieur à celui de votre femme de ménage. Et vous aurez sans doute une femme de ménage, vu que vous n’aurez plus le temps de faire quoi que ce soit car vous serez rarement chez vous. Ce temps travaillé en conseil vous servira de « certificat » sur votre capacité de travail, mais vous serez rémunéré pendant ce temps. Et si vous avez la capacité de dormir 5 heures par nuit (ce qui n’est pas mon cas), vous gagnerez un salaire annuel encore plus élevé !

Et voilà donc ma deuxième affirmation : le salaire horaire d’un MBA n’est pas supérieur à celui d’un non-MBA (si on considère un niveau de talent équivalent). Ce n’est donc pas rentable d’investir dans un MBA pour démontrer que vous avez la capacité de travailler davantage. Faites-le dans votre entreprise actuelle et vous aurez des augmentations de salaire tous les ans, et même des promotions. Et à 40 ans vous aurez très probablement un profil bien défini : divorcé (plusieurs fois) et avec très peu de sujets de conversation en dehors du travail.

Les raisons qui poussent quelqu’un à faire un MBA

Beaucoup de jeunes rêvent de faire un MBA après leurs études universitaires. Ils rêvent d’avoir une stabilité de travail supérieure à la moyenne, une prospérité à long terme et une employabilité élevée. Mais ils rêvent aussi (d’une façon plus inconsciente) de rendre leurs parents fiers, d’impressionner leurs amis, de devenir quelqu’un d’important, d’améliorer leur avenir et celui de leurs familles. Certains d’entre eux voudraient aussi rencontrer des gens intéressants (le fameux « réseau ») et apprendre des choses uniques. Voyons ce qui arrive avec chacun de ces rêves :

  • Le rêve d’un salaire supérieur :

Le rêve d’un salaire supérieur Les MBAs gagnent un salaire au-dessus de la moyenne, c’est l’un des arguments de vente des écoles de commerce, et c’est vrai. Mais ce n’est pas forcement grâce au MBA. Les gens avec un niveau de talent correct et accro au travail ont en général un niveau de salaire supérieur. Et c’est le profil recruté par les Business Schools. Mais si on prend les gens avec un talent similaire (ou même pas) et qui travaillent la même quantité d’heures, ce n’est pas le MBA qui gagnera le plus mais celui qui gèrera le mieux les enjeux politiques et le pouvoir, ce qui prédit le mieux le salaire et la position hiérarchique. Vous n’avez qu’à observer autour de vous si vous travaillez en entreprise pour le constater.

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Je vais essayer de l’expliquer autrement. Vous connaissez peut-être un club de football de prestige (Comme le Futbol Club Barcelona). Ce club a des joueurs parmi les meilleurs du monde et c’est pour ça qu’il arrive à gagner des matchs. Imaginons que ce club de foot décide de changer son modèle de business et commence à affirmer qu’en fait ce n’est pas à cause de la qualité de ses joueurs qu’il gagne, mais à cause de sa capacité à entrainer et à convertir des gens avec du potentiel en stars du football. Les gens y croient et commencent à se battre pour y être admis, ils sont prêts même à payer des forfaits élevés pour être entrainés. Le club admet seulement les meilleurs, et ces joueurs effectivement gagnent des matchs. Sauf que ceux qui ont cru en eux-mêmes se sont entrainés sans payer des forfaits exorbitants et ont réussi à jouer dans des clubs de même prestige… et ont gagné la même quantité de matchs. Avec un MBA c’est pareil, si vous avez le talent pour entrer, vous avez le talent pour réussir sans lui. Il faut seulement que vous vous entrainiez à votre potentiel maximal.

LECTURE COMPLÉMENTAIRE : Les entrepreneurs atypiques, de Sylvain Bersinger.

Mais ce n’est pas tout. Une personne qui doit travailler 50 % de plus (disons 53 heures par semaine au mieux face aux 35 heures du reste) pour gagner 70% de plus (disons 60 000 € face à 35 000 €, par exemple) ne gagne pas plus en réalité. Ce temps supplémentaire est du temps incrémental de son énergie vitale, qu’elle ne pourra pas dédier à ce qui donne un sens à sa vie (en général ça pourrait être la famille, les amis, les passions, les loisirs, etc.). Elle remplira le vide avec des gadgets chers et inutiles, ce qui la rendra encore plus accro à la course. Les impôts qu’elle devra payer pour ce 70% incrémental seront beaucoup plus élevés, et avec ce qui reste elle devra payer son emprunt si elle a fait un MBA… encore une fois, faire un MBA n’est pas rentable. Vous me direz, peut-être, qu’un MBA gagne plus que 60 000 €. Et bien laissez-moi vous dire que dans les périodes où je gagnais plus que 60 000€, je travaillais beaucoup plus que 50 heures par semaine, j’étais beaucoup plus stressée, je dépensais beaucoup plus sans pour autant être plus heureuse, je payais beaucoup plus d’impôts, et j’avais le même niveau de salaire que tous mes collègues sans MBA qui travaillaient les mêmes heures que moi dans un poste similaire. Un MBA ne vous garantit pas un niveau de revenu supérieur.

  • Une meilleure employabilité, sécurité de travail et une prospérité à long terme

Oui, les MBAs ont un peu plus de chances de décrocher un poste que les non-MBAs, car les MBAs peuvent « certifier » une capacité de travail et de gestion du stress élevée. Ils décrochent souvent des postes stressants et bien payés. Mais, comme je l’ai déjà dit, il y a d’autres chemins plus rentables pour décrocher ce type de postes, si c’est cela qui vous intéresse.

Par contre ceux qui rêvent à la prospérité et à la sécurité à long terme sont très loin de les obtenir avec un MBA, ils vivent une illusion. La crise a laissé au chômage énormément de MBAs, et leurs certificats en lettres bleues ne les ont pas forcément aidés. La sécurité financière n’est plus une réalité de notre génération, et les MBAs ne sont pas l’exception.

  • Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas

La vraie raison pour laquelle un grand nombre de jeunes suivent ce type de formation n’est pas consciente. Ils rêvent de rendre leurs parents fiers, de devenir importants aux yeux des autres. Ils parlent de leur MBA en mettant leur poitrine en avant, leur menton levé. « Parce que MOI, JE… j’ai fait un MBA à la « Onestlesmeilleurs » Business School… ». Même pas un applaudissement, la dure réalité c’est que les gens s’en foutent la plupart du temps. Et même s’ils ne s’en foutent pas, même s’ils applaudissent… une chose est certaine, ils ne vont pas payer pour voir leur diplôme.

Il faut donc avant de vous engager dans ce type de démarche, que vous analysiez en toute honnêteté vos vraies raisons et que vous soyez franc avec vous-même. Cherchez au fond de vous. Si vous avez besoin de reconnaissance et si vous voulez l’acheter au prix d’un MBA, prenez conscience que ce que vous allez faire n’est pas un investissement mais une dépense, et à mon avis, une dépense qui ne vous apportera probablement pas ce que vous cherchez.

  • Des connaissances uniques

Si j’affirme qu’un MBA n’est pas un investissement rentable, ça ne veut dire en aucun cas qu’il n’a aucune valeur. Les connaissances qu’on en tire sont précieuses… pour l’entrepreneur. Mais l’étudiant qui sort d’un MBA n’a presque aucune chance d’investir dans la création d’une entreprise et le plus souvent il retrouve une place en tant que cadre d’une entreprise où il ne peut pas laisser entendre qu’il pourrait en savoir plus que son chef, sous peine de se prendre des bâtons dans les roues dans sa carrière. Au contraire, il est limité au potentiel de son patron. Par contre, les entrepreneurs malins qui ont confiance en eux investissent en leurs propres business et se forment selon leurs besoins. Josh Kaufman montre dans son livre et son manifeste « Personal MBA » comment on peut acquérir les mêmes connaissances que dans un MBA en lisant autour de 100 livres de business, un investissement de moins de 3 000 €. Un autre exemple est l’autoformation faite par Olivier Roland, qui s’est montrée très rentable. En fait Olivier gagne plus que n’importe lequel de mes anciens collègues de la business school :-). Tim Ferriss, auteur du Best Seller « La semaine de 4 heures », affirme quant à la nécessité d’avoir un diplôme d’une business school prestigieuse pour créer une muse (business automatisé) qui marche : « J’ai été là, et j’ai vu la destruction ». Moi aussi, je l’ai vue.

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Je vous invite à regarder ma video au sujet du livre Personal MBA : Comment vous PASSER de DIPLÔME avec le Personal MBA et l’entreprenariat 🙂:

Il est donc plus rentable (financièrement et personnellement) d’obtenir les connaissances dont on a besoin au moment où on en a besoin. Et j’insiste sur le fait que ces connaissances sont nécessaires, il ne faut surtout pas sous-estimer les conséquences de ne pas connaitre ce qui touche à son business… mais il faut les obtenir de la façon la plus rentable. Les grands gourous ont écrit des livres merveilleux, ils synthétisent des années d’expérience en 200 pages qui coûtent €20. Vous pouvez aussi lire les chroniques de ces livres sur ce blog, et ça ne vous coûtera rien ! Harvard vend ses « business cases » à moins de U$ 10 sur son site web. Des blogueurs professionnels proposent des formations de qualité bien ciblées à des prix abordables. Formez-vous si vous en avez besoin, mais faites-le sur mesure et en investissant d’une manière intelligente.

  • Le réseau

Social network futuristic touchscreenLes gens imaginent certaines business schools comme des clubs d’élite auxquels on peut seulement accéder en payant un forfait très élevé. Une fois qu’on appartient au club, énormément de portes s’ouvrent pour les membres. Mais c’est loin d’être comme ça. Si vous accédez à un MBA, le plus probable sera que vous allez rencontrer beaucoup de gens très intéressants… comme vous. Vous pourriez les rencontrer dans n’importe quelle soirée, comme le reste des gens, sans avoir besoin de payer autant. Mais vous me direz peut être que si vous aviez étudié à Harvard vous auriez peut-être rencontré des génies comme Zukerberg, le créateur de Facebook. Et je vous répondrais que si vous aviez suffisamment de connexions entre vos neurones pour obtenir 750 points à votre examen GMAT et être admis à Harvard, en plus des U$ 150 000 pour payer votre MBA, il se peut que vous n’ayez pas eu de toute façon beaucoup de problèmes pour rencontrer qui vous voulez. Et si vous ne les aviez pas, vous pourriez toujours rencontrer les gens qui vous intéressent en demandant de les rencontrer, ce n’est pas plus compliqué que ça. Les gens les plus intéressants sont ouverts à échanger avec des gens intéressants, ils ne demandent pas un certificat pour ça.

En plus, les contacts qui vous seront les plus rentables seront les contacts liés à votre projet professionnel. Il faut donc que votre réseau soit ciblé, et je suis convaincue que l’on peut le construire d’une manière intelligente. Je me suis servie du réseau de mon MBA, mais j’aurais pu construire un réseau aussi efficace ailleurs (et gratuitement !) Aujourd’hui, ça fait des années que je ne m’appuie plus sur le réseau du MBA, mes contacts les plus pertinents tournent autour de mon projet professionnel actuel. Et si vous pensez qu’en allant à la même école que celle des enfants des gens au pouvoir vous appartiendrez au club, désolée de vous décevoir, si vous n’y apparteniez pas avant d’aller à l’école, vous n’y appartiendrez pas après. Si vous méritez de les rencontrer et de compter sur eux pour votre projet professionnel, pas besoin de vous endetter, vous pouvez avec un peu d’effort provoquer les rencontres dont vous avez besoin.

Une réflexion finale

Ces derniers temps, j’ai pris conscience des scènes tristes auxquelles beaucoup de cadres, notamment les MBAs, sont habitués. J’ai encore des frissons quand je me souviens du regard du président de mon entreprise quand il m’a avoué qu’il n’avait pu voir ses enfants que 50 jours la dernière année. Nous étions par hasard face à face dans un restaurant étoilé sur une île de Stockholm, suite à une réunion des filiales européennes. Je sentais que le menu chic et l’extraordinaire vue sur la baie ne compensaient pas. Je me souviens aussi de la façon irrationnelle avec laquelle un collègue américain, MBA d’une très prestigieuse université des États-Unis, me demandait de faire l’impossible. Il était minuit et nous étions avec d’autres collègues face au temple de La Sagrada Familia, à Barcelone. Après 2 jours de réunions non-stop suivies du diner d’affaires, j’ai pensé que, comme il n’avait jamais été en Espagne auparavant, ça serait intéressant pour lui de faire au moins un petit tour nocturne en taxi. « Peux-tu essayer de demander dans ta langue qu’ils nous ouvrent les portes ??? Je ne serais probablement plus ici !!! » Il était comme un enfant que l’on fait descendre du carrousel contre sa volonté. Il avait pris conscience du monde merveilleux qui passait à ses côtés pendant qu’il était au travail (presque tout son temps !).

Mariana-ZanettiLa vie de beaucoup de MBAs ne leur appartient plus. Ils voient passer le meilleur que la vie a à offrir par la fenêtre d’un hôtel, d’un avion ou d’un train. Ils n’ont même pas conscience de ça, ils ont accepté il y a déjà longtemps les règles du jeu. Le plus triste pour moi c’est que beaucoup d’entre eux sont convaincus qu’ils doivent continuer à travailler autant pour pouvoir payer la même éducation à leurs enfants. Moi, j’ai été là, et j’ai vu la destruction. J’ai des plans pour changer de chemin, j’ai des livres pour changer de vie, et je prépare pour mon fils une autre éducation.

Mariana Zanetti., auteure du blog en espagnol www.dueno-de-mi-tiempo.com

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192 commentaires
  1. Excellent article, c’est très instructif et ça change radicalement du discours habituel. Bref ça m’ouvre les yeux sur la réalité d’un MBA et ça m’enlève bien des regrets.
    Merci mariana !

  2. Bonjour Mariana, bonjour Olivier, desole qwerty

    merci pour cet article et pour la mise au point de Mariana. J’ai personnellement fait un MBA et il m’a enormement servi tant sur les volets connaissances que reseau professionnel, car je l’ai utilise comme un outil de reorientation vers le conseil en strategie. Resultat j’ai tout simplement multiplie mon salaire par 4 du jour au lendemain – je precise que je faisais de la recherche au CNRS auparavant. Comme souvent les outils ne contribuent a la production de valeur que s’ils sont bien utilises. Et le MBA est bien un outil. Certains etudiants le considerent comme un but en soi mais cela ne change pas sa nature intrinseque. Les nouvelles formes d’apprentissage dont vous parlez par l’intermediaire des blogs et finalement des nouvelles approches marketing type PLF sont des illustrations de ce que le marche innove souvent plus que les centres d’innovation eux-memes. C’est pour cela que Google n’a pas ete cree par les leaders de l’informatique, Facebook par les leaders de l’internet des annees 2000 etc. Pourtant cela n’empeche pas que le MIT forme une quantite phenomenale d’innovateurs et que toute chose egale par ailleurs les salaires des MBA sont nettement au dessus de la moyenne.

    Enfin pour conclure, je dirai que comme l’immobilier, le MBA est un levier d’enrichissement mais tout comme un projet immobilier mal ficele peut faire perdre beaucoup d’argent malgre des efforts soutenus, il en est de meme d’un projet de MBA mal adapte. Olivier, je pense que cela est exactement pareil avec un blog, qui peut etre consommateur en temps sans ROI si on ne suit pas les conseils de blogger-pro par exemple 😉

    De mon cote je met en place un coaching pour les post MBA qui souhaitent faire du conseil en strategie et je considere que les blogs et nouvelles approches de promotion presentent un potentiel extraordinaire pour developper de telles activites tout en etant largement ignorees aujourd’hui dans mon domaine. Je referai un bilan tres vite de cette experience de lien entre ces deux mondes.

    Bon courage dans ta nouvelle vie.

    Haim

  3. Bonjour à Olivier et à Mariana!

    Votre article, et l’idée qu’il véhicule sont tout à fait d’actualité! Aujourd’hui, tout le monde semble croire que la réussite passe forcément par le MBA, et tous ces jeunes qui auraient pu créer des choses extraordinaires sans ce complexe sont totalement bloqués par de telles pensées et le manque de confiance! J’ai personnellement fréquenté une école remarquable que j’ai pu intégrer 2 années après mes promotionnels faute de bons résultats. Mais après l’énorme effort que j’ai du déployer pour me refaire, la grande leçon que j’ai pu tirer de cette expérience, après ma réintégration dans le cercle des érudits, c’est que de là où je me tenais, j’airais pu accomplir des choses tout aussi formidables qu’avec les compétences que j’ai présentement si seulement je croyais en moi! Mais ce n’étais pas le cas! Ma pensée me limitait totalement! Un conseil donc, libérez vos pensées et croyez en vous!

    Angahi!

  4. Merci pour cette article de grande qualité qui peut servir les gens comme moi qui n’ont pas encore défini leur avenir professionnelle. Personnellement, j’ai 18 ans et j’ai renoncer a entrer en école de commerce, j’ai entrepris un PMBA sur 2 ans en même temps, j’ai décider d’intégrer un BTS informatique un sujet qui me passionne et pour le quelle je me passionne.
    Merci Mariana pour nous avoir fait partager ton expérience qui peut faire gagner beaucoup de temps a tout le monde

  5. Oui cette notion ca fais longtemps qu’en France pas mal l’ont compris.

    A mon avis les MBA ont deux intérêts :
    – Se faire un réseau « haut de gamme »
    – Marquer sur un CV qu’on a fait un MBA ce qui aidera à trouver un job plus vite mas cela n’aidera que dans le monde salarié.

    Comme tu le soulignes bien dans l’article les entrepreneurs n’ont pas besoin de ce style d’école pour bâtir de bonnes et prospères entreprises.

  6. Bonjour Haim,
    Contente de voir que tu ne regrettes pas d’avoir fait un MBA, ton investissement semble avoir donné ce que tu attendais. En effet, le conseil en stratégie est peut être l’une des exceptions quant à la pertinence des connaissances apportées par un MBA, car on a besoin d’une compréhension globale du fonctionnement de l’entreprise. Par contre le conseil demande aussi un investissement de temps très élevé et à long terme il se peut que ce ne soit pas un projet intéressant pour beaucoup de gens. Une autre exception quant à la pertinence des connaissances est la direction d’une entreprise de taille au moins moyenne. Par contre, est-ce que l’investissement en temps et en argent est l’idéale? pas sure.
    En tout cas, comme tu dis, il faut bien évaluer son projet avant de l’entreprendre, et ce que je voulais c’était justement donner une vision pas très fréquente aux aspirants au MBA et les sensibiliser sur le fait qu’il ne s’agit pas seulement d’un projet financier mais aussi d’un projet de vie. Merci pour avoir apporté ta vision aussi.

  7. Angahi, j’adore ton commentaire! En effet, si seulement les jeunes (et les moins jeunes) croyaient en eux mêmes, il y aurait beaucoup plus d’idées innovatrices et moins de projets de diplômes « non adaptés ». Les promesses qu’on m’a fait à la business school ont été tenues, mais j’ai aussi constaté que j’aurais pu accomplir les mêmes choses, et même plus, si seulement j’aurais cru en moi et sans besoin de m’endetter. C’est l’expérience que je voulais partager.
    Mariana

  8. Guillaume,
    quand je suis arrivée en France je ne connaissais personne et j’ai entrepris une démarche réseau pour trouver un job. J’ai contacté des anciens élèves de la business school, mais ça n’a rien donnée, ils étaient très éloignes de mon projet. Par contre je ne me suis pas limité évidement au réseau du MBA et sans mettre mon diplôme en avant, j’ai pu construire un réseau ciblé « haut de gamme » comme tu dis en peu de temps et décrocher un job. J’ai simplement suivi les conseils du livre « Never eat alone » de Keith Ferrazzi (21€ sur Amazon… loin des 43 200€ payés par les étudiants du MBA)
    Par contre c’est vrai que certains employeurs font attention aux diplômes, mais je constate que ce critère est de moins en moins important, ce qui prime est la valeur apportée.
    Mariana

  9. Excellent article !!!
    Merci beaucoup pour ce partage d’expérience offert aux autres.

    Je noterais les quelques points suivants :

    – beaucoup de gens courent après l’argent sans valoriser leur temps. C’est à mon sens une des plus grandes erreurs de calcul qu’on puisse faire car votre temps n’a pas de valeur. Chaque seconde que vous passez à faire quelque chose est la dernière.

    – Lorsqu’on a été face à une situation très stressante ou très dangereuse, on a souvent l’impression que le reste se situe un échelon plus bas. Je pans que c’est le but du MBA. Mettre une pression tellement énorme sur les épaules des candidats que le reste leur paraitra simple et pas stressant. Le problème est que souvent, ces personnes perdent leur côté humain. Je sais de quoi je parle, je connais des personnes qui sont devenues comme ça.

    – je connais également des personnes qui veulent faire ça pour leur égaux, leur notoriété. Difficile de résonner ce genre de personne. Elles sont tellement déterminées à vouloir faire un MBA. Je ne suis même pas sûr qu’ils savent réellement pourquoi ils veulent le faire. Comme tu le dis, c’est quelque chose qu’ils ont accepté.

    Si vous voulez faire un MBA pour gagner plus d’argent. ne le faites pas. Il existe des moyens beaucoup plus simples et sécurisés pour gagner de l’argent.

    Finalement, je note ta remarque sur l’apprentissage au moment où on en a besoin. Je suis en train de démarrer un projet pour aider les autres à entreprendre et qu’ils puissent disposer des connaissances dont ils ont besoin au moment où ils doivent les implémenter.

    Le monde d’Internet nous offre tellement de nouvelle possibilités et de richesse que j’espère que les mentalités finiront par changer. Je pense d’ailleurs qu’elles changent déjà. Et c’est tant mieux 🙂

    Jérémy Goldyn

  10. Bonjour Mariana, bonjour Olivier,
    Quel bel article, je suis entièrement d’accord avec ce que tu écris – bravo pour ton excellent français, si tous mes compatriotes pouvaient le parler et l’écrire aussi bien…
    J’ai 60 ans et j’ai passé en e-learning voici près de deux ans un Master 2 en Ingénierie du Patrimoine pour les raisons que tu évoques. Résultat, personne n’a besoin de mon bac+5. Les chefs d’entreprise préfèrent enbaucher des jeunes qu’ils payent bien moins et qui n’ont pas de compétences supérieures aux leurs. Ce fut tout de même enrichissant… intellectuellement.
    Aussi pour trouver un job et gagner correctement ma vie, j’ai décidé – notamment en lisant des blogs tels que celui-ci ou encore ceux d’Aurélien Amacker ou Cédric Vimeux de devenir blogueur pro. Je viens de m’inscrire à la formation « Lancements Orchestrés » de Sébastien Le Markéteur Français et je suis celle de Christian Godefroy sur le KndleBankSystem (grâce au lien d’Olivier…) . Je vais donc créer mon entreprise et suis passionnée par ce que je découvre. Je n’ai pas encore de blog mayas l’équipe de Sébastien va le créer et je pourrai m’affilier!!!!.
    Bravo encore pour ton français et tes propos.
    Merci à toi et à Olivier (dès que mon blog est créé je reviens vers toi Olivier)
    Merci encore à tous les deux
    Amicalement
    Pascale

  11. Bonjour Mariana,

    Je suis titulaire d’un BAC +5 dans une école dite d’élite en France. Dès le premier jour après les classes préparatoires, j’ai compris que j’allais perdre 3 années de mon temps, que je n’y apprendrai rien, et que je ne serai pas riche à la sortie avec 40 000 euros bruts par an en guise de salaire (oui, je sais, c’est plus que la moyenne, plein de gens aimeraient gagner cela, etc… mais on est quand même obligé de trimer toute sa vie pour survivre). J’ai continué ce cursus uniquement pour faire plaisir à mes parents.

