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Podcast : Proactivité, Responsabilisation et Crise

Podcast : Proactivité, Responsabilisation et Crise

Ce podcast est un complément à mon article La Crise : Pourquoi Elle ne me Touche PAS – Et Pourquoi Elle VOUS Affecte, mais il peut aussi s’écouter indépendamment 😉 .

J’y aborde les notions de proactivité et de responsabilisation en les expliquant, et donne des pistes pour les utiliser en ces temps de crise afin de garder son optimiste, et agir pour toujours tirer son épingle du jeu.

Écouter le podcast en live, lancez tout simplement le lecteur au dessus de ce post.

Pour télécharger le MP3, cliquez sur « Download » juste au dessous.</P< p>

Le podcast est également disponible sur iTunes, ceux qui souhaitent s’y abonner gratuitement peuvent le faire ici (nécessite iTunes installé sur votre ordinateur).

Ressources dont je parle dans le podcast :

Acheter Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent sur Amazon :

Acheter Zorba le Grec sur Amazon :

PS : Étonnamment, je me trouve moins bon dans ce deuxième podcast que dans le premier.  Sujet plus difficile et moins bonne forme peut-être. Mais je ne me fais pas de souci, ça va rentrer, c’est en forgeant qu’on… 😉

Pour vous mettre en appétit, voici une vidéo intitulé « Proactivité, responsabilisation et crise : Comment s’attaquer à la source du problème » qui accompagne bien le podcast 🙂:

Transcription texte (littérale) du podcast « Proactivité, Responsabilisation et Crise » :

Bonjour c’est Olivier Roland du blog  » des livres pour changer de vie ». Bienvenue dans ce deuxième Podcast où je vais aborder la question de la responsabilisation et de la proactivité. Vous pouvez écouter ce Podcast par lui-même, mais c’est aussi un complément à l’article sur la crise que j’ai écrit la semaine dernière. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à le faire. Vous pouvez le trouver facilement en tapant  » des livres pour changer de vie  » dans Google et ensuite en tapant  » la crise » dans le moteur de recherche interne du blog.

Je préfère vous avertir qu’une bonne partie de cet article a été écrite dans un but délibérément polémique et même cynique dans le sens de…mordant et sans pudeur. Donc âmes sensibles s’abstenir. Néanmoins, le véritable fond de cet article c’est deux choses. Il faut dire qu’effectivement qu’il y a en ce moment une crise qui a lieu qui peut vous affecter ou non. La question que je vous pose, c’est: est-ce que la crise vous affecte matériellement ou non?

D’après les questions que je peux poser autour de moi, il y a quand même beaucoup plus de personnes qui ne sont pas du tout affectées matériellement par la crise que l’inverse. Le postulat sur lequel je vais partir tout au long de ce Podcast, c’est que même si vous êtes touché de manière très dure par la crise, vous avez toujours la possibilité de vous en sortir et de voir le présent et le futur de manière optimiste. Cela par deux choses: la proactivité et la responsabilisation.

Commençons par la proactivité. Qu’est-ce que c’est que la proactivité? Je vais l’aborder en parlant de l’histoire de Viktor Frankl. C’est un psychologue allemand pas très connu en France. Je l’ai découvert en lisant le livre « les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent » de Stephen Covey.

Viktor Frankl, il lui est arrivé une chose terrible: il fut embarqué pendant la seconde guerre mondiale par les Allemands vers le camp d’Auschwitz. Il vécut dans ce camp toutes les horreurs possibles et imaginables. Il a subit la torture, et il ne savait jamais s’il allait se retrouver dans la chambre à gaz ou s’il faisait partie des prisonniers qui allaient déblayer les corps des juifs. Il a subi les pires tortures, je ne pense qu’il y ait d’expérience humaine pire que d’avoir vécu ça.

Un jour, il était nu, seul dans une pièce, il venait de subir un moment humiliant de la part de ses tortionnaires et il a pris peu à peu conscience de quelque chose qu’il appellera plus tard, la dernière des libertés humaines que même les geôliers nazis ne pouvaient pas lui enlever. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent de son corps, lui, il reste un être conscient de son identité, qui est un observateur de son propre rôle. Cela veut dire qu’il peut décider lui-même de comment les stimulis vont l’affecter.