    Il est vrai que peu de personnes étaient prêtes à reconnaître au cours de leur cursus que cette voie ne menait à rien de bon. Je me demande même si certains s’en sont rendus compte entre temps, tellement ils sont convaincus de représenter l’élite française, alors qu’ils sont obligés de passer leur vie en étant 1 parmi 1000 dans une tour de la Défense, et n’ont pas beaucoup d’autres alternatives dans la voie dite classique. Ils pestent contre leur travail, leurs horaires, le fait qu’ils sont sous-payés à longueur de journée, leurs augmentations misérables mais ne font rien pour que cela change, si ce n’est un MBA. Et de retour du MBA, rien ne change.
    Pour ma part, je pense que l’éducation n’est un bon investissement que si elle est ciblée sur vos besoins pour réussir. Tout autre cursus ne fait que délivrer un bout de papier tout à fait inutile.

  12. je n’ai qu’une chose à dire : M E R C I

    ton article m’a permis de lire noir sur blanc ce que je pense depuis toujours concernant mes études, étant moi meme titulaire d’un BAC+5 école de commerce

  13. Bonjour Marina,

    tout d’abord, je tiens a saluer ton français, je ne suis as certaine de pouvoir faire un article aussi réussi en Espagnol, as tu appris le français en MBA?;-)

    Ensuite, sur la partie entrepreneuriale, je te rejoins, et j’irais même plus loin. Étant moi même entrepreneuse depuis une petite dizaine d’année , j’ai 2 croyances quand aux grandes écoles :

    1- Elle n’aident pas car elles pourvoient des informations sur la base de grosses entreprises et lorsqu’on a un projet, a la base , on le porte seul ou au mieux en petit groupe et avec peu de capitaux. Les solutions a mettre en place sont donc très différentes de ce qui peut être enseigné.

    2- Elles ont tendance a desservir. Jusqu’à récemment, je gérais une entreprise de construction de bâtiments solaires. Je n’avais fait aucune étude pour cela (j’ai le niveau bac) et j’ai rencontré pleins de jeunes créateurs sur le même secteur. Ceux qui sortaient de grandes écoles se sont tous plantés, pourquoi? Ils avaient des schémas mentaux sur la manière dont les choses doivent être faites qui les empêchaient d’être a l’écoute des besoin de l’activité. Toutes leur connaissances théorique les ont freiné dans la mise en place des projets , et au bout, ils n’ont pas avancés. et ce qu’il y a de terrible, c’est qu’ils ont tous fait le même type d’erreur. Cela signifie qu’ils étaient « formaté » , et ils prenaient tous la même direction. Moi, je crois qu’il faut avoir l’imagination et le courage d’aller là où les autres ne vont pas afin d’amener a l’économie et au marché une vision nouvelle qui peut coller a un besoin non satisfait.

    J’ai créé plusieurs business avec systématiquement cette approche et je ne me suis plantée qu’une fois ( la première boite) , quand j’ai suivi le troupeau. Cela m’a servi de leçon, depuis, je tente de créer des concepts novateurs et hors norme, ce que je n’aurais jamais put apprendre en MBA …..!

  14. Merci Mariana pour cet article éclairant. Avec une vision élargie cela nous aide à savoir ce que nous voulons vraiment, qu’est-ce qu’est vraiment la « rentabilité ». Il y a une chanson comme cela, dont les paroles sont « le jeu qu’on veut nous faire jouer »…
    Le trait commun que tu as avec Olivier est d’une certaine manière la recherche de la vraie liberté.

  15. Bonjour Mariana
    Je tiens tout d’abord à te féliciter pour ce brillant article,tant pour la pertinence des arguments que la fluidité de la logique des idées ainsi que de la langue, d’ailleurs on ne dirait pas que c’est écrit par une espagnole mais plutôt une française 😉
    En effet, j’étais jusqu’à il y’a quelques minutes, encore sous le charme du MBA, je ne comptais pas en faire bientôt mais j’en étais impressionnée, il faut dire que je ne connais pas en personne des titulaires d’MBA.
    Par contre, je suis tout à fait d’accord avec toi sur le point de l’auto-formation, sur le fait de profiter plus des expériences professionnelles pour apprendre plus, que la vraie valeur de la personne vient tout d’abord de lui même puis de l’extérieur, et surtout croire profondément que le travail n’est que le moyen d’avoir une meilleure vie, ce n’est pas toute la vie.
    Merci beaucoup pour cet éclairage, ce fut un plaisir de le lire. A bientôt.
    Sara

  16. Bonjour Mariana,

    Merci pour ce très intéressant article et ton français est très bon.

    J’ai aujourd’hui 43 ans, j’ai fait une école de commerce classée « moyenne » parce que à l’époque (début 90’s) c’était considéré comme sûr et certain qu’en sortant je ne serai pas au chômage. Ma mère voulait que je fasse ça pour échapper à la pauvreté, ça ne me disait rien, mais à l’époque j’ai obéi (je voulais faire sciences po, pas si éloigné).
    Bon, je n’aimais aucune des matières et j’ai été sauvée par la création d’une spécialisation RH. Mais pas par la Guerre du Golfe qui a crée un contexte économique très difficile pour les Jeunes Diplômés de l’époque! Alors, j’ai alterné chômage, CDD, chômage, Cdd… pendant 5 ans jusqu’à enfin trouver un Cdi (le graal!) dans une société où je me suis bien amusée et où j’ai fini par faire ce qu’à l’époque on ne nommait pas encore un burn out.

    En parallèle, j’avais démarré un cheminement thérapeutique qui finalement m’a emmenée vers l’exercice de ce métier de thérapeute (depuis 2005).

    Est ce que je regrette cet enchaînement? Difficile à dire. C’est sûr que je préfèrerai avoir eu accès à toutes ces informations et connaissances quand j’avais 20 ans, mais internet n’existait pas, mon milieu familial était classe moyenne hyper classique, alors…cela m’a aussi servi d’apprentissage et je connais de l’intérieur les difficultés et souffrances des êtres humains que j’accompagne.

    J’admire et tire mon chapeau à Olivier pour son dynamisme et son désir de transmettre et soutenir, ainsi que ses collègues d’internet, notamment Aurélien Amacker dont j’ai aussi suivi la formation.

    Il faut se dire, il me semble, qu’à tout moment de notre vie, il est possible de changer notre chemin, de l’enrichir et qu’il y a toujours un versant « prix à payer » mais quand on est conscient de ce qui nous motive, alors le « prix » est plus allégé.

    Bonne route dans ton chemin de vie et dans ce que tu transmets à ton fils.

  17. Bonjour Jérémy,
    Super ton commentaire sur le temps, justement mon blog s’appelle « maître de mon temps » (Dueño de mi tiempo)Avec le recul de mon expérience, je ne suis pas sure sur ton deuxième commentaire. Ça me fait penser à une histoire d’un auteur argentin traduit aussi en français, Jorge Bucay. Il y était une fois un monsieur qu’utilisait des chaussures deux tailles plus petites car son plus grand plaisir dans la vie était d’arriver chez lui et s’enlever les chaussures… est-ce vraiment nécessaire?
    Mais comme tu dis, il existent des moyens beaucoup plus simples (et satisfaisants!)de se faire de l’argent. Je te laisse pour terminer une phrase du livre « La méthode Google »: « Qui a besoin de l’université si on peut avoir Google? ». J’adore ce livre! Comme tu dis, avec internet le monde de l’enseignement devra forcement changer.

  18. Un article très interessant et plein d’idées innovatrices.

    J’ai bien aimé l’idée du Personel MBA initiée par Josh Kaufman, ainsi que l’idée de ne pas entreprendre un projet de formation avant d’en évaluer les besoins et les moments ou on en a besoin: ça devient plus rentable et on y tiendra plus.

    Un chaleureux remerciemment à Oilivier, Mariana et toutes les personnes qui nous ont éclairé l’esprit par leur partage d’expérience !

    Rachida

  19. Bonjour Marina

    Très bel article aussi bien dans le fond que dans la forme. Je ne suis pas MBA mais j’ai un BAC+5 en Agronomie doublé d’un doctorat j’ai toujours pensé qu’un MBA pourrait être une bonne base pour l’entrepreneuriat. Je me rend compte à travers cet article qu’il n’en est rien. J’ai particulièrement aimé l’idée d’apprendre ce dont on a besoin au moment où on en a besoin.

    Merci Marina et merci Olivier.

  20. Merci Pascale pour tes mots. Par contre je dois avouer qu’on m’a aidé avec mon français ;), je n’ai pas un français si bon que ça…
    Bravo pour tes démarches. Olivier et Sébastien font quelque chose que les Business Schools n’osent pas faire: garantir le résultat aux participants. Ces formations je ne les ai pas suivies, car je suis déjà formée en business, comme tu as pu constater 😉 par contre je ne doute pas de sa qualité et je vois parfaitement le business model qu’ils apprennent aux participants, c’est pour ça qu’ils peuvent arriver à donner une garantie de résultat. Je t’invite à donner à ses formations un sens pratique et à passer à l’action sans attendre la perfection où plus de connaissances. Ose! Lance toi! Si tu vois mon blog, il n’est pas parfait (il est même un peu pourrit pour certaines choses, hehehe, et je dois prendre beaucoup de cours de « titres » avec Olivier) mais je suis déjà en action et je me félicite! Fais de même!
    Bises

  21. Très sympa cet article dans lequel je me retrouve. Moi j'ai fait un Master à Dakar qui est très prisé mais comme le dit l'article, mes attentes n'ont jamais été comblées. J'ai plein d'amis qui gagnent mieux leur vie sans ce Master. ça donne à réfléchir vraiment. En tous cas, merci pour cet article qui nous ouvre les yeux.

  22. Magnifique constat. Merci pour ton acte de courage. ce n’est pas toujours facile de dévoiler ce mystère de diplomite qui est entrain d’etoufer la créativité et l’imagination de l’espèce humaine. j’ai toujours eu cette comprehension qu’il faut apprendre utile.
    Merci et bonne poursuite pour d’autres partages.

  23. Serge, j’adore la sagesse de tes mots! Ta phrase « 1 parmi 1000 dans une tour de la Défense » est géniale. Les clones sont des pièces de la machine de quelqu’un d’autre. Ces pièces doivent être de plus en plus précises et résistantes, mais elles ont de moins en moins la capacité de maîtriser leur propres vies. Ce n’est pas mon but de critiquer le système, mais de dévoiler quelques vraies règles du jeux pour inciter aux gens à oser d’être différents, à devenir maîtres de leur vies.

  24. Bonjour à toutes et tous,
    Je n’ai pas eu la chance de faire des études…et vos commentaires me laisse perplexe. Je peux vous dire que c’est très difficile d’entreprendre quand on est tout en bas de l’échelle sociale. J’ai raté la formation de Sébastien par manque de moyens financiers. Par contre j’ai pu suivre celle du KindleBankSystem et j’y ai appris beaucoup de choses. Les livres ne sont plus un mystère. Je suis en action permanente pour arriver à atteindre l’objectif que je me suis fixé: entreprendre pour apporter aux autres. Mais revenons aux études. Ne vous plaignez pas de votre chance. Profitez-en pour aller beaucoup plus haut, voir plus loin. J’espère qu’un jour je pourrais mettre en place un partenariat avec des gens comme vous.
    Bien cordialement
    Jean-Marc

  25. Merci Mariana pour tes encouragements. Je me suis inscrite à ta newsletter:-)) comme ça en plus je me remets à l’espagnol !!!et t’enverrai le lien vers mon blog dès qu’il sera prêt. L’équipe de Sébastien se charge de le mettre en place.
    A bientôt
    Bises
    Pascale

  26. Bonjour Mariana,

    Excellent article. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les études en France. L’entrepreneuriat est effectivement le moyen de gagner un revenu illimité. Comme salarié, notre revenu dépendra toujours de quelqu’un d’autre.

    A bientôt !
    Millie

  27. Bonjour Mariana,

    Je suis 100% d’accord avec toi avec tous tes propos. J’ai fait une année en école de commerce et honnêtement, l’enseignement était BIDON par rapport au 6000 euros de frais de Scolarité.

    L’école se nomme EUROMED MANAGEMENT à Marseille.

    Bref, j’ai honte que mes parents ont payé ce prix là pour la médiocrité de l’enseignement.
    Mais le problème, tu te vois mal dire à tes parents « Hé, tu vois l’école ou t’a versé 6000 euros, est bien, c’est de la grosse merde l’enseignement,… »

    Tu m’as compris.

    C’est incontestablement la PLUS GRANDE ERREUR de ma vie pour l’instant à 22 ans.

    Dès fois, j’ai du mal à accepter cette ERREUR MONUMENTALE. 🙁

    Bref, grâce à des personnes comme Olivier,…j’ai compris l’élément indispensable d’utiliser ses capacités pour réussir dans la vie. Le blogging est une excellente alternative.

    PS : Ton article est d’un REALISME INCROYABLE. C’est l’un des meilleurs que j’ai lu de toute ma vie.
    Merci Mariana pour tes propos très juste.

    Ne faites pas d’école de commerce, vous allez payer dans le vent, utilisez plutôt votre potentiel qui est grandiose pour réussir. 🙂

    Je vous laisse vérifier par vous même mais stoppé l’hémorragie comme moi au bout d’un 1 an. 🙂

  28. Je ne suis pas un MBA’s, j’ai juste terminé mes études universitaires et j’ai commencé à travailler dans une entreprise comme jeune cadre.
    J’ai terminé ma carrière comme Directeur Administratif et financier. Je ne me plains pas. Mais, j’avais toujours un regret de ne pas avoir poursuivi mes études pour un MBA.
    Votre magnifique article à tout point de vue, bien m’apporter en quelque sorte une certaine consolation.
    Félicitation pour votre honnêteté intellectuelle et votre franchise.
    J’espère que cet article ne sera pas le dernier.

  29. Merci à toi Claire. Après ta prise de conscience, il ne reste qu’à passer à l’action pour poursuivre ses rêves.

  30. Caroline
    Merci pour tes compliments sur le français, je l’ai appris en arrivant en France de la façon la plus rentable : en lissant quelques livres en me lançant à parler (Et j’ai eu aussi un peu d’aide pour l’article, je l’avoue)
    Je voulais faire le point concernant le MBA. Je ne suis par une experte du système éducatif français (je souvent dis que je suis un BAC + je-ne-sais-pas-combien-mais-apparemment-beaucoup), mais le MBA n’est pas un Bac + 5 mais un master qu’on fait après ses études universitaires. On y reçoit une formation de qualité, qui est loin des études formatées qu’on reçoit à l’université. Normalement les écoles de commerce les plus prestigieuses (ou même pas) proposent aussi des MBAs, mais il y a des business schools qui ne proposent pas d’études universitaires. Dans un MBA on apprend à penser aux business avec plus de critère, on apprend aussi à proposer des solutions créatives, avec une vision globale du fonctionnement de l’entreprise, mais plutôt orientée aux grosses boites. Par contre on peut presque rien faire avec toutes ses connaissances si on reprend un poste de cadre dans une structure hiérarchique. Et si on a le projet d’entreprendre, est-ce que cela est justifié de dépenser une telle quantité d’argent ? J’ai un collègue parisien qui a quitté son job pour monter sa boîte. Il a eu beaucoup de succès, sa boite atteint déjà une taille moyenne et il a du mal à gérer sa croissance. Il s’est inscrit dans un MBA de prestige où il va utiliser toutes les connaissances acquises immédiatement. Il se peut que se soit un bon investissement, car il déteste lire des livres et avec son sens de business il a su négocier une remise du master et c’est sa propre boite qui paye, et il a un besoin urgent de compétences en business. En plus je le connais, il a un profil 80-heures-de-travail-par-semaine. Mais est-ce que le MBA c’est le seul moyen d’obtenir les connaissances dont il a besoin ? Certainement pas. Et comme toi, comme ma mère, entrepreneuse à succès, comme Olivier, ceux qui auront la clef du succès seront ceux qui oseront « aller là ou les autres ne vont pas »
    Bon, ceci étant dit, ce n’est pas mon but sauver le prestige des business schools, mais il fallait clarifier la différence entre un MBA et un Bac + 5.
    Merci pour partager ton expérience

  31. Merci pour ton commentaire. Je ne pense pas qu’on pourra changer les règles du jeu, mais il faut bien les connaitre et les comprendre, et c’est tout à fait possible jouer le jeu de la vie avec nos propres règles.
    La vision de liberté d’Olivier c’est ce que m’a fait penser qu’à son blog pour publier cet article.

  32. Bonjour Sara,
    merci pour tes compliments. En fait j’écris cet article pour les gens comme toi, parce que j’ai été moi aussi à l’époque impressionnée par le MBA et les études sérieuses que me montraient que ces diplômés gagnaient plus et avaient plus de succès. Je suis ravie d’avoir pu t’aider dans la réflexion sur ton avenir professionnel.

  33. Alexandra,
    Moi aussi j’aurais aimé qu’on me montre d’autres chemins, mais je ne les connaissais pas et il n’y avait pas suffisamment d’information sur Internet à l’époque. C’est pour ça que j’ai décidé d’écrire cet article. Tous les chemins ont un péage, c’est clair. Mais si on a au moins la carte (ou un GPS :)) on peut choisir le meilleur chemin pour arriver là où on vaux aller. Et des fois on n’arrive pas par le chemin que l’on nous montre…
    Merci pour tes bons souhaits.

  34. Bonjour Koffi,
    En fait le MBA est une excellente base pour l’entrepreneuriat… trop excellente et beaucoup trop chère! Et la plupart des candidats au MBA n’aspirent qu’au monde salarié. Et même s’ils aspirent à la création d’une entreprise, la plupart doivent d’abord payer leur dette et se plongent dans des postes des cadres. Comme je le dis ci-dessus, il se peut que le MBA soit un projet rentable si on a besoin de gérer une entreprise au moins d’une taille moyenne au moment où on fait les études. Les business sont comme une machine, il faut que toutes les pièces soient mises au point pour qu’elle puisse prendre de la vitesse et être rentable. Un MBA donne des outils théoriques et pratiques pour bien comprendre tout ce qu’affecte à un business… des outils que les entrepreneurs malins obtiennent de la façon la plus rentable: en lissant des livres, en faisant des formations adaptées aux besoins du moment, en échangeant avec des collègues, en se lançant dans l’aventure et en apprenant de l’expérience. En fin, comme dans le constat de Caroline, ce sont les entrepreneurs malins, concentrés à apporter de la valeur aux autres, ceux qui font avancer leur business et l’économie. Merci 🙂

  35. Je viens de finir l’ouvrage récapitulatif de Mintzberg sur le management dans les organisations, cela rejoint parfaitement le point de vue défendu ici avec raison. Mintzberg va même jusqu’à affirmer que mettre à la tête des entreprises des MBA est en train de nous conduire vers la catastrophe. J’en profite pour mentionner un autre ouvrage que j’ai trouvé fantastique, celui qui s’appelle Liberté et Compagnie!

  36. Bonjour Jean-Marc,
    L’article et beaucoup de commentaires sont axés sur les attentes et les possibles alternatives à l’éducation formelle, car il y a des alternatives plus utiles, plus intéressantes et plus rentables. Evidemment que si l’alternative est de ne pas se former du tout, il est préférable d’obtenir au moins un type de diplôme.
    Je suis désolée de lire que vous n’avez eu la chance de faire des études, car personne sans études pourra s’en sortir dans le monde d’aujourd’hui. Par contre n’importe qui pourra réussir sans un diplôme! Je sais ce dont vous parlez quant vous dites que c’est difficile d’entreprendre quant on est tout en bas de l’échelle sociale, car j’ai grandi avec quelqu’un qui est un exemple de ça. Ma mère est née dans une petite ville perdue au milieu de la Provence argentine, loin du bien être des riches pays européens. Sa mère l’avait abandonné chez sa grande mère et personne pouvait lui payer des études. A 12 ans elle est partie toute seule de chez sa grande mère vers la grande ville de province à faire des études religieuses, le seul moyen pour elle de s’offrir une éducation. Un prête qui manquait de vocation a voulu profiter de sa vulnérabilité et elle a du partir à Buenos Aires sans rien dans les poches… et l’histoire continue comme ça, un mari qui part, etc, etc, etc. Mais je vais vous raconter la partie de l’histoire sur laquelle elle s’est focalisée: Elle a créé plusieurs entreprises, elle s’est formée sur ce dont elle avait besoin, et elle a réussi a se faire une petite fortune, a voyager partout dans le monde, le tout en travaillant jusqu’à 17h et en prenant 3 mois de vacances par an. Laissez-moi vous inviter à ne pas vous focaliser sur vos limites mais sur vos forces, et a vous plonger dans les opportunités qui vous croissent. Moi personnellement je ne me plains pas, c’est mieux d’avoir fait ces études à ne pas avoir étudié du tout, mais ce n’est pas mieux d’avoir dépensé une fortune dans une éducation que j’aurais pu avoir avec quelques euros en amendes pour me garer face à une bibliothèque publique. Vous êtes dans le bon chemin, continuez comme ça, vous n’avez besoin d’un diplôme, mais il faut que vous y croyez aussi.

  37. Merci Millie, le passage salarié-entrepreneur n’est pas toujours évident pour tous, mais je suis convaincue que l’entrepreneuriat est la meilleure façon de gagner sa vie.

  38. Wow! Un des meilleurs que tu as lu dans toute ta vie! Je suis vraiment flattée 🙂
    Par contre (et je ne vais pas paraître un dinosaure, mais je dois le dire quand même) si vous ne faites pas d’école de commerce assurez-vous de bien identifier la valeur (à long terme) de l’alternative que vous allez choisir, car ce n’est pas mieux d’avoir des outils médiocres pour s’en sortir dans la vie que d’avoir un diplôme médiocre. Des fois l’université apporte une discipline et une structure qu’on n’arrive pas à se procurer par nous mêmes. Ce n’était pas le cas pour Olivier par exemple, je suis convaincue que l’école de commerce l’aurait enfermé et aurait limité sa créativité. Mais il a par contre crée une entreprise que l’a forcé à se structurer. Si vous aspirez à être comme lui et vous avez soif d’aventure et de connaissances, il se peut qu’entreprendre et s’auto former soit tout à fait la meilleure alternative pour vous. Mais si vous nous savez pas quoi faire de votre vie, il se peut qu’en attendant, des études universitaires soient la meilleure option.

  39. tout d’abord je tiens à te féliciter pour la qualité irréprochable de rédaction ainsi que pour la richesse du contenu,vraiment vous jouissez d’une audace incontestable de pouvoir révéler et évoquer ce sujet qui nous a éclairci tant de choses sur le diplome MBA prétendu préstigieux. JE je n’ose pas dire le contraire mais quand meme je reste pérsuadé que toute formation quoi quelle en soit demeure uniquement un outil et non plus le but en soit, pour se réaliser et atteindre ses objectifs il s’armer de la foi et la détermination.
    cordialemnt

  40. Mohamed, surtout pas de regrets! vous avez fait une carrière extraordinaire, avec un MBA vous l’auriez ralentie d’au moins un an et vous auriez plusieurs milliers d’euros de moins dans la banque! Par contre lire de temps en temps un livre de la liste du personal MBA pourra vous apporter de quoi impressionner votre chef 🙂
    Je ne sais pas si celui-ci sera le dernier, mais en tout cas ça a été une super expérience d’écrire sur un blog d’une telle notoriété (en fait c’était mon premier article publié sur un blog outre le mien, et mon premier article en français aussi), le contact avec les lecteurs comme vous a été extraordinaire 🙂
    Mariana

  41. Merci Delmia! C’est à chacun de choisir son destin, et j’espère que mon article apportera une nouvelle vision pour le faire.

  42. Je vous laisse un message d’un lecteur du blog d’Olivier qui a écrit sur mon blog:

    BAUD-LAVIGNE Jean-Noël on 16/06/2012 at 23:31 said:
    Bonjour Mariana,
    Ton message sur le Blog d’Olivier ROLAND m’a interpellé et j’ai cherché ton Blog pour te féliciter pour ton courage:
    1) d’avoir écrit en français (pardon pour mon commentaire aussi en français, mais je ne connais pas un mot d’espagnol hormis “Ollé”). Pour une étrangère, ton style est captivant et ton commentaire se lit comme un roman.
    2) d’avoir osé dénoncer un système: je ne connais rien au MBA, ni même la signification de ce mot barbare! Mais on imagine vite qu’il s’agit d’une filière bien rentable pour les organisateurs et encore plus pour les employeurs à l’affût de ceux qui sont sagement dressés pour s’investir corps et âme dans la future entreprise!
    3) d’avoir su réagir et de participer à l’ouverture de conscience des humains, y compris dans le monde du business!
    En comprenant les Lois de la Vie, on cherche forcément à s’affranchir de l’esclavage programmé par toutes les multinationales.
    Merci pour ta contribution et encore bravo pour ta maîtrise du français.
    Jean-Noël

    Reply ↓

    Mariana Zanetti
    on 17/06/2012 at 09:59 said:
    Bonjour Jean-Noël, (traduccion al español mas abajo)
    Merci pour ton message, ça me rassure et ça m’encourage!
    En fait je ne voulais pas forcement dénoncer le système, mais sensibiliser les aspirants au MBA que même si ce qui dissent les business schools est vrai, ce type d’études peuvent les amener à une vie qui n’est peut être pas celle dont ils ont rêvé. Par contre il y a toujours des diplômés contents de leur diplômes, et je ne cherche pas à les critiquer. En tout cas, je suis d’accord avec toi, MBA est un mot barbare!
    Les commentaires sur le blog d’Olivier seront bientôt ouverts, tu pourras y poster à nouveau si tu veux
    Mariana

  43. Je prends note de ces ouvrages. J’avais déjà entendu parler de cette théorie de l’origine de la crise, et elle ne me semble pas du tout improbable… l’éthique et le développement durable ne sont pas des matières qu’on ne voir pas en profondeur au MBA, bien qu’on en parle.

  44. MERCI, MERCI pour cet article (et merci à Olivier de le relayer sur son merveilleux blog). J'appartiens à une "race" très particulière. Je suis un autodidacte peu scolarisé qui coache des consultants dans les "top" firmes de conseil en stratégie. J'y retrouve une des racines du complexe d'imposture de mes "petits": ils savent que leurs prestigieuses études sont une imposture et ils n'ont aucun lieu (sauf le secret du coaching) pour le dire. J'ajouterai que ses études sont les temples de la valorisation de la pensée rationnelle et scientifique; ainsi beaucoup sont complexés à l'idée d'avoir une vie intérieure spirituelle et du coup, ils se l'interdisent et ils baladent sans cesse un grand vide intérieur.
    Enfin, ce genre de métier et d'études est souvent néfaste car il apprends à devenir super bon pour repérer ce qui ne va pas dans les "business cases" et pour rêver une solution de remplacement tellement belle qu'elle en est quasiment irréaliste. Total ils deviennent des spécialistes pour entretenir une liste de "défauts" qu'ils se trouvent eux même et pour se désirer différents d'une manière irréaliste. On en arrive au paradoxe qu'ils sont vus partout comme le summum de l'élite et qu'au fond d'eux, ils se sentent nettement inférieur au commun des mortels.
    Je ferai connaître votre article et je vous envoie encore une fois toute ma gratitude à tous les deux.
    Stéphane

  45. Bonjour Mariana et Olivier,

    Je ne suis pas du tout d´accord avec cet article… pour résumer, j´ai fait un MBA en finances et je peux dire que cela sert énormément!
    Je le sais car j´ai fait la fac et aussi une école de commerce! J´ai même étudié a l’ étranger. Je vais donc vous parler de ma propre expérience.
    La fac c´est gratuit, ok! Mais les cours son ennuyeux, basés sur des théories économiques déppasées. Les profs vous parlent de business alors qu´ils ont toujours été prof dans leur vie et n´ont jamais mis les pieds dans une société…. et puis vous êtes un numéro parmis d´autres. En sortant de la fac (BAC +5), une bonne amie à moi a travaillé 3 ans comme caissière avant de trouver un boulot.
    Une école de commerce est payante, ok! Par contre, les cours sont beaucoup plus concrêts, les professeurs sont souvent des professionnels d’ entreprise. Il y a beaucoup de stages à faire (à la fois en france et à l étranger). Pour moi, il faut considérer les cours comme des conférences données par des profesionnels en entreprise. Il y a bien des personnes qui sont prêtes à payer des formations sur 2 jours à 2000 euros. Bref, dans ses écoles, on vous donne les bases.
    J´ai aussi suivi des cours dans une business school a l’ étranger et le niveau était très loin de celui des écoles francaises. En france, on a une vue globale sur chacun des domaines de l´entreprise (marketing, communication, RH, Vente…) avec une spécialisation. A l´étranger, les personnes se spécialisent directement dans un domaine. A la fin de mon école de commerce, mes compagnons ont mis entre – 6 mois (ils étaient embauchés dès leur début de stage de fin d´année) à 6 mois pour trouver du travail.
    Par contre, il est vrai que tout le monde sort avec les mêmes bagages. Ce qui va faire la différence, ce sont les expériences, le caractère et les relations de chacun. Cela dépend aussi de la spécialisation. Il y a des secteurs assez bouchés tels que RH, Communication ou marketing. A l´inverse, il y a des secteurs avec beaucoup d´offres. Dans ma spécialisation en finances, les entreprises sont venues directement nous chercher.
    Enfin, on me parle de Zuckerberg et lá encore j´ai mon mot à dire. Il ne faut pas confondre éducation et école de la vie. Comme dirait Robert T. Kiyosaki, l’école vous apprend à être salarié. Les parents disent : tu dois faire des bonnes études pour un travail bien payé. On ne vous dit pas, il faut étudier pour créer ensuite votre entreprise. Une étude a en effet démontré que les hommes les plus riches du monde sont partis de rien et n´ont pas fait de grandes écoles. Par contre, les études ne disent pas que ces personnes, pour en arriver lá, ont du participer à des conférences et suivre des cours pour avoir certaines bases.
    Pour conclure, une derniere chose : en france, les seules études payantes sont les écoles de commerce. A l étranger, pour faire de bonnes études, tout est payant depuis la maternelle, primaire, college, lycée…. jusqu´aux écoles; et le niveau est loin de nos bonnes écoles francaises. Le seul point négatif de nos écoles, c´est qu´on apprend les langues étrangeres un peu tard.
    Pour conclure, je vous donne mon point de vue qui a totalement changé avec mon expérience, car en entrant dans mon école de commerce, j´étais le premier à la critiquer!

  46. Hello Mariana, bravo pour l’écriture de cet article en français !

    Je suis 100% d’accord avec toi sur tous les points évoqués: un MBA ça coute très cher en temps et en argent et le retour sur investissement n’est pas toujours assuré.

    OUI il est possible de se former soi-même

    OUI il est possible de se faire un réseau de dingue

    Par contre je voulais pondérer en rappelant qu’on peut faire une belle opération avec un MBA. J’ai une amie américaine qui a fait la Harvard Business School, à l’époque elle a du remprunter 200 000 dollars à l’époque mais maintenant elle bosse dans une multinationale française pour plus de 200 000 dollars de salaire par an et elle n’a pas l’air de bosser plus que ça (je l’ai vue il y a quelques semaines et elle me disait s’ennuyer).

  47. Cette vision est intéressante car elle est à contre-courant.
    Cependant, en France, on aime toujours et encore la culture des élites et des grandes écoles, et le MBA en fait partie. Et ça continue à marcher notamment auprès des recruteurs. C’est hélas une réalité.

  48. Si sur le plan personnel gagner 5000 euros ou plus par moi grâce à un blog est très bien, il ne faut pas se leurrer. Blogguer ne fera jamais pousser le blé ou produire nos chères tablettes et Iphones.
    On ne peut pas mettre tout le monde à blogguer ou créer sa propre entreprise. Et même si on le faisait, il faudrait bien un jour créer une institution qui forme les gens en masse, par exemple des universités ou des écoles de commerce/ingénieur, avec des programmes comme des MBA.

    Ensuite, un MBA ne gagne pas 60000 euros. Ceux qui se débrouillent bien et qui font de la fiscalité partent aux US et gagnent des tonnes de pognon.

    Certes, ils travaillent 15 heures par jours, mais en quelques années ils ont l’opportunité de se bâtir un réseau de relations et une fortune. Après, ils ont un libre arbitre et peuvent choisir de continuer ou pas.

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet article. Si certains ont réussi sans MBA et même sans Bac, ce n’est pas une raison pour ne pas vouloir faire d’études.
    Ce discours

  49. Bonjour Stéphane, merci pour vos commentaires.
    Beaucoup des gens ont suivi le chemin de « réussite » que l’on a montré sans se poser des questions. Beaucoup d’entre eux ont monté à une échelle pour se rendre compte qu’elle était appuyée dans le mur incorrect. Je vous invite à voir le trailer de ce documental, il est en anglais, mais il va vous plaire 🙂
    http://www.kickstarter.com/projects/cranktank/im-fine-thanks

  50. Bonjour Gregory,
    Je ne trouve pas dans l’explication de votre désaccord beaucoup de points en conflit avec ce que je dis. Voilà ce que je ne dis pas dans mon article:
    -Je ne dis pas qu’un MBA sert à rien, mais qu’il est probablement très cher par rapport à ce qu’il apporte
    -Je ne dis pas que la qualité des cours est médiocre, tout au contraire, bien que je n’approfondi pas, elle est excellente.
    -Je ne dis pas que ne pas faire des études est mieux que d’aller à l’école de commerce (votre amie cassier a bien fait de faire au moins l’école de commerce)
    -Je ne mets pas le bac+5 à l’hauteur d’un MBA, et je ne parle pas du BAC+5 dans mon article.
    -Je ne compare pas la qualité de l’enseignement dans les différents pays, ce n’est pas le sujet de mon article, même si je suis étrangère.
    -J’affirme que l’employabilité d’un MBA est supérieure que celle d’un non MBA.
    Je vous invite à relire l’article et à poster un nouveau commentaire si ça vous intéresse.

  51. Merci Aurélien. Le marché américain est différent que l’européen, et en effet les salaires sont supérieures mais l’état couvre biens moins de dépenses (santé, éducation, etc) Pour mon « application » au MBA j’ai eu l’aide d’un collègue MBA de Harvard justement, c’était notre entreprise qui lui avait payé les études (c’était l’époque où les entreprises croyaient encore qu’il était rentable de le financer!) Il partait à 18 h tous les jours, mais il le faisait avant d’aller à Harvard. Il affirmait aussi qu’il n’avait pas pu se faire des amis anglophones et que son réseau était limité aux hispanophones (point pour mon argument sur le réseau!)
    Je ne raconte pas mon histoire dans l’article; Aujourd’hui je n’ai pas le salaire MBA européen typique car je ne m’investie pas comme ma chef ou ma présidente, et elles n’ont pas de MBA mais travaillent et voyagent beaucoup, et moi je m’ennuie énormément comme cette amie à toi. Mais je pense que ce n’est pas le MBA qui a fait ça, comme dans les cas de mes chefs, ce n’est pas le MBA qui paye leur bons salaires mais sa capacité de s’investir davantage! Il y a des exceptions quant à la rentabilité d’un MBA, bien sur, ce sont des formations de qualité… mais je constate que les exceptions sont plutôt l’exception.

  52. Merci Marina pour cet excellent article.
    J’ai bien envie de partager ton lien sur mon propre blog ! Et bravo pour ton français ! Tu arrives à exprimer des idées profondes dans une autre langue, c’est vraiment génial!

    Pour revenir à ton article, le problème que tu soulèves se généralise très bien au-delà du MBA. Je pense par exemple à toutes les formations que l’on peut faire après son diplôme principal (double-diplôme, masters spécialisés ou master of science…). Je pense aussi aux personnes qui investissent des années de prépa en France pour atteindre les meilleures écoles parisiennes…
    Personnellement, j’ai fait une grande école d’ingénieur, mais j’ai fait le choix de rester en province et de ne pas prendre la plus prestigieuse. Avoir un bac+5 dans un bon établissement m’a quand même beaucoup apporté: l’école est une sorte d’incubateur dans lequel j’ai mûri et où je me suis révélé. Mais je suis content de ne pas avoir investi plus de temps, d’argent ou d’effort. Une fois en entreprise (un grand groupe aussi), j’ai vu trop de personnes ayant fait ces investissements qui perdaient leur vie au travail (trop d’heures et trop de pression), sans s’en rendre compte. C’est vraiment triste à voir… Toutes ces croyances, toutes ces oeillères, ce manque de jugement et de créativité, pour un salaire horaire très mauvais à ce niveau d’intelligence là… bref, du coup j’ai moi aussi décidé de quitter ce monde de fou pour entreprendre et vivre la vie tel que je le voulais!

  53. Je voudrais aussi ajouter qu’on semble critiquer les personnes qui sont salariées et valoriser l’entrepreunariat. Mais nous sommes dans un monde de polarisation, et sans salarié, l’entreprise arrive vite à ses limites…
    Il manque une juste reconnaissance de la valeur humaine dans le monde de l’entreprise où tout n’est pas à jeter, quand même!

  54. J’ai fais un MBA et je donne des cours dans des MBA aujourd’hui. Je considère que si tout n’est pas faux dans l’article, l’argumentation s’articule autour d’une prémisse fausse, présente au début de l’article. Vous dites en gros que plutôt que faire des études il faut faire du conseil en stratégie. Or, sans l’équivalent d’un MBA, il n’est pas possible d’en faire, d’abord par manque de compétence (je ne suis pas ingénieur en electronique et don ne peut pas inventer de nouveaux circuits électronique-) et par manque total de crédibilité (personne ne me fera confiance). Je travaille pour des entreprises dont beaucoup ont des difficultés. Pourquoi ? Car elles n’ont pas les compétences techniques business suffisantes pour prendre les bonnes décisions, il leur manque l’équivalent d’un MBA… Si je suis d’accord avec l partie de l’article expliquant la vie de merde que se forgent les étudiants qui veulent des postes à responsabilité, il ne faut pas oublier qu’il existe une très grande majorité de français qui travaillent beaucoup, voient peu leurs enfants et ne gagnent pas beaucoup d’argent…

  55. Bonjour Mariana

    Un joli pavé dans la mare qui sert d’avertissement ou de mise en garde à tous ceux qui veulent se lancer dans cette aventure. Je dois avouer que j’ai du rechercher pour savoir ce qu’était un MBA. Je ne connaissais pas ces écoles. Du moins je nommais cela business school.

    J’ai toujours pensé que sortir des études à 30 ans était une perte de temps. L’auto-formation est bien plus ingénieuse pour ceux qui s’en donnent la peine.

    Avec cet article, tu vas certainement susciter de nouvelles vocation d’un côté, et changer le cursus scolaire d’autres.

    Merci pour cette analyse très détaillé et très instructive.

    Thierry

  56. Merci Marina et Olivier.

    En fait n’oublions pas du tout que formation prestigieuse ou pas ce n’est jamais le diplôme qui compte mais plutôt vos aptitudes et votre intelligence pour réussir dans la vie, ou concevoir de bonnes choses après votre formation.
    Une formation MBA ou AUTRE est faite pour vous permettre d’avoir des idées qui peuvent optimiser votre qualité de vie. Ce que Marina a appris dans sa formation de MBA es ce que tout le monde connait celà ? A elle et aux autres titulaires de MBA ou AUTRES diplômes dis de haut niveau d’avoir des idées de haut niveau faisant monter le haut niveau de la qualité de vie des êtres humains sur terre. C’est ce qui compte et on a pas forcément besoin de diplôme pour cela même un artisan qui n’est jamais allé à l’école doit savoir cela et peut être capable de déposer un brevet sur un outil qu’il a eu l’idée de concevoir parce qu’il est artisan. Un titulaire de MBA doit lui aussi avoir l’idée d’optimiser ou créer quelque chose en conséquence de sa formation de MBA. Es ce que avoir un MBA empêche d’innover dans le domaine du MBA ou dans le domaine des Business Administration ? ça peut même donner l’idée de création.
    En fin de compte c’est votre intelligence naturelle qui compte et doit savoir exploiter ce que votre diplôme vous apporte ou pas.
    Sans cela on peux dire qu’un diplôme ne sert à rien.
    Marina ne te décourage pas de ton MBA; je te donne même une belle idée : Sur un de tes sites web pense à installer des techniques d’ administration applicables à nos entreprises d’aujourd’hui et surtout cherche à t’inspirer de ce que tu as appris en MBA par un de tes profs de MBA, il doit y en avoir au moins un qui t’a donné une belle idée de techniques commerciales …
    Mais côté salaire tu as vraiment raison, ce n’est pas parce qu’on a fait un MBA ou autre qu’on va toucher plus que les autres.
    J’ai pas fait de MBA mais de l’ingénieurie mathématique, et je suis toujours à l’affût pour trouver une occasion d’appliquer mes maths à la vie de tous les jours pour que tous les êtres vivant puissent en profiter, par exemple tu me donnes l’idée de faire un logiciel de sondage sur les satisfaction des diplômés … Je le ferai pas parce que je suis déjà occupé à d’autres logiciels mais je te le dis pour que tu vois qu’après n’importe quelle formation acquise il faut s’en inspirer pour avoir des idées utiles et c’est la même chose pour les MBA et les artisans sans formation.
    Allez vie donc ta vie d’aujourd’hui comme tu en as envie sans t’occuper de ton MBA, et le jour qu’une occasion de gagner ou créer dans la vie vient devant toi, si c’est ton MBA qui te donne la bonne idée profites en . On peut pas dire que le MBA te donnera jamais une belle idée, tu as déjà commencé à avoir l’idée de dire que le MBA n’est pas forcément le diplôme rentable, et ça c’est grâce au fait que tu as un MBA toi même, si tu n’avais pas de MBA peut être que tu n’allais jamais savoir. Merci de nous avoir appris cela et félicitation pour avoir franchi les étapes du MBA. Tu nous fais déjà profiter de ta formation; que Dieu te bénisse et continue à te donner des idées venant du MBA et AUTRES, afin d’améliorer ta qualité de vie et la notre.
    Brice
    Xovalys
    Marketing – Le premier
    business modèle du Marketing en ligne

  57. Bien l’article !

    Juste pour affiner, par rapport à mon expérience, 2 trucs à partager :

    1) J’ai enseigné 4 années en école de commerce (Sup de Co) et si la plupart des élèves s’en tirent plutôt pas mal (ils trouvent un job rapidement et plutôt bien payé) c’est en effet au prix « fort » : beaucoup de pression, de temps etc…

    J’ai un ancien élève qui, avec sa compagne elle aussi dans cette école, est sorti diplômé mais avec plus de 50.000 euros de dettes. Ils ont trouvé un poste de manager rapidement mais se sont vite « ennuyés ». Ils ont quitté la France pour l’Australie. Aujourd’hui, lui est comédien à Paris et elle est restée en Australie, mais dans un job « conventionnel ». Ils remboursent encore leur emprunt. Pour eux, clairement, le choix n’était pas forcément le meilleur.

    2) J’interviens régulièrement pour des « hauts potentiels » et je suis un des témoins du mal être ce certains managers et dirigeants, souvent issus de grandes écoles. Pression, crise économique, temps de travail, gestion humaine… Mais d’autres sont très heureux !

    Donc en fait, ça n’est pas tellement le niveau d’étude, les diplômes qui font que ça soit rentable ou pas (à mon avis) mais bien ce qu’on en fait derrière. Je ne sais pas si un MBA formate plus que ça : à Sup de Co, j’ai plutôt l’impression qu’on ouvre des portes, des réflexions. Mais nombreux élèves se lancent dans la création d’entreprise avec succès. Et ils ont quand même des notions intéressantes pour peut être mieux réussir.

    Ce qui est sûr, c’est que la formation, en France en tout cas, est en pleine évolution. L’autodidaxie est de plus en plus reconnue. Titualire d’un Bac, j’ai pu profité d’une validation d’acquis il y a plus de 12 ans et je remets le couvert cette année. Pas forcément pour le diplôme en tant que tel : mais ça peut permettre de structurer des idées, de rencontrer d’autres personnes, d’ouvrir des voies nouvelles.

    Pour terminer, merci à Mariana pour son témoignage. J’aimerais juste ajouter une réflexion, qui n’est pas de moi, mais que j’aime particulièrement : « si vous voulez connaître la valeur d’une personne, faites connaissance avec sa bibliothèque ».

  58. Alexandra, ce n’est pas du tout dans mon esprit (et je ne pense pas qu’il l’est dans l’esprit des autres qui ont participé de cette polémique) de critique le statut salarié mais de l’analyser en tant qu’alternative professionnelle. Sans salariés il les entreprises ne marcheraient pas, et sans les entrepreneurs il n’y aurait pas d’entreprises! on est d’accord!

  59. Merci d’avoir apporté votre expérience. En fait je ne parle pas spécifiquement du conseil stratégique mais du conseil en générale (ça pourrait être en informatique, en RRHH, ou fiscal, par example) pour démontrer votre capacité de travail. Le conseil en stratégie comme j’affirme dans la réponse que j’ai laissé à Haim dans l’un des premiers commentaires, est peut être l’exception quant à la pertinence des connaissances acquises (mais surtout pas l’exception quant à la vie de merde!), et la direction d’une entreprise de taille au moins moyenne est aussi une exception. L’objectif de l’article est de donner une autre vision sur le MBA et l’analyse de sa rentabilité. Trop cher et déclencheur de l’effet « vie de merde » pour pour la plupart des postes de cadre. Beaucoup trop d’effort et d’argent pour la création d’un petite entreprise, on peut obtenir ces connaissances d’un façon plus rentable. Et malheureusement le profil de candidat que rentre dans l’une de ses catégories n’est pas l’exception.

  60. En fait on oublie trop souvent qu’un diplome n’est qu’une attestation qu’on a reçu une quantité d’informations relatives à un metier ou profession

    et pour le reste chacun et ses conditions, moyens, capacités personnelles, ambitions…etc

    donc le savoir est toujours bon…

    Cependant il est vrai aussi que faire payer les gens en faisant de fausses promesses…!

    Donc apprenez et sachez produire le meilleur de votre savoir…!