Nous sommes entourés en permanence de stimulis, qui sont des choses qui nous affectent, qui interagissent avec nous, affectent notre environnement. Ce qu’a découvert Viktor Frankl, au fond de sa geôle dans le camp d’Auschwitz, c’est que même lorsque l’on vit les pires contraintes au monde, on a toujours, la liberté de pouvoir choisir notre réponse à ce stimuli. C’est là où se trouve notre liberté humaine, c’est là où se trouve notre conscience de nous-même, notre volonté, notre indépendance, notre imagination. C’est-à-dire qu’à un stimuli donné, nous pouvons choisir notre réponse et de nous y tenir.

Cela peut paraitre un peu étonnant comme principe. Comment peut-on prendre le fait d’être enfermé à Auschwitz autrement que mal? Comment peut-on être heureux? C’est forcément quelque chose qui nous affecte. Oui, mais néanmoins, Frankl, dans ces moments terribles, a compris que grâce à son imagination, il pouvait créer dans son esprit quelque chose qui dépassait la réalité présente.

Cela veut dire que lorsqu’il vivait cette épreuve, Frankl, se projetait dans des situations différentes. Par exemple, il s’imaginait devant ses étudiants, à donner un cours sur les tortures qu’il avait enduré, lorsqu’il sortirait des camps. Petit à petit, il a cultivé son petit lopin, son embryon de liberté grâce à une discipline mentale, psychologique et morale. Il a surtout utilisé sa mémoire et son imagination jusqu’à ce que son embryon grandisse et qu’il devienne plus libre que ses gardiens.

Certes les gardiens avaient plus de liberté physique, mais lui il jouissait d’une plus grande liberté intérieure. Un pouvoir interne d’exercer ses proches choix. Il est devenu une source d’inspiration pour son entourage et même pour certains de ses détenteurs. Il a aidé les autres à trouver un sens à leur souffrance, et à retrouver leur dignité. Par cet un exemple extrême d’homme plongé dans les pires souffrances et qui a pourtant réussi à relever la tête et à se créer son lopin de liberté, d’indépendance, à trouver un moyen pour garder espoir et enthousiasme, vous pouvez comprendre, apercevoir ce qu’est la proactivité.

La proactivité c’est de prendre conscience que nous sommes responsables de nos vies. Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive, certes, nous ne sommes pas responsables de toutes les contraintes qui s’exercent sur nous, mais quoi qu’il arrive, nous sommes responsables de la manière dont nous y répondons. Il peut nous arriver les pires choses, si nous sommes proactifs, nous saurons y faire face dignement et du mieux que nous le pouvons.

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A l’opposé du comportement proactif, il y a le comportement réactif. Je ne suis pas en train de vous dresser un portrait binaire du monde en vous disant qu’il n’y a que la proactivité ou la réactivité. Nous sommes tous plus au moins proactifs ou réactifs en fonction des circonstances. Néanmoins, je pense que chacun a une tendance qui tend plus vers la proactivité ou vers la réactivité en fonction des personnes. Et je pense que prendre conscience du concept même de la proactivité permet de la travailler. Qu’est-ce qui différencie les individus proactifs des individus réactifs? Les individus réactifs sont souvent affectés par leur environnement. S’il fait beau, ils se sentent bien. S’il fait mauvais, cela altère leurs sentiments, ils sont de mauvaise humeur, ils ne se sentent bien.

Les réactifs dépendent beaucoup de leur environnement physique et social. Quand on les traite bien, ils se sentent bien. Quand on les traite mal, ils deviennent défensifs et se referment sur eux. Ils fondent beaucoup leur vie psychologique sur le comportement de leur entourage. Ils autorisent les faiblesses des autres à gouverner leur vie. Les réactifs se laissent piloter par leurs impressions, par les circonstances, par les conditions, par l’environnement. Les proactifs se dirigent en fonction de valeurs auxquelles ils ont sérieusement réfléchi, qu’ils ont sélectionnées et qui sont devenues des valeurs internes.