  61. Bonjour Brice:
    Justement j’ai écrit cet article car je pense que pas beaucoup de candidats au MBA ont la vision que j’apporte avant de s’inscrire.
    J’ai reçu une formation de qualité, mais je ne pouvais presque pas m’en servir à ce moment là car:
    1) Un poste de cadre, je l’avais avant de faire le MBA (en fait c’est l’un des leviers pour y être admis) et ça n’a rien changé grand chose après le MBA sauf que je travaillais davantage car j’avais une dette à payer.
    2) J’ai été toujours un entrepreneur dans l’âme, mais impossible de créer quoi que ce soit avec un emprunt à payer pour plusieurs années!
    Je n’affirme pas qu’un MBA ne sert à rien, et je vais m’en servir pour la création de mon entreprise, je cite mon article « Les connaissances qu’on en tire sont précieuses pour l’entrepreneur ». Bien sur qu’il m’a donné des idées, mais j’avais tout ce qui fallait pour avoir des idées avant le MBA, et les connaissances pour les mettre en place j’aurais pu les avoir d’un façon beaucoup moins cher, ce que je ne savais pas à l’époque. J’ai voulu finir avec cet ignorance en écrivant cet article orienté aux aspirants du MBA. Est-ce qu’on peux généraliser ce que j’y affirme? Probablement pas. Est-ce qu’il faut le tenir en compte avant de s’engager dans une tel démarche? Décidément!

  62. Bien sur! Je l’affirme dans mon article, les diplômes attirent toujours l’attention de la plupart des recruteurs. Par contre, est-ce qu’on doit payer n’importe quel prix pour améliorer un peu nos chances de déclencher un poste? Il faut pas oublier que les MBA sont BAC +5 avant de faire ces études.

  63. Bravo Charly pour ta décision!
    Je reconnais aussi qu’à l’époque l’université m’a donné une certaine discipline et structure, et je ne regrette pas mon diplôme principal. Par contre aujourd’hui on a tellement de possibilités avec internet qu’il se peut que certains jeunes (et même beaucoup d’entre eux) se retrouvent limités plutôt que stimulés dans les écoles. Pourquoi ne pas analyser pour eux d’autres alternatives?
    ça me ferait plaisir si tu mets un lien de mon article sur ton blog 😉

  64. Vincent,
    Merci beaucoup pour ton témoignage!
    C’est évident que le MBA n’était le projet idéal pour ton ancien élève comédien… s’il aurait eu quelqu’un qui lui explique les choses! C’est pour ça que j’ai écris cet article, pas du tout pour critiquer le système ni convaincre aux diplômés heureux de ses études qu’ils se trompent.
    Par contre je ne suis pas trop sure sur ton commentaire sur rentabilité. C’est évident que ce n’est pas rentable pour certains, mais pour ceux qui sont toujours dans la course (et contents de l’être), s’ils font les calculs de ce qu’ils auraient eu sans le MBA simplement en continuant à courir si vite, il se peut qu’ils se retrouvent avec très peu voire aucun différentiel. Par contre je cite à nouveau mon article « les connaissances qu’on en tire sont précieuses pour l’entrepreneur »… mais est-ce que ça vaut le coût de le faire à un tel prix?
    Désolée mais je ne suis pas très informée du système éducatif français, ce truc de bac+ je ne sais pas combien, – je ne sais pas nonplus… je suis perdue. Mais bon, j’analyse pas le système éducatif français mais d’autres types choses.
    Et pour finir, je dois dire que je suis assez fière de ma bibliothèque 🙂

  65. Bonjour, Mariana pour cet article qui ne vient que conforter l’dée que le « culte au diplôme » doit être révolu. Beaucoup de gens prétendent avoir un diplôme et n’arrivent pas à tenir le moindre raisonnement de leur prétendu domaine de compétence. D’autres vous surprendront par la richesse de leur argumentaire malgré leur diplôme. Merci, car je sais que le diplôme n’est qu’une présomption de compétences et que le maçon sera jugé au pied du mur

  66. Désolée Vincent, j’ai voulu répondre mais je me suis trompée et la réponse est tombée comme un message et non pas comme une réponse. Elle est deux messages plus bas.

  67. Bonjour,
    Merci Mariana pour ta réponse. Je suis sur la bonne voie en effet. Bonne continuation
    Jean-Marc

  68. J'ai aimé cet article qui démontre avec des exemples quotidiens que seul le travail acharné paye. mais il faut reconnaître le mérite des écoles de formations qui donnent néanmoins du contenu à nos connaissances par un parchemin. l'essentiel dans ce monde actuel est de savoir monétiser son où ses talents! Merci à Olivier Roland pour ses flash back.

  69. Je ne pense pas que l’alternative pour tout le monde est de blogger, et en tour cas, ce n’est pas ça ce que j’affirme dans mon article. Un blog, comme tout autre business, sera rentable à long terme si on arrive à apporter de la valeur aux autres. En tout cas, ce blog apporte énormément de valeur, et j’imagine que si Olivier est là depuis si long temps, il apporte aussi énormément de valeur avec les produits qu’il offre à ses clients. En plus, il a trouvé un niche de marché inexploité et il est devenu le meilleur sur ce niche, un autre « secret » des business à succès. Mais est-ce que c’est le seul moyen de gagner sa vie? Bien sur que non, je suis en train de finir le livre « The 100$ Startup, il y a beaucoup d’exemples de micro business à succès.
    JE vois que vous êtes bien informé sur les salaires des MBAs aux US et sur la rentabilité d’un tel projet, pensez-vous investir dans une telle formation? Connaissez-vous beaucoup de MBAs qui travaillent aux US?. En tout cas je peux vous assurer que je suis bien informée des salaires de plusieurs de mes collègues Top MBA en France et en Espagne, et 60 000 est plutôt la côte maximale et non pas la moyenne (et je parle des salaires pre-crise) En tout cas, je confirme votre affirmation sur les 15 heures! Le réseau? Oui, ok, il est plutôt intéressant… mais apparemment vous n’avez de MBA (ou j’ai peut être raté quelque chose) et vous connaissez pas mal de MBAs et son niveau de salaire, donc il se peut que se ne soit pas impossible de se faire un réseau similaire si on n’a pas le diplôme.
    Bon, j’arrête avec le ton ironique. Une chose est certaine, aux US les salaires sont supérieurs, mais aussi ceux des non MBAs, et aussi les dépenses des ménages. Et attention, je ne présente pas l’option de ne pas faire des études comme la bonne alternative. Ce que je dis c’est de faire les études les plus rentables… voyez-vous la différence? Si vous ne trouvez pas un meilleur moyen de gagner votre vie que celui d’avoir un diplôme, allez sans doute à l’école de commerce!

  70. Merci pour ces réflexions. Je voulais juste faire un point: On ne m’a pas fait des fausses promesses. Une formation de qualité? Je l’ai eu. Mon salaire était supérieur à la moyenne? Oui, il l’était (sauf que je pense que ce n’était pas forcement grâce au MBA), un diplôme de prestige? Je l’ai eu… en fait les business schools ne mentent pas, mais personne parle beaucoup en profondeur des alternatives (très probablement le même salaire sans le MBA, d’autres moyennes d’obtenir les connaissances clefs pour le business, et tout ce dont je parle dans l’article)

  71. Chistine, j’appelle ce que tu décris « La diplomite », se concentrer plus sur le morceau de papier que sur la valeur apportée à la communauté. Il faut savoir que dans la voie salarié le diplôme est presque un « must », mais dans l’entrepreneuriat il se peut que d’autres moyens soient plus adaptés.

  72. Thierry, merci pour ton commentaire. L’auto-formation n’est pas seulement une alternative à considérer, est une obligation même pour ceux qui ont des diplômes, car aujourd’hui on a besoin des mises à jour constantes. Par contre ceux qui n’en ont pas pourront réussir s’ils s’investissent avec l’objectif d’apporter de la valeur aux autres.

  73. Je voulais répondre un commentaire qu’on m’a laissé sur mon blog en un espagnol presque parfait.

    On me critique mon admiration vers Olivier car il gagne sa vie en vendant des formations qui montrent comment gagner de l’argent… Cette personne me critique aussi car je mépris les diplômes des business schools (et les diplômes en général)… mais je me demande, comment arrivent les business schools à se faire des bénéfices??? Quelle coïncidence! en vendant des formations pour apprendre aux gens à gagner de l’argent!
    S’il vous plaît, quel est le problème d’aider aux gens à gagner de l’argent? Aucun si on les aide vraiment!!!
    Le problème de tout business (y compris les business de formation pour apprendre aux gens à gagner de l’argent) arrive quand le prix demandé ne couvre pas la valeur apportée au client, et ce sont les business schools qui vont bientôt voir des problèmes pour se faire des nouveaux clients. Elles donnent une formation de qualité, mais elle n’apporte pas suffisamment de valeur réelle à la plupart de candidats (même s’il y a des candidats contents, je ne dis pas le contraire)

    Néanmoins cette personne critique aussi mon « encouragement » à ne pas se faire des diplômes, elle dit que je mens aux jeunes. C’est quelque chose qui revient assez souvent et je veux faire le point:
    1) Un MBA est un diplôme qu’on fait après ses études universitaires, il n’est donc pas obligatoire pour se trouver un poste salarié plutôt bien payé. Je ne parle pas dans mon article des diplômes universitaires.
    2)Comme je dis à Jean-Marc ci-dessus, personne pourra s’en sortir dans le monde d’aujourd’hui sans études, est-ce qu’il y a des doutes là dessus? Et beaucoup de jeunes n’auront pas la discipline ni la structure pour s’auto-former et créer un meilleur avenir qu’en allant à l’école de commerce. Donc je ne propose pas qu’ils renoncent au diplôme. Par contre j’avoue que si mon fils se montre un jeune créatif et avec esprit entrepreneur, je serais partante de lui financer des expériences « non diplômées », et s’il décide que l’école ne lui apportera pas ce dont il a besoin pour innover et se créer un avenir, je n’insisterai pas. Olivier n’est pas du tout le seul exemple que je connais de réussite avec une formation exigeante, mais sans diplômes.

    Merci de m’avoir accompagné 🙂

  74. Wow! C’est incroyable! Merci pour cet article super intéressant et si bien détaillé! Mon Dieu, ça fait peur et ça fait mal de constater que tant de sommes faramineuses sont dépensées dans le vent, ou presque… Je ne le savais pas, je n’aurais pas cru. Même si j’avais moi-même décidé de ne plus me mettre la pression avec les études. Pourquoi? Parce que j’avais déjà remarqué, plus jeune, que les diplômes n’étaient pas gage d’avancée professionnelle ou de salaire mirobolant. Et mes exemples étaient des personnes débrouillardes, autodidactes et déterminées, ayant parfois été parmi les plus nulles à l’école. Merci encore pour cet article édifiant, et d’avoir rafraichi ma mémoire à propos de cette histoire de roi nu (très marrant). FÉLICITATIONS pour ton français!!!

  75. plus je lis les commentaires, plus je les trouve absurdes. Je m’explique : il apparait une sorte de consensus sur l’inutilité de diplômes, l’autoformation serait la panacée et l’intelligence et le don naturel. Pire, ces commentaires sont issus de personnes qui ont elles même fait des études. Il faut arrêter cette escroquerie intellectuelle ! Ce sont les études qui forment la capacité à réfléchir, ce sont les études qui permettent d’avoir des outils d’analyse. L’objet de cet article était de montrer que le MBA n’est pas rentable, mais le MBA n’est pas à confondre avec les études longues ou un diplôme prestigieux ! Que d’amalgames. J’ai un doctorat en biologie, je suis maintenant dans le marketing et la vente mais je n’aurais jamais pu avoir l’ouverture d’esprit, l’approche et la méthodologie que j’ai aujourd’hui si je n’avais pas ce niveau d’étude. Le raisonnement ambiant dans ces commentaires est un raisonnement pervers qui justifie et encourage des étudiants ou des élèves à ne pas apprendre et se désintéresser des études au prétexte qu’ils sont naturellement intelligent. J’ai même un exemple concret, un étudiant en bac+2 qui me dit, après que j’ai expliqué quelque chose, « c’est votre avis, j’en ai un différent et il n’y a aucune raison que votre avis soit plus important que le mien » niveau de compréhension de l’étudiant =0, mais comme on lui a expliqué que les études ne servent à rien que son intelligence naturelle fait tout… En effet, vos raisonnements donnent l’impression que tous les avis ont la même importance ou la même valeur. Honte à ceux qui tiennent ce discours et honte à ceux qui on fait de longue études et ont des diplômes reconnus de cracher dans la soupe. L’argumentation que vous apportez est toujours basée sur les 0,01% des gens qui n’ont pas le bas et ont fait une réussite exceptionnelle. Dernier point, regardez les statistiques d’embauche : il est plus facile de trouver un travail intéressant en ayant un diplôme que quand on n’a pas le bac.

  76. J'ai lu cet article avec tout l'intérêt du monde, et c'est étonnant de voir combien certains sont prêts à payer pour leur propre dérive, n'ayant probablement pas été informés à l'avance sur les conséquences d'un tel choix.
    Merci bien.

  77. Et tu le fais très bien !
    D’ailleurs, j’aime beaucoup ton blog, qui a en plus le mérite de raffraîchir mes connaissances linguisitiques 🙂

  78. Merci pour ton commentaire et pour tes félicitations 🙂 Par contre et sans me contredire, je n’irais pas jusqu’au point de dire que j’ai dépensé de l’argent dans le vent… je me suis acheté une Ferrari car j’ai cru que je pourrait aller à grande vitesse dans la route de la vie, mais je me suis retrouvée dans un chemin de campagne, coincée dans la boue de la dette, comme beaucoup d’autres… Moi aussi, sans vouloir du tout affirmer que c’est mieux de ne pas aller à l’université, je connais pas mal de « mauvaises élèves » avec des carrières extraordinaires, surtout des entrepreneurs.

  79. Merci beaucoup pour votre commentaire car en effet mon article est dérivé vers des discussions qui son loin de son objet principal. Je suis d’accord avec vous, ce sont les études ceux qui forment la capacité à réfléchir et donnent des outils d’analyse. Et d’un autre côté, dans le monde salarié, ce sont les diplômes ce qui procurent les meilleurs postes, sans diplôme (sauf dans des TRES rares entreprises) on n’obtient que des postes généralement mal payés et avec peu d’intérêt. Je ne dis donc PAS aux jeunes qui cherchent à trouver un job de ne pas se faire des diplômes, ça serait une connerie absolue.
    Ceci étant dit, je vais analyser les différents cas.
    1er cas: Ok, ça aurais été très bien d’avoir un diplôme, mais pour la raison X, vous ne l’avais pas. VOUS N’ETES SURTOUT PAS PERDU! SI vous avez envie d’entreprendre, vous n’avez pas besoin d’un diplôme pour entreprendre et pour réussir, par contre vous avez besoin d’outils, de formations, des livres, d’envie d’apporter de la valeur aux autres… Personne ne pourra réussir dans le monde d’aujourd’hui sans études, mais n’importe qui pourra le faire sans diplômes (dans l’entrepreneuriat) .
    2eme cas: Vous êtes un jeune étudiant, vous allez à l’école de commerce (ou d’autre type d’école) mais vous pensez que vos études sont de la merde… Très bien… et alors? Si vous ne suivez pas vos études, vous allez faire quoi donc? Toute votre vie, jusqu’à 67 ans? Si vous avez une bonne réponse, essayez de la faire valider par des gens qui ont suivi le même chemin que vous voulez poursuivre avant de quitter l’école, car si non il s’avère très probable que vous viviez simplement une révolte de jeunesse, mais que vous soyez simplement perdu. Vous pouvez être entre l’un de ses élèves nuls avec un niveau de compréhension=0 et donc rien de mieux vous attendra en dehors de l’école, mais plutôt un avenir bien pire. Vous allez vous pourrir la vie.
    3eme cas: Vous vous ennuyez à l’école car vous n’apprenez rien que vous passionne. Par contre, vous passez du temps a créer des choses, à innover juste pour diversion. Vous avez des loisirs que vous passionnent et vous avez même gagné un peu d’argent avec. L’idée de passer votre vie enfermé dans un bureau vous terrifie. Vous apprenez par vous même ce qui vous faut, et ça vous passionne. Il se peut que l’école vous limite à la place de vous stimuler. Pour quoi pas vous lancer dans la création d’entreprise? Vous serez obligé de vous former vous même, car entreprendre comprend des risques, mais il se peut que l’aventure d’entreprendre soit une meilleure école que l’école du diplôme… Validez toujours l’idée votre projet avec des gens qui ont poursuivi ce chemin, mais pourquoi pas? Là je ne suis pas tout à fait d’accord qu’il s’agit de 0,01% des cas, mais plutôt 10 ou 20% des jeunes… par contre je ne connais pas d’études sérieuses là dessous, c’est simplement mon impression

  80. C’est justement pour ça que j’ai décidé d’écrire cet article, pour apporter un peu de lumière aux aspirants du MBA. On ne peut probablement pas généraliser tout ce que j’y dis, mais on devrait bien le tenir en compte avant de s’engager dans une tel démarche!

  81. Il y a usurpation du terme MBA. Dans l’article, l’auteur parle plutôt d’une master consécutif HEC. En effet, ce type de master est théorique et ne garanti pas un salaire élevé.

    Pour faire un vrai MBA, il faut au minimum un titre universitaire et surtout 10 ans d’expérience professionnelle dans un poste à responsabilité. Mes camarades qui font une MBA ont tous plus de 35 ans. De plus, le coût du MBA est financé par leur entreprise. Le MBA permet une promotion dans l’entreprise pour une gestion de projets plus importante.

    Enfin, les école ne donne pas de cours théoriques en MBA. La business school s’appuie sur l’expérience des candidats pour enrichir leurs compétences.

    Par contre, il est intéressant de noter qu’une formation qui figure dans le top ten des meilleurs formations ne sera pas perçue de la même manière par les employeurs. L’employabilité, le type de poste ou la salaire du job ne figurent pas comme critère pour établir les meilleurs formations. C’est plutôt l’ancienneté de l’université, le nombre de publications dans les revues scientifiques ou le nombre de prix Nobel. Ce système avantage les universités anglo-saxonnes. Mais objectivement, 2 prix Nobel en 100 ans dans l’université ne garantissent pas une excellente formation. Tous les joueurs de tennis espagnols ne jouent pas comme Nadal !!!

  82. C’est la premier fois que j’entends parler de cette distinction, et la premier fois que j’entend parler d’un MBA exclusivement financé par une entreprise (où il n’y a pas de participants que se autofinancent). Je ne le mets pas en question, je vais me renseigner, mais en tout cas j’affirme que tous les MBAs que je connais ont des diplômes universitaires de prestige et au moins 2 ans d’expérience en tant que cadre des grosses boites. Dans mon cas, j’avais un Bac+5 (major de promotion) et 3 ans d’expérience en tant que Cadre chez Shell, et tous les MBAs que je connais (IE, IESE, Harvard, Insead) ont le même profil. Les cours n’étaient surtout pas théoriques, on étudiait sur des business cases réels, et on utilisait pas mal de business cases de Harvard… En fait MOI, j’ai un diplôme à la « onestvraimentlesmeilleures » busines school. Je déteste jouer ce jeu « certificats », et je connais pas mal de gens brillants ruinés pour faire ces études, beaucoup d’entre eux avaient simplement envie de faire de leur mieux et se sont laissé intimider par des discours comme le votre… « Mais est-ce que vous allez faire le Mega-Top MBA? Car les autres ne sont pas bons… le notre est le Mega-Top-Super MBA, celui qui faut faire ». J’ai écris cet article pour que les candidats des MBA n’oublient pas que ce sont EUX les clients, que c’est LEUR argent, et LEUR vie, à eux de décider et de ne pas se tromper, vous ne travailler pas pour payer votre « tuition » à la business school, mais pour VOTRE VIE! Inscrivez-vous au MBA si vous pensez qu’il va vous apportez qq chose à votre vie, non pas pour ajouter quelque chose que quelqu’un vous dit que vous manque.
    Tout à fait d’accord avec la réflexion des rankings, malheureusement pas mal de candidats font l’erreur de logique de croire que qu’un position dans un ranking de leur diplôme va à avoir un impact sur leur qualité de vie.

  83. Bravo Mariana !

    j’applaudis des deux mains quand à la pertinence de cet article. Je n’ai bien sur pas de MBA mais en revanche je suis en train d’acquérir des compétences au besoin pour mon activité. Je me fais aider par un mentor qui me guide et me conseille sur les livres à lire et quand il faut les lire. J’habite un petit territoire – la Guadeloupe – et les jeunes de chez nous sont de plus en plus diplômés alors que le tissus économique de la région ne permet plus de les caser; ils sont ou sur-diplômés ou les cursus suivis ne correspondent pas aux besoins des entreprises locales. Résultat, ils s’expatrient, en tout cas ceux qui décident de travailler au pays prennent ce qu’ils trouvent; le cas s’est souvent présenté de trouver des diplômé niveau master à travailler comme pompiste dans une station service un vrai gâchis. Comme certains l’on mentionné, moi aussi je ne suis pas un anti diplôme car je considère que certaines notions et compétences que l’on aborde en autoformation ou même suivi par un mentor, demande d’avoir un certain bagage et je suis le premier à reconnaître qu’avoir fait des études supérieures aides énormément.

  84. Merci beaucoup Justin de partager ton témoignage! Je trouve tes reflexions excellentes et pleines de bons critères. Sans rentrer dans le discours antidiplome, la « diplomite » est une maladie de notre génération. les études apporten le « bagage » dont tu parles, et l’autoforlation n’est peut etre pas pour tout le monde, mais il existe une bulle aujourd’hui hui au point d exploser ou les etudiants oublient que l’objetctif n est pas de gonfler sans sens le CV sans faire attention a la valeur qu on peut apporter aux entreprises, a la communeaute et a nous memes. Le plus intelligent de mon point de vue est de commencer par se demander: quelle est la valeur que je peux apporter aux autres avec ces etudes, et comment pourrai-je en tirer un profit? Merci encore.

  85. Je pense qu’il y a études et études. On est quand même sur un blog où Olivier nous dit tout l’inverse de « il ne faut pas faire d’études ». Il nous dit que les études dans un cursus classique ne sont pas toujours la meilleure solution. Mais lire des bouquins et les appliquer, jusqu’à preuve du contraire, c’est étudier.

    Je n’ai pas un doctorat en biologie, j’ai un master. Bien que je fasse totalement autre chose de ma vie maintenant, je ne le regrette pas, j’y ai appris beaucoup de choses, et notamment la rigueur scientifique, et l’esprit d’analyse.
    Mais j’en connais qui ont bac -2 (dont un certain Olivier… 😉 ) et qui l’ont aussi.

    L’un des gros défauts de l’université, et probablement d’une manière générale de la scolarité, est que malheureusement on ne pousse les étudiants à véritablement réfléchir par eux-mêmes que très tard.
    Mes 3 voire 4 premières années d’université n’ont été quasiment que de l’apprentissage par coeur. J’avais d’ailleurs des résultats assez médiocres, car je savais qu’apprendre tout ça n’avait strictement aucun sens, en particulier de cette manière là. Et ça ne m’aidait pas à apprendre…
    La différence s’est faite en fin de cursus, quand il fallait ENFIN réfléchir. Et là, on a vu que ceux qui avaient les meilleures moyennes avant n’étaient pas toujours ceux qui avaient les meilleures capacités de réflexion…

    Je ne crache pas sur l’université dans son ensemble, car elle a de nombreuses forces, dont celle d’héberger de la recherche d’un niveau extrêmement élevé (contrairement à un certain nombre d’écoles d’ailleurs). Cela dit, comme tout le système scolaire, elle me semble sclérosée par un système qui sélectionne ceux qui savent le mieux apprendre par coeur, et non ceux qui savent le mieux réfléchir.

  86. MERCI, MERCI pour cet article (et merci à Olivier de le relayer sur son merveilleux blog). J’appartiens à une « race » très particulière. Je suis un autodidacte peu scolarisé qui coache des consultants dans les « top » firmes de conseil en stratégie. J’y retrouve une des racines du complexe d’imposture de mes « petits »: ils savent que leurs prestigieuses études sont une imposture et ils n’ont aucun lieu (sauf le secret du coaching) pour le dire. J’ajouterai que ces études sont les temples de la valorisation de la pensée rationnelle et scientifique; ainsi beaucoup sont complexés à l’idée d’avoir une vie intérieure spirituelle et du coup, ils se l’interdisent et ils baladent sans cesse un grand vide intérieur au fond de leur cœur.
    Enfin, ce genre de métier et d’études est souvent néfaste car il apprends à devenir super bon pour repérer ce qui ne va pas dans les « business cases » et pour rêver une solution de remplacement tellement belle qu’elle en est quasiment irréaliste. Total ils reproduisent ce fonctionnement dans la manière qu’ils ont de se regarder eux; ainsi, ils deviennent des spécialistes pour entretenir une liste de « défauts » qu’ils se trouvent eux même et pour se désirer différents d’une manière irréaliste. On en arrive au paradoxe qu’ils sont vus partout comme le summum de l’élite et qu’au fond d’eux, ils se sentent nettement inférieur au commun des mortels.
    Je ferai connaître votre article et je vous envoie encore une fois toute ma gratitude à tous les deux.
    Stéphane

  87. Merci Olivier pour le partage d’info.
    Merci à Mariana pour ton témoignage guidé par le bon sens!

    Papa de 2 enfants, les études sont une préoccupation dans mon éducation depuis toujours et sans doute pour l’avenir aussi. Mariana se pose aussi cette question.

    Je possede un MBA et je suis ravi d’avoir fait mes « preuves ». Cela ne rend pas meilleur que d’autres, parce que l’on ne sait jamais tout. Mais vis à vis de soi meme, c’est gagner en confiance, mieux repousser ses limites et surtout apprendre et appliquer. Comme dans le monde réel, tout ce qui est enseigné ne sera pas utilisé, tout n’est pas réponse. Il y a des choses essentielles dans un MBA et d’autres optionnelles. Encore faut il tout comprendre et tout maitriser…

    Au delà d’un système d’éducation un peu élitiste (il faut avoir de l’argent), c’est une système salariale qui nous impose ces choix. La plupart des sociétés internationales ont créé des barèmes en fonction des diplomes obtenues. Alors comme employé, il est inutile de rever à faire changer les règles. Ceux qui entreprennent confirmeront sans doute qu’ils gagnent mieux leur vie. C’est la liberté de se rémunérer autrement que par de l’argent, la qualité de vie (temps libre, flexibilité, exposition aux stress, applications de ses valeurs morales, éthiques, etc).

    Deux points que je défends et partage avec vous tous avec plaisir. Et aussi une manière de remercier le témoignage de Mariana.
    1- Investir dans l’étude d’une langue étrangère me semble ouvrir plus de possibilités que d’un diplome spécialisé. Et humainement, je crois que c’est un enrichissement plus important et communicatif (vous avez parlé de réseaux de connaissances).
    2- Les grandes sociétés paient aussi des formations MBA, ou autre en fonction de leur secteur. Pourquoi pas lors d’un stage ou d’un emploi demander cette possibilité au lieu de la financer par soi même totalement?

    Merci et au plaisir de vous lire a nouveau.
    Daniel

  88. Bonjour Mariana,
    Le théme de l´article que vous avez écrit est pourquoi un MBA n´est pas rentable. Ensuite vous avex fait toute une argumentation sur le fait que pour vous, ce n´est pas rentable. Pour ma part, j´ai fait une contre argumentation sur le fait que pour moi, faire un MBA a été rentable et j´ai donc appuyé mon point de vue sur des expériences vécues. Je prend comme exemple mon amie qui a fait la fac et a tardé 3 ans avant de trouver un bon job. Pendant ces 3 années, elle a donc gagné 1000 euros x 36 mois = 36 000 contre 2500 euros x 36 mois = 90 000 euros pour la moyenne de mes amis sortant du MBA. Soit une différence de 54000 euros. On parle donc bien de retour sur investissement et de rentabilité.
    Cordialement.

  89. Bonjour Grégory,
    Ca me semble un raisonnement très limité, car il part de 2 hypothèses manifestement fausses :
    1) Il n’y a que 2 alternatives existantes : la fac, et le MBA. L’entrepreneuriat n’existe pas, évidemment.
    2) Le seul curseur pour évaluer la rentabilité de quelque chose est l’argent. Quid du temps, et de tout ce qu’on aurait pu faire avec.

    Voilà pourquoi votre « contre-argumentation » n’a pas grand sens par rapport à celle de Mariana, qui est légèrement plus développée.

    P.S. : Je dis ça sans aucune agressivité, c’est juste que ça me semble tellement réducteur…

  90. Gregory,
    Je suis ravie de voir que vous êtes content d’avoir fait votre MBA et que vous vous le trouvez rentable. Mon article ne vise pas à convaincre les diplômés contents qu’ils se trompent, mais à sensibiliser ceux qui ne se sont pas encore décidés d’en faire qu’il y a d’autres arguments.

    Par contre, par rapport à votre calcul, on dirait qu’il a été rentable pour moi aussi, je pourrait vous présenter un calcul similaire quant à mon salaire. Par contre ce qu’il faudrait calculer (toujours dès mon point de vue) c’est quel serait le salaire de quelqu’un éligible au MBA sans ce master (si on est admis au MBA, mais on ne le suit pas, par exemple), et évidement il y a très peu d’études là dessus. Par contre je vais vous rencontrer une histoire qui m’a ouvert les yeux à ce sujet: 1 ans après mon MBA, j’étais en réunion avec un directeur qui avait 3 ans plus que moi. Il était brillant, il lisait beaucoup et pouvait argumenter au niveau le plus haut. Son salaire était du même niveau que ses autres collègues avec MBA, mais il ne l’avait pas. Je ne le savais pas et lui ais demandé « Mais est-ce que vous avez fait un MBA? », et il m’a répondu « Jilipolleces las justas », quelque chose comme « Je ne gaspille pas les conneries dans ma vie… » Je suis d’accord avec lui, mais je n’essaye pas de vous en convaincre.

  91. Bonjour Daniel,
    merci beaucoup pour ce partage. Heureusement il y a des diplômés contents de leur diplômes, comme vous. Je ne trouve pas forcement le système élitiste, car il y a des moyennes de se financer. Par exemple, comme bien vous dîtes, on peut essayer de se faire financer par son entrprise, bien que beaucoup d’entreprises sont (comme moi) arrivées à la conclusion que ce n’est pas rentable, et ont arreté de le faire. Mon expérience m’a montré que les sociétés que limitent certains postes au diplômés d’un MBA sont de moins en moins nombreuses, mais elles existent, évidement. Mais je n’affirme pas que les recruteurs ne font pas attention aux diplômes, néanmoins c’est l’éxpérience apportée ce qui prime, si on vient d’avoir un poste similaire chez la concurrence, ça va payer plus qu’un MBA.
    J’ai toujours cru que l’entrepreneuriat vaut les risques qu’il comporte… je vous dirai dans quelque temps, mais j’ai l’impression que je ne vais pas le regretter 😉
    Merci encore

  92. Merci pour cet article,

    Aprés avoir été accepté par l’un des meilleurs MBA européen je me suis engagé pour la rentrée de 2013! Je dois avouer que s’était et est toujours une décision trés difficile à prendre. Je suis trés hésitant surtout dans la crise que l’europe traverse actuellement mais en pesant le pour et le contre je pense que c’est le meilleur choix dans mon cas. De toute façon je me suis déjà engagé.

    Par contre votre article me fait froid dans le dos et me fait hésiter encore plus.! J’espère ne pas le regretter.

  93. Merci Mariana pour cette article fort réaliste qui devrais ouvrir les yeux à certains finalement j’ai la chance de ne pas avoir eu les moyens de faire un MBA.
    Les opportunités de vie se font avec la volonté et la longévité mentale.
    La formation d’élite dans quelques temps ne sera qu’une formalité.
    Kays
    http://www.trentyoneclub.com
    Le club des nouveaux dirigeants

  94. A risque d’être malentendue, je dois dire que je suis d’accord sur le fait que la formation d’elite ne sera qu’une formalite dans quelque temps, surtout si on veut innover. Merci pour ton commentaire et ca sera justement pas moi qui va être gênée par les fauts! 🙂

  95. Bonjour,
    En fait je n’ais pas écrit cet article pour les gens comme vous mais pour ceux qui n’ont pas pris encore leur décision. Est-ce que vous pensez que mon article aurait changé votre décision si vous l’aviez lu avant de vous y engager ? Si vous n’êtes pas sur, je vous invite à lire les commentaires, je sais qu’il en a beaucoup, mais il y a quelques commentaires des MBAs contents de l’être, il se peut que ça sera votre cas aussi. Si c’est le monde salarié et la « vitesse » du travail de nos jours ce qui vous enthousiasme, bien que je ne suis pas sure qu’un MBA soit le seul moyen ni le plus rentable pour y réussir, il vous aidera SANS DOUTE !. Je cite mon article : « L’expérience et les échanges furent enrichissants » , « Les MBAs ont plus de chances de décrocher un poste ». Si par contre le style de vie 60h/semaine minimum (jusqu’à 80h en postes de responsabilité avec des voyages fréquents) vous terrifie, il se peut que laisser tomber soit la meilleure option, même en perdant un peu d’argent. Il y a des fortes chances que le MBA vous forcera à rentrer dans cette course. Vous risquez de vous pourrir la vie pendant des années, obligé de rembourser votre emprunt pendant au moins 5 ans… au moins que ce master soit un cadeau, donc ne vous inquiétez pas, vous allez souffrir un peu le rythme d’étude, mais sans doute vous allez l’apprécier quand même.
    Si c’est le monde entrepreneur ce qui vous intéresse, la pertinence de ces études peut se montrer intéressante. Quelle est la taille de l’entreprise que vous allez créer ? Qu’est-ce qu’elle va apporter à votre vie ? Seulement de l’argent ou aussi un style de vie qui vous convient ? Avez-vous de quoi investir après avoir payé votre MBA ? Pour créer des petites entreprises, pas besoin de faire un MBA mais de lire un certain nombre de livres, vous avez sans doute la matière grise pour les comprendre !!! (Vous venez d’être admis au MBA !!!). Par contre pour diriger une entreprise de taille au moins moyenne, il peut aider BEAUCOUP… si vous allez la diriger immédiatement après le MBA, si non vos connaissances et vos compétences risquent de périmer.
    Désolée si mon article vous a bouleversé, ce n’est pas du tout dans son esprit, mais en tout cas, vous avez encore le temps de faire quelques réflexions.
    Bon continuation et bon courage !

  96. Le témoignage de Mariana est une excellente vision des choses, mais n’est pas la réponse à tout.

    A ceux qui vont faire leur MBA ou qui pensent le faire, j’aimerais vous dire que vous faites partie de ceux qui ont la chance de le faire, ou de choisir de le faire. La vie est vraiment très belle quand on peut faire ses choix. Prenez cela comme une sorte d’apothéose, avec des cours d’un niveau qui dépasse l’ordinaire, de rencontrer des enseignants (souvent professionnels conférenciers) hors pairs, de faire connaissance avec des gens motivés avec des idées pour refaire le monde, ou tout simplement pour leur pleine épanouissement personnel ou professionnel. Il ne sera pas rare de croiser des gens de plusieurs cultures, plusieurs catégories sociales, et de plusieurs âges différents. Ces études vont apporter un plus indéniable (a condition de les mettre en valeur au bon poste) pour que votre vie professionnelle soit une succession de journées excitantes pour vous permettre d’exercer votre travail/activité avec énergie toujours renouvelée et une passion à transmettre aux collegues, clients et même concurents. Vous êtes bien dans votre travail, contribuera énormément à votre vie privée tant sur le plan social, familial que privée (amis et couple).

    Une parenthèse pour la crise actuelle, les hautes études (comme MBA) vous propulseront au plus près des évènements pour mieux analyser et comprendre ce qui est vrai du faux. Quand on sort de ces études, on se rend compte qu’on a été bien plus au courant que si l’on était employé mais dans un poste fermé ou peu évolutif. Mon père a commencé en bas des échelons et a mis 20 ans pour être cadre. Avec un MBA en poche, j’ai pu être cadre après mes 6 mois d’essai (merci aux parents pour leur sacrifice). Quelqu’un avait parlé de salaire. Je ne veux pas parler de chiffres qui risque de cloisonner la discussion que sur l’argent, mais je peux vous assurer que dans la plupart des cas, les années d’études sont amorties en quelques années.

    Alors bonne chance à ceux qui veulent étudier un MBA, ou d’autres formations. Il n’y a que du positif que vous aurez, à vous de savoir les utiliser par la suite.

    Daniel

  97. Bonjour Mariana et merci pour cet article qui sent le vécu.

    Je suis globalement d’accord avec tout ce que tu as écrit, et je pourrais passer des heures à rebondir sur certains de tes arguments, en faisant le parallèle avec d’autres domaines de la vie.

    Pour ma part je ne suis pas MBA (et non 😉 ), j’ai fait des études d’informatiques (DUT d’abord et BTS ensuite) pour au final, me servir de l’informatique, certes, mais pas du tout dans les matières que j’ai apprises en écoles (programmation, sécurité, etc…).

    Finalement je pourrais dire que les études que j’ai faite me servent juste un peu pour mes activités professionnelles actuelles. Mais que la plupart des choses qui me permettent de m’épanouir actuellement dans la vie et dans le milieu professionnel, je les ai surtout apprises dans les livres de développement personnel, psychologie social, manipulation, etc… Même pas un petit livre d’informatique dans ma bibliothèque 🙂 Enfin si, ce serait mentir, mais au plus ça représente 2 à 5% sur plus d’une centaine de livre.

    Je suis d’accord sur le fait que dans certaines branches d’études universitaires ont nous fait parfois miroiter de hauts postes directement en sortant des études, avec de hauts salaires de cadres, et de supers avantages financiers…
    Et une fois sur le terrain, 9 mois de chômage plus tard, tu décroches effectivement un CDI en « Emploi jeune » payé 80% du SMIC et à 33h30 par semaines sur le papier (45h serait pus juste dans la réalité).
    Je parle en connaissance de causes, car ça a été mon cas il y a plus de 10 ans. Puis je me suis tourné vers entrepreneuriat, le marketing internet et de réseau, etc…

    Il y a aussi un point important que tu soulèves ici, c’est la très haute « gestion du stress ».

    Un bon boulot bien payé c’est bien… Soit… Mais j’ai vu des collègues bossant en SSII, reconnus pour leur très haute tolérance au stress, péter un plomb du jour au lendemain à cause de leur train de vie (absence à la maison, 60h de travail par semaine, etc…). Ou pour d’autres lorsqu’on se rend compte qu’à la trentaine, on est encore célibataire, seul, qu’on est incapable de parler d’autres choses que du boulot, et que finalement on a une vie sociale de merde… ça fait mal, et ça se termine parfois chez les médecins, psy, etc… avec tout les traitements possibles et imaginables…

    Et pour les personnes qui ne sont pas de ma génération mais plutôt de celle de mes parents (50-60 ans), j’ai vu des chefs d’entreprises accro au travail, se tuer au travail 7 jours sur 7 comme de véritables drogués, déclarer des maladies plus pour moins graves du jours au lendemain.

    Un jour l’un d’entre eux très proche de moi m’a dit : « il faut que tu maintiennes un niveau de stress suffisamment élevé, car c’est ton carburant et c’est ça qui t’aidera à obtenir ce que tu souhaites professionnellement parlant… Regarde moi comment je fait depuis presque 40 ans… »
    Quelques temps plus tard cette même personne déclarait un cancer à évolution très rapide. Heureusement elle s’en est sorti après 1 an de traitement, mais en conclusion je dirais qu’elle ne tient plus du tout le même discours qu’auparavant. Son niveau de stress, son travail et son ancien train de vie ayant fortement contribué à ce que cette maladie se déclare subitement…

    Sur ce encore merci pour cet article sur la mythologie qui entoure les MBA, et qu’on pourrait aussi étendre à d’autres diplômes moins élevé en France. J’ai bien aimé l’exemple de Steve Jobs ou Bill Gates, ces derniers ayant connu un grand succès professionnel, sans avoir fait de grandes études.
    A la différence que le regretté Steve Jobs, qui a apporté beaucoup au monde entier, était aussi un acharné de boulot et une personne constamment sous pression d’après sa biographie…

    David

  98. Bonjour Mariana.

    Je suis entièrement d’accord avec ton point de vue. Pourquoi travailler plus, gagner plus en valeur absolue mais à côté payer plus d’impôts et profiter moins de la vie!

    Le MBA parait être pour beaucoup de personnes un objectif de satisfaction, un trophée alors qu’il devrait être un moyen d’acquérir des compétences (en supposant que les professeurs soient eux mêmes des entrepreneurs et qu’ils appliquent avec succès ce qu’ils prêchent, et non de simples salariés qui n’enseignent que de la théorie) ,de créer de la richesse et de réaliser nos rêves!

  99. Bonjour Jean-Marc,

    Les personnes les plus riches et ayant atteint les plus haut sommets que je connais n’ont jamais envisagé d’avoir leur BAC. Bien sûr que cela n’a pas toujours été facile pour eux, surtout pour les français, à qui on a souvent reproché de ne pas avoir fait une grande école. Malgré cela, ils ont tout de même réussi. Certains gagnent en un an ce que d’autres, qui ont fait les plus grandes écoles, ne gagneront pas en une vie.

  100. Heureux de te voir préciser ce point Mariana, … faut pas tirer… totalement… sur l’ambulance.

    Chacun étant différent, il en faut pour tous les goûts et toutes les maturités.

    Une expérience est parfois nécessaire à l’un, sans intérêt, voire néfaste pour l’autre.

    Si ça se trouve, ton MBA a été la meilleure chose qui ait pu t’arriver, même si des années plus tard tu le regardes de façon critique.

    Pour te faire comprendre pourquoi je dis ça, j’ai entendu le reportage d’un type qui disait :

    « Ma vie était morne et j’ai interpellé mon mental pour qu’il m’arrive quelque chose de fort »

    2 jours après, accident grave, le gars perd ses deux jambes. Il devient handicapé à vie !

    Coup dur ? Dans son cas, non ! Électrochoc, réveil. Il est devenu sportif de très haut niveau en natation et dans les sports mécaniques.

    Il s’est marié avec une femme magnifique et a de beaux enfants. Et il se comporte tellement pas en handicapé que quand ils vont chez des amis, souvent sa femme sort en premier, s’en va puis se retourne et lui sort impatiente :

    « Chéri, qu’est-ce que tu fous ?… oh merde, excuses-moi ». …Elle se précipite vers la voiture pour sortir le fauteuil roulant dans le coffre.

    Elle aussi, elle oublie que son homme est handicapé… tellement le gars est bien dans sa peau depuis qu’il n’a plus ses deux guiboles.

  101. Ping : Ser dueño de tu dinero: Padre Rico, Padre Pobre | Dueño de mi tiempo
  102. Bonjour Olivier et Mariana
    Très bon article sincère et utile pour nous lecteurs. Bravo !
    Ca change des témoignages « épurés » que l’on trouve sur les sites des écoles de commerce et vantant les vertus infinies des formations vendues à prix d’or.
    Je me suis permis de faire référence à cet article dans mon blog.
    Pour les alternatives aux MBA, je trouve la démarche du Personal MBA très actuelle et cohérente, dans la mesure où tout le monde est acteur de cette formation.

  103. Merci Bcp Mariana…excellent article…ça va m’aider à bien prendre une décition finale…Mais ce que je pense, comme dans mon cas, bien que j’ai eu bcp de diplomes, mais je n’arrive pas à trouver le boulot qu’il me faut…mon expérience professionelle ne m’aide pas également…je pense à un MBA en Amérique, j’estime qu’il permet de faciliter l’accés au travail mieux que mes diplomes et éxpErience, sans aucun doute, ça coute trés cher, et le résultat n’est pas garantit.

  104. Bonjour,
    Etant moi-même issu de « l’élite française » (Grande Ecole d’ingénieur), je m’émerveille devant votre article. Je pense que ce que vous dites s’applique très bien aux élites de grandes écoles d’ingénieurs et de commerces, en général aux cadres en France et en particulier dans les grands groupes. A tel point qu’il est difficile de discuter avec ces gens qui semblent ne pas comprendre le vrai sens du travail, le rôle d’un salarié, d’une entreprise, et même de la vie.

    « Tu ne peux pas être directeur car tu n’as pas fait Polytechnique. » « Tu ne peux pas être cadre car tu n’es pas prêt à rester jusqu’à 1 heure du matin au travail ».

    Je pense qu’il en est de même pour le sujet dont je traite sur mon blog (www.seek-different.com) – je parle de toutes ces méthodes qu’on vous parachute pour gérer un projet (lean six sigma, 5S, …). Bien souvent, votre propre bon sens et votre expérience auront un meilleur résultat qu’une méthode à la mode pas du tout adaptée. Mais comme vous n’avez pas une black belt (équivalent MBA), faites ce qu’on vous dit.

    Merci
    Arnaud

  105. Bonsoir Mariana et bravo pour ton article tres instructif et la qualité des réponses que tu donnes sur chaque commentaire.
    Felicitations pour assumer ouvertement cette position critique vis a vis du système des business schools et du diplome roi.
    Je me pose des questions sur mon avenir pro et envisageais de faire un MBA d ici quelques temps, je vais plutot commencer a lire les livres de la liste… A mon rythme!
    Je voudrais savoir si vous avez des infos sur les entreprises qui payent a leur employés ce genre de formation ?
    N’existe t il pas aussi des MBA moins couteux ou moins preneur de temps qui soient de qualité ?

  106. Hola Marianna

    Gracias mucho 🙂 J’étais en pleine réflexion quant à l’orientation que j’envisage de prendre et le choix du MBA à faire. J’ai commencé à me renseigner sur les démarches pour HEC et à organiser mon esprit et le calendrier etc. Bref, la machine était lancée et avec elle tous les rêves que tu a mentionné… et que j’ai déjà vécu en faisant des Ecoles de Commerces pourries de série B comme seule la France sait en concocter je pense. Grâce à votre sincérité et votre expérience je me rends compte que l’histoire recommence. J’ai envie de donner une chance à mon plein potentiel de s’exprimer et d’espérer de finir par me retrouver un jour ayant tracé un trait entre l’avant et l’après. Mais je suis tout à fait convaincu que tout cela est très marqué par les illusions.
    Donc merci pour ce son de cloche tout à fait dissonant. Merci pour votre sincérité, votre pertinence et votre humeur. J’en avais besoin je pense ne serait-ce que pour mettre de l’eau dans mon vin. Et en temps de crise c’est une chose encore plus difficile à faire lorsque la réalité de ce que l’on vit est loin de nous satisfaire.
    Mais une chose me tracasse. N’avez-vous pas eu plus de choses positives que cela après votre MBA? Je ne sais pas comment ça se passe en Espagne mais en France on chante les louanges de HEC, de l’INSEAD etc. dans bcp d’articles de presse (et pas des moindres: le Monde, le Point, Figaro…). Est-ce que c’est si cynique au point de présenter ces personnes sacrifiées en héros?
    Parce que pour moi ce n’est une vie d’être au bureau 60h par semaine à être dans la frénésie quotidiennement et ce durant toute une carrière lol Je crois que vous avez mis le doigt sur l’une des raisons qui fait de la France le pays où l’on consomme le plus d’antidépresseurs au monde.
    Plus sérieusement j’imaginais que ce genre de diplome où les sacrifices sont énromes signe le début d’ue carrière beaucoup plus sereine où la réflexion peut prendre toute sa place.
    Hasta luego

  107. Bonjour,

    Sauf votre respect, votre article m’a littéralement fait hérisser les poils sur les bras. J’apprécie le fait que vous le commenciez en précisant qu’il s’agit de votre propre expérience, mais le manque de modération et les généralités que vous avancez par la suite sont à mon sens peu constructives et reflètent bien peu ce que représente un expérience MBA.

    Avant tout, voici un bref résumé de ma situation. Entrepreneur depuis 6 ans, j ai commencé mon MBA en 2011 avec seulement 2000$ en poche. Pendant les 2 années précédentes, j’ai investi temps et argent d’une manière considérable dans des formations afin de me mettre au niveau pour les concours d’entrée. Pendant mon année (MBA intensif en 55 semaines), je me suis endetté pour plusieurs dizaine de milliers de $$. 6 mois après la fin de mes études, je cherche encore du travail dans un marché de l’emploi qui stagne. Je n’ai presque pas vu ma conjointe ou mes amis pendant 1 an.

    Est ce que j’ai des regrets ? ABSOLUMENT AUCUN !! Si on me donnait la chance de recommencer demain, je ferais exactement les mêmes choix.

    Dans votre article, plusieurs points reviennent souvent :
    1. Les MBA travaillent comme des fous et n’ont plus de vie.
    2. Les sommes investies amènent un ROI négatif
    3. On peut apprendre tout ca dans des livres
    4. Le réseau MBA ne sert à rien car parfois trop éloigné de nos projets.

    1) Les MBA travaillent comme des fous et n’ont plus de vie
    Cela n’a rien de spécifique à un MBA. Je connais des gens qui ont un BTS et qui pourtant travaillent plus de 50h par semaine.
    Pour mon projet final de MBA, nous étions une équipe de 4 personnes. En 5 semaines, nous avons réalisé un dossier de 150 pages pour un grand groupe de distribution québécois compilant du marketing, de la stratégie, du merchandising, de la finance et en analysant plusieurs milliers de pages de données fournies par 3 agences de consulting différentes. On m’aurait dit un an auparavant que j’aurais été capable de faire ca, j’aurais clairement ri à la figure de la personne.
    Grace à mon MBA, j’ai développé des habitudes de travail exceptionnelles dont je ne me serais jamais cru capable.

    Mon point est que dans un MBA, vous allez apprendre à vous organiser et c’est la plus grande leçon que vous en retirerez. Et ca devient un point essentiel. Si votre patron n’arrête pas de vous dire que votre projet est en retard, que tout est urgent, qu’il faut rester tard ce soir… vous vous rendrez vite compte que c’est lui n’est pas organisé. Jason Fried aborde ce point dans son excellent livre « Rework » qui à mon sens est une lecture complémentaire essentielle pour qui veut faire un MBA et comprendre l’organisation du travail. Mais pour ca, il faut avoir les bons outils et un MBA vous les donnera tous.

    De plus, les mentalités changent, du moins en Amérique du Nord. N’ayant plus travaillé en France depuis 8 ans, je ne saurais dire si c’est le cas actuellement en Europe. Dans ma spécialité RH au MBA, la plupart de mes cours démontre le fait que les entreprises ne peuvent plus presser leurs employés comme des citrons. La tendance est à l équilibre avec des employés qui ont un temps égal entre Travail, Famille et Social. Pourquoi me direz vous ? Est ce que les patrons sont devenus des saints ? Non, tout simplement parce qu’un employé équilibré est un investissement à long terme !! L’argent que vous perdrez en laissant vos employés partir à l’heure le soir et avoir leur weekend est ridicule face aux sommes que vous devrez laisser en cas de burn-out, démission, coût et temps de recrutement.
    En marketing, un dicton dit qu’il faut dépenser 100$ pour garder un client actuel mais en dépenser 1000$ pour prospecter un nouveau client. C’est la même chose avec des employés et ca va devenir de plus en plus important avec le temps. À titre d’exemple, je vous invite à découvrir l’entreprise Zappos aux USA qui est leader dans cette tendance du « chouchoutage d’employés » et qui ramène des chiffres exceptionnels (puisque vous mentionnez le Business Harvard Review, ils ont plusieurs articles sur Zappos et cette tendance)

    2) Les sommes investies amènent un ROI négatif
    je suis entièrement en désaccord avec ce point !!! PERSONNE N’A JAMAIS PERDU D’ARGENT EN INVESTISSANT DANS SON ÉDUCATION !! Un MBA est un investissement sur VOUS et vous en verrez toujours les bienfaits, de par la culture qui vous a été inculquée aux méthodes de travail et vision que vous avez pu y développer, et les gens que vous y avez rencontrés.
    C’est comme si vous disiez « plutôt que de perdre du temps à nous amener à l’école, à nous acheter des cahiers, des livres et des crayons, nos parents devraient nous mettre dans un champ pour collecter de l’argent ». Regrettez vous toute la scolarité qu’on vous a donné depuis l’enfance ? était-ce du temps perdu ?

    De plus, votre article met énormément l’emphase sur le coté monétaire du MBA « je veux gagner plus d’argent ». Si l’argent est votre seul motivation, mon conseil est simple : passez votre chemin, le MBA n’est pas pour vous !!

    Je suis entièrement d’accord avec vous lorsque vous dites « le MBA ne vous garantit pas un niveau de revenu supérieur ». Au même titre, si demain, je décide d’acheter une Ferrari, ca ne veut pas dire que je peux devenir champion de Formule 1 !! Un MBA est un outil et comme tout outil, il rapportera des bénéfices uniquement si la personne qui l’utilise sait comment s’en servir et ce qu’elle veut en faire.

    De plus, les magazines comme Forbes et Newsweek publient chaque année le classement des meilleurs MBA avec comme critère principal, le retour sur investissement. Libre à vous de faire votre choix. Tel MBA à un cout faramineux mais le retour est de moins de 3 ans grâce aux salaires de sortie. Tel MBA est moins cher à l’entrée mais les salaires de sortie sont inférieurs à la première, pourtant mon ROI est inférieur à 2 ans !! Personnellement, j’ai choisi mon MBA parce que les frais d’inscription étaient parmi les plus bas en Amérique du Nord. Oui, les salaires seront moins importants que si j’avais fait Harvard. Pourtant, mon ROI est de 2 ans maximum. Dans 2 ans, j’aurais récupéré les sommes investies dans le MBA et mon cout d’opportunité « avec MBA » aura dépassé le « sans MBA ». Tout ce que je gagnerais 2 ans après, ce sera du gras pour en faire ce que je veux et je ne l’aurais jamais eu sans mon diplôme.

    3) On peut apprendre tout ca dans des livres

    aaaaah, si ca pouvait être aussi simple. Vous mettez ici en avant une tendance de business qui a pris forme au milieu des années 2000 et qui prend son envol depuis 2 ans avec les réseaux sociaux. Avec la démocratisation du web, toute l’info est accessible !! C’est vrai. Mais cela veut aussi dire que vous êtes devenu plus accessibles pour des pseudo-professionnels qui vont vous vendre leur soupe et pour lesquels vous allez perdre énormément de temps et d’argent dans des livres que vous regretterez surement par la suite.

    Tim Ferris, que vous mentionnez, et sa semaine de 4 heures pourrait être le sujet d’une enquête marketing à lui seul ! J’ai énormément d’admiration pour cette personne, non pas à cause de son livre, mais pour la qualité de la stratégie marketing et du buzz viral qu’il a su mettre en place. Ferris identifie une tendance et un besoin (c’est le B.A.BA de tout entrepreneur), crée un produit discutable qui est son livre (tapez son nom sur Google pour avoir accès à tous les contre articles analysant sa méthode), et applique ensuite une démarche marketing absolument fabuleuse pour faire parler de lui. Ce type est un génie ! Non pas qu’il ait changé la vie de milliers de personnes (je ne connais personne qui puisse vraiment vivre en travaillant 4 heures après avoir lu son livre) mais il s’est fait connaître et a vendu son produit. Si vous avez des connaissances en marketing, intéressez vous a Ferris, c’est un cas d’étude magnifique.

    En lisant un simple livre, pensez vous vraiment que vous pouvez retenir toute l’essence du sujet ? Si demain, je fais lire un livre de finance à 100 personnes, combien seront capable de me créer un état de flux de trésorerie en partant des autres états financiers ? Combien seront capable de calculer le CMPC Cout Moyen Pondéré du Capital ? Vous pensez que ca ne sert à rien, que c’est du blabla ? à une époque où tout le monde veut se faire de l’argent facile en investissant n’importe comment en bourse, le CMPC est pourtant un outil indispensable qui peut vous avertir si vous faites n’importe quoi avec votre argent et vos investissements. Mais il faudrait plus qu’une simple lecture de livre pour comprendre comment ca marche et savoir l’utiliser.

    En MBA, vous pourrez lire le livre, discuter avec vos professeurs, échanger avec vos camarades, vous devrez faire des cas pratiques, on vous expliquera vos erreurs et vous avancerez certainement plus vite. L’échange humain, les discussions et les avis de chacun sont un des plus grands atouts du MBA, et lire un livre seul chez soi ne pourra jamais remplacer cette qualité d’enseignement. Qualité que vous retrouverez aussi dans vos enseignants. Rendez vous compte qu’en vous inscrivant au MBA de McGill à Montréal, vous aurez des cours donnés par Henry Mintzberg en personne (si vous vous intéressez un tant soit peu à la gestion et au management, vous avez forcément lu un de ses articles). Vous pourrez échanger avec lui et discuter ouvertement. Oui, vous pouvez aussi lire ses livres mais ca ne sera jamais la même chose que si il était en face de vous et répondez à vos questions directement!

    4) Le réseau MBA ne sert à rien car parfois trop éloigné de nos projets.

    Il y a de tous les profils en MBA. Si votre objectif est clair en arrivant, vous trouverez facilement les gens qui partagent vos passions et vos points de vue, et qui pourraient devenir de futurs partenaires d’affaires. Passionné d’entrepreneuriat, j’ai rencontré des gens qui avaient la même passion. Ils sont toujours aujourd’hui dans mon réseau et nous nous entraidons dans les tâches et nos projets. Si je monte un nouveau projet dans le futur, 4 de ces personnes seront surement à mes cotés.

    5) Qu’est-ce qu’un MBA

    Pour ceux qui sont intéressés par un MBA, voici la principale mise en garde par laquelle vous devez commencer. Il faut savoir que l’appellation MBA n’est détenue par aucune association ou groupe et est libre de droit. Demain, si j’ai envie de créer un cours en ligne de 2 heures et de l’appeler MBA, j’en ai tout à fait le droit ! Ce serait ridicule mais légal. Vous pouvez cependant vérifiez les accréditations officielles auprès d’organismes d’enseignement. Elles sont au nombre de 3 avec l’AACSB pour les USA, l’EQUIS pour l’Europe et l’AMBA pour le Royaume Uni. Si la formation que vous visez n’a aucune de ces accréditations, renseignez vous pour ne pas faire d’erreur. À noter aussi que certaines grandes écoles ne participent pas à ce jeu d’étiquettes, mais ce sont souvent des écoles prestigieuses qui n’ont pas besoin de faire leur preuve (INSEAD n’a pas d’accréditation officielle)

    Pour conclure cette réponse (qui s’est avérée beaucoup plus longue que je ne le pensais au départ !), un MBA est un outil incroyable pour qui saura s’en servir et qui aura un plan clair. Un MBA ne se fait pas en 1 ou 2 ans ! Vous devez vous préparer des mois avant, tenir le coup pendant que vous y êtes et prévoir la suite une fois que vous l’aurez. Ce n’est pas parce que vous avez votre diplôme que subitement on va vous proposez les meilleurs postes, qu’on va augmenter votre salaire et que vous allez devenir le centre du monde !! On continue à travailler après mais avec plus d’options disponibles.

    Oui, on trouve des tas d’articles sur le MBA parce que c’est un sujet à la mode, mais c’est un buzz d’informations comme un autre, dans quelques mois, on passera à autre chose. Ce n’est pas parce que c’est à la mode en ce moment que c’est forcément fait pour vous !
    Zuckerberg et Gates n’ont pas terminé leurs études parce que leur passion et leur vision étaient trop fortes et ils voulaient la réaliser. Oui, ils ont réussi, selon les critères de notre société. Mais même si ils n’avaient pas fait fortune, vous pouvez être certains qu’ils seraient quand même en train de faire la même chose.

    Et vous, quelle est votre passion, votre objectif, votre vision ? Avez vous besoin d’un MBA pour la réaliser ?

    C’est la PRINCIPALE question que vous devez vous poser…

  108. Bonjour Aurélien. Merci pour votre message.
    Je suis contente du fait que vous regrettez pas votre MBA.

    On est d’accord en fait sur plusieurs choses:
    Le rythme de travail n’est pas spécifique aux MBAs. Mais si on fait un MBA, on n’a pas le choix. Je conseille de ne pas faire un MBA si quelqu’un veut avoir une vie plus équilibrée.
    On est d’accord sur le fait que on gagne pas beaucoup d’argent avec un MBA. Ceux qui veulent avoir un retour de son investissement ne devraient pas faire un MBA.
    L’investissement du MBA, si on l’analyse comme il faut, en contrastant ses alternatives (salaires perdus, augmentation de salaire qu’on aurait eu quand même, différentiel d’impôts, valeur de l’argent dans le temps, etc) est un mauvais investissement même a 10 ans.
    Par contre je ne dis pas que le réseau d’un MBA ne sert à rien. Tout au contraire. Mais j’affirme que l’on peut construire un réseau si efficace sans s’endetter à vie.

    Je ne suis pas d’accord sur le fait que n’importe quel investissement en éducation est bon. C’est le complexe éducatif de l’ère industriel et les Business Schools en profitent pour augmenter leurs prix. Mais l’ère industriel est morte. Je vous invite à lire cet article de Forbes : http://www.forbes.com/forbes/2009/0202/060.html. « Le marketing des institutions éducatives est teint de fraude au consommateur ».

    Mais si vous êtes content, je ne veux pas que ça change. Je voudrais qu’il n’y ait plus de gens mécontents comme moi. C’est tout.

  109. Ping : Un mini MBA en un par de posts – Parte I | Dueño de mi tiempo
  110. Ping : Cómo ganarte la vida y vivir tus pasiones con un blog | Dueño de mi tiempo
  111. Quelle bande de loosers, selon les commentaires, que je peux lire la plupart d’entre vous n’avaient aucun avenir sans internet.
    Voila ou l’éducation m’a mené:
    22 ans: 6 Mois en Asie a kiffé avec l’argent de vos impots dans un soit disant stage ou l’on a passer notre temps a visiter des temples et kiffer sur la plage
    23 ans : 2000€/mois une berline de fonction et je ne sais pas ce que coute un litre d’essence ni une minute de téléphone
    26 ans: 3000€/mois un appartement de 100m2 dans un quartier chic payé par ma boite, je voyages 60% de mon temps en premiere classe au quatre coin du monde. Etant « chef » la pression ne porte sur mois qu’en reunion. Par exemple: j’ai passé 3 mois à Barcelone à « superviser » sans obligation de me presenter au bureau tout les jours, ce qui m’a permis de me lancer dans le e-Commerce. Sans compter les seminaires sur la cote d’azur pendant le festival de Cannes ou à Miami en Floride
    28 ans: 4200€ par mois, j’ai acheté 2 appartements et une moto pour kiffer le week end. N’ayant eu que peu de depenses, j’ai opté pour une Boxster d’occaz que je revenendu plus cher qu’acheté 3 ans plus tard. Mes deux appartement on été acheté et financié grace a mes connaissance en Finance apprise à l’ecole.
    Enfin, Il y’a 2 ans, je gagnais 12000€/mois a mon compte sans compter les revenus non pro. Je suis entre temps devenu pere de famille et me suis installé au Benelux ou j’ai acheté une maison de 250m2 a moins de 250k€, je la retape le week end pour le plaisir. J’ai aussi fait une these en Economie en Allemagne et un master en energie aux pays bas.

    Aujourd’hui, j’ai un salaire « normal » mes charges mensuelles sont de 1500€ et je peux economiser beaucoup. J’ai choisi d’etre consultant en strategie mais j’ai hesiter entre prof a la fac, avocat, ingénieur de production ou professeur de Salsa.

    PS: J’ai eu gratuitement mon brevet de pilote privé à l’école (clin d’oeil à Olivier)

    Alors j’aimerais vous dire que le cliché du cadre malheureux c’est votre fantasme car vous n’y avez pas acces, le pouvoir et l’education ouvre encore de nombreuse porte et c’est un outil tres puissant pour entreprendre. Au passage, mes société continue a tourner, mes actifs continue de rapporter et je peux prendre des risques sans tomber dans le « rat race ».

    Je sens dans cet article et ses supporteur plus de frustration et de mauvaise foi au mieu une tentative de démagogie maladroite au pire une tentative pour avoir l’air subversif avec une pensée classique.

    Notons, que je parles 5 langues et que je n’ai pas besoin des methodes bidons d’internet pour m’eduquer. Je vous conseille vivement la lecture de « Bonjour paresse, C. Maier » et vous comprendrez que vous n’avez rien compris ce systeme qui vous fascine temps mais que vous n’avez meme pas effleuré.

  112. Hé bien voilà un commentaire bien trollesque, cela faisait un moment que je n’en avais pas vu sur mes blogs ! 🙂

    J’ai décidé de l’accepter pour montrer les réactions émotionnelles que ce sujet peut susciter.

    Romeo, si ce que tu dis est vrai (j’ai des doutes au vu du nombre de fautes que tu fais… mais si le français est une langue étrangère pour toi tu as des circonstances atténuantes) j’en suis très heureux pour toi et je suis sûr qu’il en est de même pour les autres.

    Simplement, un MBA n’est pas l’idéal pour tout le monde et je pense que Mariana argumente très bien en faveur de cette idée dans son article.

  113. Merci Olivier,
    En tout cas, je me suis bien amusée avec ce commentaire. Je confirme qu’à 25 ans je gagnais exactement U$2000 nets par mois (à l’époque ça faisait un peu plus de €2000) et j’avais une voiture de fonction + la location d’un appartement de 3 chambres dans un quartier chic, tout compris. Je travaillais chez Shell. C’est vrai que pour accéder à ce type de poste il faut avoir un bac +5. Mais on perd complètement la liberté et le control sur sa propre vie. C’est pour ça que je pense à un autre type d’éducation pour mon fils. Et le MBA n’apporte rien de supplémentaire de ce qu’on a déjà avant de s’inscrire, sauf si on veut travailler dans le conseil en stratégie ou la banque d’investissement. A chacun de voir, et vus les prix de ce type de programmes, il faut bien tenir compte des arguments que je vous propose avant de s’endetter à vie.

  114. Quelle tristesse de lire cet article et ces commentaires qui respirent la dissonance cognitive…
    Je suis désolé pour vous quand je constate que vous n’avez pas profité de cette expérience humaine qu’est le partage de connaissances et de culture d’un tel cursus.
    Faire un MBA change votre point de vue, vous donne de la hauteur et une avance énorme. Pour peu que vous participiez un minimum à la vie du groupe, les relations que vous tissez sont très fortes… et oui l’effet réseau est là.
    Bien évidemment, si vous entrez dans un MBA et attendez sagement que le ROI vous tombe tout cuit dans le bec… vous en ressortirez avec assez d’amertume pour écrire un tel article. Dans ce cas effectivement, acheter 3000€ de livres est un meilleur investissement, mais quel dommage.

  115. Bonjour,
    Personnellement cet article m’a fait vraiment changé d’avis. En ce moment, je suis étudiant en licence et j’ai l’ambition de rentrer dans une école d’ingénieur. Ensuite je me voyais enchaîner avec un MBA parce que mon voeu à long terme est de me mettre à mon compte avec l’aide d’ingénieurs pour mettre sur pied notre petite affaire. Mais après avoir lu votre article, je crois que finalement je vais m’en passer parce que je me vois pas endetté jusqu’au coup et travailler plus pour gagner plus au prix de ma santé

  116. Bonjour mariana,
    Article fort intéressant.J’ai un bac+5, avec une spécialisation(2ans) en économie et développement.Je suis en plein préparation(le coût est énorme!) pour me lancer dans l’aventure MBA et je dois reconnaitre que votre article me pousse sérieusement à la réflexion. Le problème en Afrique (j’habite la RDC)est que la culture du diplôme est encore tenace. Il est vraiment difficile de trouver un bon job sans exhiber un diplôme « de valeur »! D’où la spirale…Mais, je pense aussi comme Guillaume qu’avoir un MBA suppose aussi la capacité de transformer cela en un sésame et profiter de nombreuses opportunités que cela peut procurer! Bon, bref….

  117. Bonjour Mariana,

    je n’ai pas lu tous les commentaires rattachés à ton article mais je suis complètement d’accord avec toi.
    J’ajouterai cependant 2 points:
    1) faire un MBA avec très peu d’experience professionnel n’a que peu de sens.OK. Je pense que c’est en partie pour cela que les Business School ont lancé une nouvelle formule, l’Executive MBA, pour les cadres plus experimentés. Ce diplôme cette fois ci me semble avoir beaucoup plus de sens: avec ta connaissance et ta maturité, tu dois pouvoir y « ingurgiter » plus facilement tous les concepts, tu dois aller beaucoup plus en profondeur et surtout tu peux échanger avec des professionnels qui ont une véritable experience. Ca peut alors déclencher beaucoup de nouvelles idées pour toi!
    La valeur ajoutée me semble cette fois ci bien réelle
    2)Cependant quand bien même il y a valeur ajoutée, ca reste paralysant d’être obligé d’investir une si grosse somme.
    Mais encore une fois, si tu as une certaine experience dans l’entreprise dans laquelle tu es et que tu as beaucoup de réussite, c’est un diplôme qu’on peut te financer. C’est ce qui m’est arrivé. En passant d’un poste de responsable de production à un poste de directeur de site, j’ai inclu dans le nouveau contrat une formation EXECUTIVE MBA (c’était celui de HEC). Je n’ai malheureusement pu la faire (j’ai changé de société depuis). Mais je ne pense pas que j’aurais été déçu…

    Pierre

  118. Bonjour Mariana,

    Merci pour cet article, qui je pense apporte un discours réfléchi et différent de ce qu’on peut trouver ici et là.

    Je pense comme toi que ce n’est pas un MBA qui apporte réseau, salaire élevé et autres avantages ; ce que tu expliques me fait penser à un livre de Rolf Dobelli sur les biais cognififs, dans lequel il explique qu’il ne faut pas confondre résultat et critère de sélection (« la jolie femme qu’on voit dans les pub bio n’est pas belle parce qu’elle mange bio, mais tout simplement parce qu’elle a une génétique de femme belle »), et les MBA vendent en fait le même mensonge publicitaire.

    En réalité, ceux qui réussissent à avoir ces haut salaires, ces réseaux importants etc.., ce n’est pas à cause d’un MBA ou d’un autre titre d’ailleurs, mais c’est grâce à leurs facultés/aptitudes/chance/physique (etc..) qu’ils avaient de toute façon, avant même d’avoir ces diplômes. Et c’est grâce à ces mêmes aptitudes qu’ils ont pu intégrer ces prestigieux MBA.

    Tout comme les classes préparatoires et les grandes écoles françaises, l’information clé pour un recruteur est le critère de sélection, beaucoup plus que le niveau de connaissance réellement acquis lors de ces formations – qui je pense, en dehors d’apporter une bonne culture générale, ne servent pas à grand chose en pratique (la vraie vie étant bcp moins théorique)

    Mais je peux aussi imaginer que dans ceux qui ont – ou veulent faire un MBA, on retrouve malheureusement tous ces gens qui ont un jour payé très cher leur abonnement pour plonger dans le grand bassin d’un club med waouh pour être taillé en V comme ces nageurs olympiques..évidemment en vain..(on a une génétique de nageur ou on ne l’a pas). Et je pense que ton article est en réalité destiné à ces gens.

    La question de fond qui se pose selon moi, est celle de notre capacité à évaluer nos motivations et aptitudes propres et profondes; quel est notre cercle de compétences ? et comme dit Warren Buffet, « Know your circle of competencices, whatever is its size, you just have to know where it stops ». Et de rajouter, « Vous devez découvrir où sont vos talents. Si vous tenter votre chance en dehors de votre cercle de compétence, vous aurez une carrière minable…je peux vous le garantir.. »

    Florian

  119. Bonjour Marianna,
    Tout à fait d’accord avec votre article. J’ai moi-même fait un MBA à HEC…pour en partir avant la fin !
    J’ai compris que ce n’était pas pour moi lorsque j’ai vu cette horde d’ingénieurs désoeuvrés et déséspérés (certes formidablement intelligents) qui me faisaient penser à des lions à qui l’on donnait en pâture des données sur Excel en guise de steak à avaler.
    Nous étions transformés en machines à bouffer du data. Les profs du cursus anglo-saxon étaient médiocres (les bons profs sont dans le cursus francophone).
    Les « case study » de groupe sont pour la plupart une « joke »…
    Bref, je n’ai pas été diplômé, et pourtant, moins d’un an après la fin de la scolarité, je gagnais le plus haut salaire de ma promo.

    La plupart des MBA me font penser à ces rip-deals basés sur la flatterie de gens formidablement intelligents, mais flattés par un mélange d’égo, d’appât du gain (normal), et de manque de confiance en soi.

  120. Marianna,

    Je vous remercie pour cet excellent article de fond. Le MBA n’est plus ce que c’était à ses débuts, son tarif n’ayant pas pour autant diminué.

    C’est pourquoi, tout MBA devrait personnelement vous coûter deux fois moins cher et que nous maîtrisons cette solution rare/réaliste (applicable chez les meilleures grandes écoles).

    Attention, cette solution ne fonctionne plus chez l’une des plus grandes écoles.

    Cordialement,

    Mathieu Viltart.

  121. Merci Marianna,

    Merci pour cet article fort intéressant. En plus d’avoir votre vision, les commentaires permettent aussi de vraiment ressentir l’émotion face au sujet.
    Entant moi même dans un tournant de ma vie, et pensant avoir définis mon projet, ma recherche m’a fait tomber sur cet article. Et ce que j’en ressort, me fait encore plus douter sur l’utilité du MBA… Ayant évité toute ma vie le chemin classique, je me rend compte que tomber dans le MBA pourrait me faire perdre cette chose pour laquel je me suis battu dans ma petite vie: une vie équilibrée (32 nas ;). De plus les réactions des personnes qui ne sont pas du même avis que vous,me confirme ma pensée. J’ai pas fait de prépa, ni de grande école, par contre j’ai atteint mes objectifs(alors que je pensai qu’il fallait que je le fasse pour pouvoir arriver à mon but). Je gagne plus que mes amis où la même chose. Aujourd’hui je veux faire un MBA parce que je me SUIS persuadé que ca sera mon coup de pouce pour pouvoir évoluer dans ma carrière… Ton article me permet de me rappeler que ce genre de diplome ne sont pas des fins en soit…
    MERCI

  122. Merci Mariana pour cet article très enrichissant qui permet de nuancer le discours triomphaliste que l’on a l’habitude d’entendre à propos des MBA. J’ai constaté que vous n’avez pas répondu aux derniers posts, ce que je comprends car votre article commence à dater mais peut être qu’avec un peu de chance vous me lirez et que vous pourrez me répondre. Sinon, je vous écrirai directement sur votre blog.

    En ce qui me concerne, cela fait 1 an que je pense sérieusement à faire un MBA. En effet, cela fait environ 3.5 ans que je travaille dans le conseil en management dans une maison qui a une assez bonne réputation dans la place. Je gagne environ 53000k€ brut/an alors que j’ai débuté à 40000€ environ. Pour information,j’ai 28 ans et c’était mon premier travail.

    Mes missions actuelles sont très opérationnelles, j’interviens pour la plupart sur des problématiques de change management auprès des directions opérationelles de grands groupes dans le cadre de leurs projets informatiques.

    Aujourd’hui, je voudrai « monter en gamme » dans le type de mission et intervenir à un niveau plus stratégique dans les décisions des organisations que j’accompagne. Malheureusement, même si j’ai fait prépa + grande école « , mon école n’est pas dansla cible des cabinets de conseil en stratégie qui cherchent souvent HEC, ESSEC,Polytechique, Centrale Paris…Mon école est reconnue mais ne fait pas partie de la zone A des grandes écoles en France.

    Les recruteurs cherchent également des titulaires de MBA et un MBA me semble être un bon ticket d’entrée.

    Parallèlement, j’ai pour projet d’entreprendre en Afrique . Et comme, il est plus facile d’entreprendre dans un métier que l’on connait déjà, je voulais le faire dans le conseil en stratégie pour apporter ma pierre à l’édifice de ce continent.

    Mon plan était le suivant :

    – Faire un MBA
    – Travailler quelques années dans le conseil en stratégies (Rembourser ma dette)
    – Créer ma propre entreprise de conseil (Ou m’associer avec des gens)

    Le dilemme est donc le suivant :

    – Faire un MBA pour accélerer les choses avec un investissement qui risque de n’être pas rentable financièrement (endettement)

    ou

    – COntinuer à progresser dans mon entreprise actuelle sachant qu’il y a des perspectives d’évolution. Se former parallèlement, épargner et créer ma société.

    Je suis conscient que tu n’as pas une boule de cristalle mais ton éclairage m’intéresse.

    Merci pour ton aide.

  123. Bonjour Erasme,
    Merci pour ce message.
    Depuis que j’ai écrit cet article, on m’a posé beaucoup des questions comme la votre sur les réseaux sociaux. Pour y répondre, j’ai fait une recherche approfondie que j’ai documentée dans un livre qui sera publié en anglais dans quelques jours, et bientôt en français par une maison d’édition reconnue.
    Votre question est complexe et je ne peux pas répondre à tout dans ce post, mais voici quelques points de réflexion :
    Le conseil en management (et la banque d’investissement aussi) est une exception quant à mes affirmations : la pertinence d’un MBA est bien réelle et le diplôme d’une école reconnue ouvre pas mal de portes et devient un accélérateur de carrière. Les connaissances qu’on en tire et la méthode d’étude sont parfaitement adaptées aux exigences du consultant. MAIS, ça ne veut pas du tout dire que ce soit un investissement rentable en soi. Il y a des bénéfices, mais le prix à payer par ces bénéfices ne peut pas être illimité.
    1) Pas toutes les augmentations de salaire du consultant en management son dues au MBA. Vous l’avez déjà constaté : la carrière a une évolution naturelle qui continuera à se développer même si vous ne faites pas de MBA.
    2) Calculez votre salaire de l’heure. Le considérez-vous correcte ? Le conseil en management demande une implication énorme. Etes vous certain que vous voulez continuer ce rythme de travail toute votre vie ? A 40 ans, vous n’aurez peut être pas la même vision de la vie qu’aujourd’hui… en plus, combien de gens de 40 ans ou plus travaillent dans votre boite ? Vous pensez que vous aurez une longue carrière dans votre métier ? Il ne vous reste que 12 ans pour avoir 40 ans, ce n’est pas beaucoup.
    3) Les MBAs sont tellement chers aujourd’hui qu’ils ont des périodes de payback de 10 ans, voire plus… donc vous travaillerez très dur que pour payer l’école de business. Pour quoi ne pas commencer à dessiner votre business dès maintenant en vous formant par vous-même ? Il y a des études des grandes maisons de conseil en management qui démontrent que les diplômés du MBA n’ont pas des meilleures performances que ceux qui n’en ont pas. Pas contre, je ne le nie pas, dans ces secteurs avoir le diplôme d’une école cotée est une excellente lettre de présentation… mais on ne peut pas payer une jolie lettre à n’importe quel prix ! Il y a des entreprises qu’utilisent les diplômes comme un critère d’admission… pour quoi choisir ces entreprises ? Josh Kaufman dit qu’un MBA n’est qu’un ticket à un entretien d’embauche de $150 000… Je vous assure, il n’y pas que McKinsey dans le monde du conseil ! Et même dans des cabinets tels que Mc Kinsey, 20% des embauches sont des Non-MBA.

    Faites vos calcules. Une calculatrice pour calculer le retour de votre investissement éducatif sera disponible sur le site de mon livre quand il sera publié.
    Je vous souhaite une très bonne carrière.

  124. Cet article est juste magnifique et viens de m ouvrir les yeux sur beaucoup de mes fantasmes et surtout cela a une conséquence énorme sur la vision éducative que je porte sur le devenir de mon fils . Merci +++

  125. Diplômé de l’Exec MBA ESCP, je souhaite partager mon expérience avec des journalistes. En effet, mis à part perdre 50k€, ce « diplôme » n’a RIEN changé dans ma vie. Les salaires de sortie annoncés sont bidons, aucune entreprise ne reconnait ce type de formation très généraliste et dans votre propre entreprise on pense que vous avez la grosse tête ! Evitez à tout prix de vous engager dans ce type de formation: c’est du rêve et rien d’autre.

  126. Cher Haim,
    je ne réagirai à l’article de Marianna puisque je suis en train d’envoyer mes dossiers de candidature pour des MBAs et suis donc bien incapable (encore) d’avoir un avis – que je souhaite totalement opposé!. En revanche votre parcours m’intéresse vraiment car je suis une jeune docteur (diplômée en sciences humaines, histoire et anglais) et aspire à une réorientation professionnelle. Je souhaiterais faire du conseil en stratégie. Puis-je vous demander si vous avez un site internet relatif à votre activité de coaching?
    Merci beaucoup d’avance,
    Pauline

  127. Hello Mariana,

    Je suis un ingénieur suisse de 29 ans en phase de création de startups. Je suis quelqun de très créatif, avec beaucoup d idées (j ai gagné le Startup Weekend de Lausanne). Mais avec un manque de technique de gestion (finances, comptabilité, etc.).

    Et donc, l idée du MBA me passe régulièrement par la tête, mais j ai peur d être formaté (je suis anti-mouton…). Apparament, les structures de MBA commencent à comprendre ceci: des MBA en entrepreneurship existent maintenant. Que pensez-vous de ça? est-ce effectivement un tournus dans la mode du MBA?

    Bonne suite à Tous! and think out of the box 🙂
    Raphael

  128. Cher Raphael,
    Quand j’ai écrit cet article, je ne m’étais pas encore lancé dans l’aventure de l’entrepreneuriat ni avait fait les recherches pour écrire mon livre « Le MBA est-il un investissement rentable ? » (Editions Maxima, http://www.la-carriere-ou-la-vie.com/lembaestilrentable/). Je pense aujourd’hui que le MBA est même nuisible pour l’entreprenariat. En effet, le MBA est conçu pour former des moutons qui vont analyser des gros business déjà établis, alors que les entrepreneurs sont justement des anti-moutons qui créent leurs propres règles et qui testent sans trop analyser jusqu’à ce que la chose marche. Beaucoup d’écoles de commerce se sont lancé dans l’entrepreneuriat car 1) elles n’arrivent pas à trouver des boulots pour leurs diplômés à la hauteur de leur promesses et 2) c’est la mode.
    Je vous invite à voir l’interview qu’Olivier a fait à Laurent Chenot où il explique que son MBA de Harvard + son diplôme HEC ne lui ont pas rendu service lors de la création de sa première entreprise où il a perdu 100 000€ : http://blogueur-pro.com/comment-demarrer-votre-business-en-ligne-de-zero-a-temps-partiel . Et si vous parlez anglais, ne ratez pas la présentation de David Heinemeier Hansson à Stanford, Unlearn your MBA : elle va vous faire rire et vous fera oublier l’idée de faire un MBA pour gérer une start-up. http://www.youtube.com/watch?v=MlhAkNWC1qo
    Si vous avez des lacunes en finances et en comptabilité, achetez-vous quelques livres du personal MBA à ce sujet ou demandez les services d’un expert pour une fraction minime du coût d’un MBA.
    Bonne chance !

  129. Cher Raphael,
    Quand j’ai écrit cet article, je ne m’étais pas encore lancé dans l’aventure de l’entrepreneuriat ni avait fait les recherches pour écrire mon livre « Le MBA est-il un investissement rentable ? » (Editions Maxima, http://www.la-carriere-ou-la-vie.com/lembaestilrentable/). Je pense aujourd’hui que le MBA est même nuisible pour l’entreprenariat. En effet, le MBA est conçu pour former des moutons qui vont analyser des gros business déjà établis, alors que les entrepreneurs sont justement des anti-moutons qui créent leurs propres règles et qui testent sans trop analyser jusqu’à ce que la chose marche. Beaucoup d’écoles de commerce se sont lancé dans l’entrepreneuriat car 1) elles n’arrivent pas à trouver des boulots pour leurs diplômés à la hauteur de leur promesses et 2) c’est la mode.
    Je vous invite à voir l’interview qu’Olivier a fait à Laurent Chenot où il explique que son MBA de Harvard + son diplôme HEC ne lui ont pas rendu service lors de la création de sa première entreprise où il a perdu 100 000€ : http://blogueur-pro.com/comment-demarrer-votre-business-en-ligne-de-zero-a-temps-partiel . Et si vous parlez anglais, ne ratez pas la présentation de David Heinemeier Hansson à Stanford, Unlearn your MBA : elle va vous faire rire et vous fera oublier l’idée de faire un MBA pour gérer une start-up. http://www.youtube.com/watch?v=MlhAkNWC1qo
    Si vous avez des lacunes en finances et en comptabilité, achetez-vous quelques livres du personal MBA à ce sujet ou demandez les services d’un expert pour une fraction minime du coût d’un MBA.
    Bonne chance !

  130. Complétement d’accord avec toi Mariana. J’ai de nombreux exemple d’amis dont le MBA a poussé la carrière sur une pente descendante. C’était de bon ingénieurs qui avec ce MBA ont été propulsés dans des postes imbéciles sans plus value. Cela s’est plus d’une fois soldé par une fin dans des boulots sans qualification professionnelle ou même pour un ami de 30, l’année dernière, par le suicide.

    Il est temps que ce miroir aux alouettes soit dénoncé!

    Félicitations.

  131. Merci Pierre pour ton commentaire.
    En effet, je pense que pour la plupart des diplômés de MBA, les conséquences de suivre le programme sont bien négatives au final.
    Le journaliste Philipp Delves Broughton explique dans son livre sur Harvard que la dépression est très courante parmi les étudiants du MBA, et que les écoles de commerce sont bien habituées à traiter ce type de cas. Des fois, malheureusement, certaines personnes peuvent ne pas s’en sortir.
    Je ne pourrais pas affirmer que le MBA a été la cause du suicide de ton ami, mais je suis convaincue que le master a pu renforcer le cercle vicieux qui l’a amené a une telle situation de désespoir. Je n’exagère pas, alors qu’on étudie 90 h par semaine et on continue avec ce rythme lors de notre vie professionnelle, la vie peut perdre son sens très rapidement pour certaines personnes.
    Je suis vraiment désolée de cet événement si triste.

  132. Bonjour,

    Peut-être ai-je vu tardivement ce blog, mais c’est ma curiosité qui m’amène à cela.Je suis depuis quelques mois entrain de penser à faire un MBA d’une grande école française afin de rebondir dans ma carrière professionnelle. Je suis un jeune ingénieur avec 5 ans d’expérience et je me prépare pour déposer mes dossiers. Mariana, ton expérience et les commentaires sur le site sont très intéressant sans doute, mais ne sont elles pas des expériences personnelles? Je suis ravi de les lire, de voir un autre côté de l’iceberg, car dans les bussiness school on vous vend du rêve. Mais depuis que je suis en France, j’ai vu qu’il y a une culture « diplôme » et pas de n’importe quelle école. Sans diplôme c’est presque impossible de « réussir » (je ne le mets bien en guillemet) en France. C’est horrifiant que même après des années d’expérience que des recruteurs ou fameux chasseurs de tête vous renvoie toujours à la figure l’école dont vous sortez, sous prétexte que si vous ne sortez pas des écoles dite (grande école) vous ne pouvez rien faire ou vous êtes incompétents. Il suffit d’avoir simplement le cachet ou la signature d’une grande école sur votre CV et c’est un passport. Je l’ai vu autour de moi des amis qui ont fait soit disant ces grandes écoles et d’autres qui ont fait une autre école. Bref, sans vous mentir j’ai envie d’acquérir des compétences en stratégie, finance d’entreprise. Je sais que je peux l’avoir par d’autres moyens que le MBA, mais le contexte français me pousse à avoir ce fameux cachet d’une grande école sur mon CV. C’est peut être stupide ce que je te dis, mais je pense que c’est la réalité du terrain et les gens qui sont autour de moi, uniquement pour ce sésame évoluent tellement vite que je me trouve ou pense me retrouver en arrière dans quelques années sans une évolution que je souhaiterais. Bref si vous avez des conseils à me donner, je suis preneur. D’autres part quelqu’un saura par exemple la valeur ou l’insertion sur le marché français ou européen du MBA HEC Montréal par rapport au MBA HEC Paris? Merci

  133. Cher Jacky, je crois que tu as complètement tort. La France est loin d’être aussi exigeante vis à vis des diplôme. Il n’y a guère que le diplôme de Polytechnique et encore si tu as fait un grand corps qui soit le sésame dont tu parles. Après les autre écoles (genre HEC, Centrale, MBA …) ne sont que de la poudre aux yeux et n’ont aucune valeur effective dans l’industrie. Ne te laisses donc pas avoir par leur marketing ou par les remarques un peu rapides de quelques recruteurs! Ne perds ni ton argent, ni ton temps!

  134. Jacky, merci pour ton message. Je vais te répondre avec une métaphore : au moyen âge, les gens affirmaient que le soleil tournait autour de la Terre, et leurs observations confirmaient cette croyance; ils était immobiles et voyaient le soleil tourner autour d’eux tout au long de la journée. Aujourd’hui tu vois beaucoup de choses qui tournent autour du diplôme et tu penses que ce type de diplôme est la cause de la réussite professionnelle. Mais je pense que tu te trompes et que tu risques de gaspiller tes finances et ton temps; tu vas très probablement le regretter. Le MBA (sauf pour les secteurs de banque en investissement ou conseil en stratégie) ne veut rien dire! Les employeurs s’en fichent!!! Ils vont te dire « félicitations pour vos diplômes », mais cela ne va rien t’apporter dans ta carrière.
    J’ai fait une recherche approfondie pour expliquer tout cela aux gens qui se posent la question du MBA et j’ai écrit un livre, publié par les éditions Maxima/Laurent du Mesnil, « Le MBA est-il un investissement rentable? Ce que les écoles de commerce ne vous dissent pas ». Je te recommande vivement sa lecture avant de prendre la décision d’hypothéquer ta vie pour obtenir ce type de diplôme.

  135. J’envisage de faire un Executive MBA à l’Escp en 2015, pourrais – je avoir un retour d’anciens élèves svp et peut être la possibilité d’échanger avec eux office?

  136. Mariana,
    Excellent article très bien rédigé. Merci beaucoup pour ce partage!
    J’ai 28 ans et suis ingénieur à Paris. Je vais partir travailler aux USA et j’envisageais de faire un MBA d’ici 2 ans mais je crois que ce qui tu expliques me paraît assez juste et je vais clairement y réfléchir à deux fois avant de m’engager dans un MBA.
    A bientôt

  137. Bonjour Mariana,

    Merci pour cet article très enrichissant!
    Au vu de toutes les questions transverses que ton article propose, j’ai quelques précisions à proposer au sujet des Executive MBA.

    Qu’en est t-il pour les MBA financés par l’entreprise du salarié en formation continue?
    Le coût de la formation n’est alors plus un argument.

    De plus, si j’ai bien compris, tu dis que les connaissances apportées par le MBA sont plus utiles pour les membres de direction d’une entreprise que pour les cadres+.

    Cela veut bien dire que les informations dispensées par le MBA sont précieuses pour un potentiel dirigeant d’entreprise, ou un potentiel entrepreneur.

    De ce fait, ton argument de dire que les employeurs ne sont pas interessés par l’information donnée par le MBA est faux, tout dépend de l’intention de l’employeur, à savoir si il compte faire monter en grade son salarié vers un poste de direction ou pas.

    Mais si l’employeur décide de fincancer un MBA a 50000 euros pour son salarié, ce n’est surement pas pour le laisser a un poste de cadre+.

    De plus, si le coût de la formation n’est plus un probleme et que le MBA apporte une réelle plus value au salarié avec une montée en grade prévue, quel point négatif reste t-il ?

    Le stress du MBA permet de tester le candidat, de le repousser dans ses limites pour savoir si il est capable d’être le dirigeant d’une entreprise. Ce n’est qu’une première approche qui reste avant tout scolaire, mais c’est un épreuve de plus qui endurcira le candidat.

    Pour finir, si ( et je dis bien si cette condition est respectée) l’employeur finance le MBA, pourvu que ce soit un MBA de qualité, le salarié n’a que des avantages: la gratuité de la formation, une connaissance approfondie de la manière de diriger une entreprise, l’éxperience d’une dose de stress importante, la ligne sur son CV  » titulaire d’un MBA ».

    Le salarié pourra toujours rester cadre+ si il le souhaite, mais au moins il aura des connaissances que d’autres n’ont pas pour
    au contraire, si un poste à haute responsabilité l’intéresse avec tout ce que cela engendre( stress, coupure avec la vie de famille etc…) prendre le poste.

  138. Bonjour Charles,
    Merci pour ce commentaire, très réfléchi. J’explique en profondeur tous ces points dans mon livre « Le MBA est-il un investissement rentable », publié aux éditions Maxima (http://www.la-carriere-ou-la-vie.com/lembaestilrentable/)
    Si la vie sous stress ne pose pas de problème au candidat et si les sacrifices personnels semblent supportables, en effet l’Executive MBA financé par l’entreprise pourrait être une bonne idée… mais il ne l’est pas toujours. L’entreprise aura investi des sommes scandaleuses pour le former, et le candidat (qui devra faire un investissement personnel énorme) ne percevra très probablement pas d’augmentation pendant des années, le temps que l’entreprise récupère son investissement. Il s’agit donc de travailler plus en échange de rien d’autre que les trois lettres sur le CV. Je pense que pour certains, il faut mieux faire une analyse en profondeur des besoins de son industrie, se former à moindre coût selon besoin et ainsi bénéficier des sauts de salaire et des responsabilités spectaculaires. Je vous recommande vivement cet article que j’ai écrit pour le blog anglophone « Brazen Careerist »: http://blog.brazencareerist.com/2014/03/10/want-get-hired-stop-fighting-clone-wars-show-youre-different/
    Quand j’ai écrit cet article, je n’avais pas encore lancé mon activité. J’appréciais la vision globale du business que le MBA m’avais donnée, mais je ne pouvais pas encore estimer son application pratique. Aujourd’hui je pense qu’un MBA ne m’a servi à rien pour créer mon entreprise (à l’exception de l’expérience pour pouvoir en écrire en livre!!). Je laisse l’entrepreneur David Heineimeier vous l’expliquer mieux que moi dans cette conférence qu’il a fait à Stanford, « Unlearn your MBA »: https://www.youtube.com/watch?v=MlhAkNWC1qo

  139. excellent article
    oui mais parfois dans des périodes de crise les MBA sert à rien la seul chose qu’il faut avoir c’est de la patience car on ne peut pas grimper les hiérarchies en un seul coup mais le MBA est important pour se faire recruté c’est à dire que vous aurez plus de chance de décrocher un travail à l’aide de ce diplôme mais c’est paradoxal vu les couts de formation qui sont énorme mais on peut s’en servir de ce diplôme comme un booster pour débuter la carrière et en suite avec l’acquisition des connaissance et de l’expérience on pourra améliorer notre position au sein de l’entreprise ou bien dans d’autre entreprises.
    Concernant les connaissances qu’on pourrai acquérir ailleurs valent mieux que celle obtenus dans la formation oui c’est vrai mais dans le monde du travail pendant l’entretien d’embauche le recruteur va pas demander combien de livres avait vous lis par exemple et vous demandera les certificat professionnelles et les qualifications ça c’est bon pour quelqu’un qui est en place et cherche à s’améliorer
    Du coté des grands du monde comme Zuckerberg Gates …. oui ils n’ont pas ce type de certificats mais est ce que vous pouvez compter l’armada des MBAs qui travaillent pour eux Gates et JOBS eux mêmes exigent ces certifications pour mettre les pieds au sein de leurs organismes.

  140. Bonjour,

    Commentaire et article intéressant.

    Je crois en effet que le problème de base est dans l’attente miraculeuse que l’on se fait d’un EMBA, mais à notre decharge, les médias et autres vendent du rêve toute l’année, fleurtant avec le mensonge… »+60% de salaire en 1 an » etc…
    En réalité celui qui fait +60% le fera avec ou sans EMBA car il le doit à lui seul et a ses efforts. Les meilleurs écoles tentent de chasser les bons profils car ces gens-la auront les grosses augmentations de demain…ce qui alimentera l’argumentatif commercial.

    Je suis cadre sup pour une société du CAC 40 et expatrié en finance depuis plus de 10 ans (actuellement en Asie)…sans Executive MBA mais vais en faire un en 2015, le finance personnellement et n’ai pas trop de doute sur le retour…

    L’important est l’adéquation entre le projet personnel et le EMBA. Ce titre n’est qu’un outil,rien de plus. La valeur est dans l’usage qui en est fait. De mon point de vue, l’EMBA a beaucoup d’intérêt pour des profils fortement exposés à la globalisation et permet d’être davantage lisible par des groupe étrangers(Chinois, Australien, US, Dubai ou Afrique du Sud) pour celui qui vise des jobs de direction en Asie par exemple, il est bon d’acheter une marque mondiale pour rassurer car le titre Français n’est pas visible. Renforcer la portée globale ouvre beaucoup de portes et est très lucratif. Pour cela, il faut prendre des riques et se battre sur le terrain.

    De mon experience, seule la personnalité à de la valeur, c’est évident mais le EMBA peut aider à développer ses points forts à condition de s’investir à fonds dans les sessions de leadership. Récemment j’ai fait un programme à Wharton qui était simplement fabuleux à ce sujet bienque cher. J’y vois un retour en terme de développement de la personnalité (ce qui est déja beaucoup)…

    Jean,

  141. Tout à fait d’accord! certains grands groupes exigent le MBA et c’est ensuite aussi un handicape de ne pas l’avoir quand vous êtes en concurrence en interne pour un même poste…Nous vivons dans un monde ou les Marques, Logos, Images sont trés fortes…or on peut aussi en jouer…

  142. Bonjour Jean,
    Quels sont les groupes qui exigent le MBA, d’après vous? Quelles sont vos sources? Je ne suis pas d’accord sur le fait que ne pas avoir un MBA est un handicape. J’ai travaillé toujours dans des grands groupes et le MBA n’était qu’une jolie décoration dans les CV. Je vous invite à lire cet autre article que j’ai écrit pour le Huffington Post: http://www.huffingtonpost.fr/mariana-zanetti/mba-les-mauvaises-raisons_b_5212129.html

  143. Bonjour Mariana,
    Merci pour vos commentaires et pour le lien!

    Vous ne parlez pas de l’international et du marché de l’emploi globalisé pour lequel un EMBA peut avoir de la valeur a l’entrée à condition d’acheter un marque mondiale, evidemment (ce que j’ai vu sur différents pays). [email protected]: est-ce votre email direct?

  144. Ton article tres interessant et qui a beaucoup de vrai. Je vais rajouter mon grain de sel si tu le permets et excusez moi si

    je suis un peu franc

    D abord un petit dessin des voies apres le MBA: (voir sources plus bas)

    MBA –> Cabinet de conseil (McKinsey, Bain, BCG) –> (quelques annees) VP, CEO d une grosse boite ou Private Equity ($$)

    MBA –> Investment banking –> (quelques annees) VP, CEO d une grosse boite ou Private Equity ($$)

    Example: Meg Whitman, MBA Harvard, Bain, CEO d eBay, CEO de Hewlett Packard

    ———————————————

    AVERTISSEMENT: LA VERITE BLESSANTE POUR BEAUCOUP DE MBA

    Les Banques d affaires et les cabinets de conseil ont leur target schools: example

    US: Stanford, Harvard, Wharton, Columbia, MIT
    Europe: LBS, INSEAD, IMD

    Si vous ne sortez pas d une target school, vous pouvez rentrer mais c’est beaucoup plus dur.

    Ca explique aussi les salaires moyens (qui ne sont pas les salaires medians) des MBA: Un partenaire de chez McKinsey gagne

    $$$ (faites la recherche pour voir)

    Alors la conclusion, c’est que un MBA, ca vaut vraiment le coup si vous allez dans une target school (top 5 MBA, quoi).
    Si vous allez dans un MBA de second zone, vous allez galerer comme dirait Mariana

    Bon courage

    * Sources
    Voila des sources:
    http://www.ft.com/intl/cms/s/2/c23fee2c-7f60-11e3-b6a7-00144feabdc0.html#axzz3PXsmtWQm

    http://www.mergersandinquisitions.com/mba-investment-banking/

  145. Bonjour Jean and Mariana,

    voir mon post ci dessous: les boites qui aiment les MBA sont les cabinets de conseils ou les banques d affaire. Ces boites vont recruter largement sur le campus des MBA classes top 5.

    Pour le reste, je suis d accord entierement avec toi.

    Cordialement

  146. Bonjour Christ,
    Suis d’accord avec toi et en ligne avec ta séléction US et Europe des meilleurs marques MBA ou EMBA. Il y a en effet un retour à condition de rester dans l’élite de ces programmes.

  147. Bonjour,

    Les raisons qui poussent les uns et les autres à suivre un cycle MBA sont diverses, avoir un salaire supérieur n’est pas la bonne à mon sens, à mon avis la première et la bonne raison pour étudier n’importe quoi c’est apprendre, personnellement je suis pharmacien, je suis un cycle MBA de management financier et je trouve que c’est très enrichissant sur le plan personnel avant le professionnel, j’ai appris beaucoup de choses en finances et en management que je ne connaissais pas du tout de part ma formation universitaire. Quant aux opportunités auxquelles je pourrais accéder avec ce diplôme, je sais que ce sont les même sans le MBA, mais je sais aussi que je serai mieux armé et plus apte à les prendre. Même si je dois pertinemment mettre à jour mes connaissances chaque jour, ce serait plus facile une fois initié à telle ou telle science.

  148. J’ai terminé le livre de Philipp Delves Broughton. Meme si l’auteur n’as pas profité de ce « levier », je continue à penser qu’un Top MBA (Top 7 US , en Europe INSEAD et LBS ) donne un énorme avantage.
    Autour de moi, je connais des MBA HEC, ECS Reims … qui n’ont pas eu une grosse plus values.
    Par contre ceux qui ont fait le top : INSEAD, Wharton, Stanford … ont connu un bond phénoménal. Dans les réunions des anciens , aucun ne regrette de s’etre endetté.
    D’ailleurs Mariana Zanetti ne précise de quel MBA ( un top 5 en Europe ) elle sort.

    J’adore la comparaison avec le FC Barcalona. Les top MBA sont les meilleurs non pas parce que leurs profs ( coach ) transforment les moyens en élite mais parce que ces clubs sélectionnent l’élite dès le début.

    Ceux qui prennent des cours en ligne de HBR , Stanford, Wharton ne vont se transformer en « élite ».
    Passer cette sélection des top MBA confirme l’appartenance à ce cercle fermé.

  149. bjr moi j’ai 4 ans d’expérience pro j’ai commencé comme attaché administratif et actuellement je suis responsable administratif et RH mais mon diplôme de droit des affaires et de l’entreprise est un handicap ici en Afrique aussi j’ai décidé de faire un Master en administration des entreprises à l’IAE de FRANCE pour que les gens n’ai pas de préjugé sur moi et pour pouvoir travailler dans une grosse boite car actuellement quand j’ai la chance d’être appelé pour un entretien je suis retenu plus que ceux qui ont des diplômes élevé mais la chance d’être appelé par une multinationale est faible qu’en pensez vous?

  150. Bonjour,

    Pour ma part, après un Master 2 en droit privé général, j’ai passé deux années à préparer le concours de la magistrature que je n’ai pas décroché.
    Cet article m’éclaire sur la réelle utilité d’un MBA… Je pense qu’il faut un minimum d’expérience professionnelle et une idée précise sur son avenir professionnel avant de se lancer dans un MBA. La simple idée d’obtenir une spécialisation, mais sans cible prédéfinie, est mauvaise à mon sens.
    Cet article m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement d’un tel diplôme et je vous en remercie…

  151. Excellent article, bravo pour ta pédagogie, Mariana.
    Le MBA n’a à mon avis de sens que pour les personnes qui n’ont pas évolué dans le domaine du business (ex: Haïm, issu de la recherche fondamentale).
    Mais lorsque l’on a fait déjà des études et des stages dans le monde de l’entreprise, zéro intérêt.
    J’ai entendu dire que des femmes le faisaient aussi pour faire des rencontres: je ne sais pas si c’est vrai 😉
    Bon courage

  152. Hello Mariana,merci pour cet article je trouve que c’est très pour des jeunes comme moi qui rêvent de suivre ce genre d’études.Moi je viens de terminer mes etudes secondaires et j’aimerais suivre business administration BBA,est ce que lui au moins est rentable? Merci de me donner votre avis.(Et c’est vrai que votre français est Incroyable d’autant plus que vous n’êtes meme pas francophone)

  153. Faire un MBA c’est bullshit.
    Je suis titulaire du fameux sésame (one of the best french business school) et cela n’a aucune valeur. Même mieux: un frein à l’embauche. Les ignorants pensent que tu vas leur piquer leur place et les autres ne comprennent pas ce que c’est. Je suis ingénieur…heureusement que j’ai un vrai diplôme. Et puis ne rêvait pas, avec un MBA vous ne changerez pas de secteur d’activité facilement (comme promis avant de signer le chèque). Bref, fuyez tant qu’il est temps et profitez de cet argent non dépensé pour faire plaisir à vos proches et leur donné des signes d’amour plutôt que de les abandonner pendant que vous étudiez.

  154. Je ne partage pas forcément vos idées ! Un MBA peut être à visée internationale . Une longue expérience . Un MBA permet d’acquérir une double compétence . Il faut savoir se remettre à jour dans un monde qui évolue sans cesse. Je ne pense pas que cette chère dame sans avoir fait son MBA aurait pu sortir ce livre . Donc il est toujours facile de décrier que ce n’est pas bien . « La critique est aisée mais l’art est difficile » . Par contre là ou je vous rejoins elle fait des envieux ou des ignorants quand vous passez des entretiens en ayant eu ma propre expérience. En France , hélas pour les employés salariés c’est comme ça on regardera tout de même votre niveau d’études.

  155. Dans tous les cas cela peut servir. car le « réseau » peut vous servir pour votre entreprise et dans le monde salarié c’est incontournable à ce jour. A ce jour je peux vous dire qu’en étant passé du CAP ou MBA tout niveau d’études sert . Même si avec un CAP ou un MBA vous pouvez être entrepreneur. Tout dépend de votre ambition de votre vie de ce que vous voulez faire. Même si vous avez fait un MBA et que vous en critiquez son contenu , il y en a qui cela a bien servi.

  156. Je partage pas vos idées mais bon . Etant passé par toutes les étapes du cursus scolaire. Aujourd’hui le monde du travail évolue. le MBA est tout aussi nécessaire que le BAC qu’une thèse. Après c’est comme tout ce n’est pas parce que vous avez une thèse que vous en faites quelque chose . C’est la vie vos ambitions votre carrière. On ne peut pas rester sur le fait de dire ce que vous faites ne sert à rien.
    Vous en retirez toujours une expérience. Pour cela rapprocher vous de Michel Serres et de ses écrits sur la connaissance et l’expérience.
    Le monde n’est pas unipolaire mais multipolaire . Je comprends que vous n’ayez pas forcément une bonne expérience du MBA mais vous êtes suffisamment intelligente pour vous dire que tout ne repose pas sur l’intelligence à ce jour du diplôme . Mais je vous mets au défi de trouver un job avec un CAP et un MBA vous allez voir la différence et je sais de quoi je parle. Bref je ne suis pas totalement en accord avec vous.

  157. Bonjour Mariana,
    Je suis d’accord avec vous sur le fait que le MBA n’est pas signe d’intelligence, mais comme vous le dites, c’est au niveau de l’employabilité que ce la joue. J’ai pu constater que les RH et/ou employeurs adoraient ce type de diplôme sans vraiment savoir ce qu’il y a à l’intérieur en termes de qualité. La semaine dernière, j’ai postulé pour un poste d’analyste en marketing dans une agroindustrie (française) une des leaders mondiale dans son domaine. Alors que je postule avec 6ans comme ingénieur R&D et 2 ans comme marketeur stratégique, en ayant 3 masters (1 en science, 1 en management-marketing et 1 en stratégie), 2 publications scientifiques, 1 récompense internationale pour projet de marketing strat… bref, la société a préférer prendre une personne qui sortait d’un MBA après avoir fini auparavant son école de commerce, alors que le poste en question demandait également un profil technique (déjà obsolète a tout juste 30 ans?). C’est malheureux, mais le MBA est vu par (beaucoup) de recruteurs comme le diplôme ultime!! C’est ennuyeux, car comme très bien dit dans votre article, c’est un diplôme qui est censé être valoriser dans le processus de création d’une structure ou d’un service pour des gens qui possèdent au moins 10-15 ans d’expérience!!

  158. Bonjour Mariana,

    j’ai 27 ans et je viens d’Amérique du Dud aussi.
    Votre article me semble super intéressant.
    Je me suis posé la question de faire un MBA ou pas. Finalement, il y a deux mois, je suis entré dans une entreprise de conseil (top tier) sans MBA avec en gros les mêmes espoirs que les gens qui font des MBA.

    Je me retrouve pas mal dans votre analyse qui à mon avis s’applique aussi en bonne partie aux cabinets de conseil (sauf pour l’investissement financier) mais je vais rester un temps pour me prouver à moi-même que je peux le faire et car un abandon fait tâche dans le CV.
    Je réfléchis déjà à la façon de revenir à une vie plus normale.

    Merci pour votre analyse,

  159. Tout dépend de l’école qui vous a attribué ce MBA. En France, les seuls MBA garantissant un excellent ROI et de belles perspectives d ouverture professionnelle sont ceux de HEC Paris et de l’ Insead.

  160. Bonsoir Mariana;
    Merci pour cet article intéressant, mais quelle est votre avis pour les gents qui n’ont pas des conaissances au préalable en économie et en administration et ils veulent suivre le MBA pour renforcer leurs connaissancesn? Comme moi j’ai un master en génie des procédés chimiques , je prépare maintenant le doctorat, je travail comme ingénieur dans une industrie gazière et je réflichie maintenant de m’engager dans un MBA.
    Merci beaucoup;

  161. Bonjour Mariana,
    J’ai lu votre article du début à la fin, je cherchais justement sur internet les avis sur le MBA par ce que je rêve depuis longtemps de devenir entrepreneur et je cherche des voies qui me faciliteront à atteindre efficacement mon but. Je vous dit bravo pour cet article et je souhaite vous lire une fois de plus si cela est possible. Dites-moi comment je pourrais vous relire? Je suis actuellement étudiant en master et je suis en pleine réflexion pour démarrer mon plan de carrière.
    Kadi

  162. Je viens d´interrompre mon MBA dans l´une des top 10 BS des UK pour cette raison. Heureusement que l´école m´a remboursé la totalité de ma scolarité qui était une sommes conséquente.

  163. Bonjour,

    Autant, je trouve la thèse lisible – après tout, c’est un retour d’expérience –
    Autant, je ne sais pas comment vous estimer avoir vécu votre MBA, on est proche du règlement de compte.
    Vous dites les non MBA ont les mêmes possibilités que les MBA : VRAI et donc autant ne plus aller à l’école et lire des livres. En fait tout le monde perd son temps et peut se réaliser.

    Je ne suis pas d’accord avec la teneur de l’article. Tout le monde quel que soit l’accès à l’information, n’a pas du tout la même grille de lecture tout comme tous les zèbres de la planète ont des rayures systématiquement différentes.

    Vous constatez avoir le même salaire que vos collaborateurs non MBA, mais vous êtes une femme, avec 21 % d’accessibilité féminine (QS TOP MBA 2019) vous avez donc réussi à atteindre le même salaire que les sphères masculines. Donc votre salaire a bien augmenté.

    Vous constatez que vous auriez pu faire sans : il a donc fallu que vous le fassiez pour le savoir. Donc j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’ego trip dans tous ça : êtes-vous passé à côté de votre rêve qui expliquerait alors qu’il soit plus intéressant de trouver un bouc émissaire ? À quelle excuse personnelle cet article fait écho au point de devoir porter haut la vérité pour que les gens sachent qu’il ne faut pas faire comme vous, où sont les bénéfices, où étiez-vous ?

    L’allégorie du roi nu est belle, mais s’applique à tout le monde et pour plusieurs thématiques. Qu’est-ce qu’il ne faut pas aux humains pour continuer de se donner des excuses : quel était votre projet in fine ? Je pense que vous avez fait le MBA pour les mêmes raisons que vous évoquiez : montrer sa reconnaissance à sa famille en Amérique latine, vous n’aviez aucun projet professionnel ni vision à l’époque. Vous n’avez pas investi sur vous, raison pour laquelle vous avez ce sentiment de travailler comme une esclave pour compenser. Au point de crier au loup. Avec ou sans MBA, il est nécessaire d’investir sur soi.

    Je trouve cela très grave que les gens qui doutent d’eux ou qui se posent les questions viennent en plus vous demander conseil alors que vous ne proposez pas d’alternatives si ce n’est de lire des livres sans être suivi ni coaché alors que dans le même temps les sportifs de haut niveaux sont tous coachés (même Messi à Barcelone Madame), les professionnels que vous évoquez dans la vision idéale sur laquelle tout le monde se projette en pensant à un MBA continue de se former et de monter en compétences au-delà du MBA et même au delà du EMBA, raison pour laquelle il existe du moins en France des comptes-temps formation financée individuellement sur le salaire de tout un chacun qui détient un travail déclaré en France.

    Je termine ici avec cette magnifique réflexion/déjection finale qui oppose les formations à la vie passée en famille et au temps perdu dans les lieux de travail versus l’incapacité à contempler le beau comme la Sagrada Familia.
    Qui vous dit que nous choisissons telle ou telle formation pour vivre votre vie. Il y a beaucoup de gens MBA ou non MBA, mais qui sont diplômés ou qualifiés et qui ont choisi ces cursus sans appétence pour le style de vie que vous avez vécu pour ne pas dire à des kilomètres de ce que vous dépeignez dans le quotidien que vous avez traversé. Vous avez choisi cette vie ! Une formation ne vous oblige pas nécessairement à choisir des emplois qui vous éloignent de la famille. Je répète vous êtes passées à côté de quelque chose de votre côté et c’est votre témoignage, mais pas du tout une vérité générale.

    Et franchement, je vous félicite tout de même, car j’ai bien conscience que cet article ne sert qu’à légitimer l’ouvrage que vous commercialisez. Je répète vous êtes passées à côté de quelque chose de votre côté et c’est votre témoignage, mais pas du tout une vérité générale.

    Je vous rassure, je n’ai pas de livre à vendre. Que ne faut-il pas entendre, écrire ou lire pour faire de l’argent.
    Oyez tout le monde le millier d’écoles dans le monde, le millier d’enseignants et de cours conçus est une mascarade, Harvard est une arnaque HEC aussi et tous les MBA moins connus n’ont été créer que pour vous escroquer et non pas pour faire émerger des professionnels : lisez des livres et restez chez vous prêt de vos proches au risque de le regretter, car ça ne sert à rien : elle a testé pour nous.
    Perso : ne mangez pas de bananes, j’ai testé pour vous et ce n’est pas bon. J’ai perdu mon argent alors que j’aurais pu avoir des fibres et des nutriments avec de la rhubarbe ou des prunes bien moins chers, en fait restez chez vous et cultivez votre propre jardin, c’est mieux. J’ai vu des gens des non-mangeurs de bananes avoir autant de fibres et de nutriments que moi. Lorsque je suis allé en Côte d’Ivoire négocier des bananes : j’ai constaté que je ne voyais pas mes enfants le paysage ne compensait pas. J’ai vu des gens courir après des bananes : ils ne se rendaient plus compte à quel point ils étaient aliénés : ils vont passer à côté du meilleur de ce que la vie a à offrir et en plus, ils vont sans doute payer pour les bananes pour leur enfant. Je propose donc mon ouvrage sur le sujet pour que vous puissiez trouver d’autres moyens… N’hésitez pas non à acheter un ouvrage supplémentaire pour votre enfant.

  164. Très bon article. Dans le même genre j’ai fait le CNAM en cours du soir pour finir ingénieur et ça ne m’a pas apporté grand chose. Quand on travaille déjà, il est compliqué de s’imposer dans l’entreprise où vous êtes comme technicien depuis plus de 10 ans (car vous n’avez pas changé puisque vous profitez de la stabilité pour faire les cours du soir) avec votre diplôme d’ingénieur, en disant « maintenant je veux un poste d’ingénieur avec le salaire qui va avec », ou de démissionner et de faire du porte à porte à 34 ans avec votre diplôme d’ingénieur Je regrette de ne pas avoir fini mes études dans une école d’ingénieur cotée (Polytech, INSA) plus jeune et de rentrer dans une boite directement comme ingénieur. Pour en revenir avec votre article, il faut savoir que Bill Gates, Steeve Jobs, ou Marc Zuckerberg n’ont peut être pas de MBA mais ont fait de grandes écoles commerciales et sont « des fils à papa » (cherchez bien) sinon on n’en aurait pas entendu parler aujourd’hui !

  165. Merci pour votre article très intéressant.

    J’hésitais avant de faire un MBA ou bien s’intégrer dans le monde de travail et finalement, c’est ce que j’ai fait, et je suis satisfaite de mon parcours jusqu’à ici, et je trouve que les expériences professionnelles font toujours la différence.

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