Les réactifs dépendent du beau temps, du soleil, de l’extérieur, les proactifs ont leur propre soleil interne. Les proactifs sont des êtres humains comme les autres aussi influençables par les stimulis extérieurs, sociaux, physiques et psychologiques, mais leur réponse à ces stimulis constituent un choix fondé sur des valeurs. C’est ce que voulait dire Ghandi, lorsqu’il disait: « Ils ne peuvent pas nous enlever notre dignité si nous ne la leur cédons pas ».

C’est notre consentement, notre volonté si ce qui nous arrive nous arrive et nous blesse, en premier lieu. Cela peut sembler difficile à accepter. Il est difficile de prendre conscience qu’au final nous sommes toujours libres. Surtout si depuis des années, nous avons pris l’habitude d’expliquer notre misère par les circonstances, le comportement d’une autre personne, etc…Tant qu’un individu n’a pas la force de se dire honnêtement que ce qu’il est aujourd’hui est le résultat des choix d’hier. Et tant qu’il ne s’en persuade pas profondément, alors il est dans l’incapacité de choisir autre chose.

Ensuite, j’aborde le concept de la responsabilisation. La responsabilisation et la proactivité sont extrêmement liées. On ne peut pas les séparer l’une de l’autre. Cependant, il est évident que nous naissons tous avec des chances qui sont différentes. Nous vivons dans une démocratie, et en théorie nous sommes tous égaux. Nous savons bien, et les sociologues nous le montrent depuis des années, que nous n’avons pas les mêmes chances de nous en sortir socialement et financièrement en naissant dans une banlieue pauvre de Paris ou en naissant dans le XVIe arrondissement. Imaginons que vous êtes un immigré né d’une famille pauvre, dans une banlieue pauvre qui est rongée par la violence et la drogue. Vous êtes né dans un milieu vraiment défavorable. Vous êtes né avec beaucoup moins de chance que la plupart.

Qu’est que vous pouvez y faire? Ces circonstances-là, vous ne pouvez pas les changer. Ce sont vos stimulis, votre environnement. Tout ce que vous pouvez faire, et là où se trouve votre liberté, c’est la réponse que vous allez choisir par rapport à cet environnement. Vous êtes libre de prendre comme excuse cet environnement pour expliquer vos échecs et le fait que vous n’arriviez pas à atteindre vos objectifs. Ou vous pouvez au contraire le prendre comme un moyen de motivation pour vous dépasser.

Il y a des milliers d’exemples de par le monde, de personnes qui ont été lourdement handicapées dès leur naissance, par des handicaps d’ordre sociaux, économiques ou physiques, et qui s’en sortit uniquement par la force de leur seule volonté. Bien sûr parfois, il y a parfois un peu de chance, de hasard, de circonstances mais je ne pense pas qu’il y ait une seule personne dans le monde qui ait réussi en n’ayant pas intimement au fond d’elle l’envie, la rage, la motivation profonde de vouloir arriver à quelque chose. Et quelle que soit votre malchance initiale, vous trouverez toujours quelqu’un qui a commencé plus bas que vous et qui est arrivé à quelque chose.

Je vous invite à faire une recherche sur Nick Vujicic, un homme qui est né sans bras et sans jambes. Vous imaginez un homme qui a un handicap extrêmement lourd. Cet homme, qui a dû passer par des moments de désespoir intense, aujourd’hui donne des conférences sur la motivation, l’envie de réussir, sur la proactivité, sur le fait que nous sommes responsables de nos vies. Je vous invite vraiment à aller voir le lien de la vidéo que j’ai mis sur le blog, ou faire des recherches sur ces personnages. Regardez ces vidéos car elles sont vraiment inspirantes.

Quelle que soit votre malchance initiale, je ne pense pas que vous puissiez être pire que cet homme-là. Et cet homme-là, il arrive aujourd’hui à inspirer des millions de personnes par sa force de volonté. Je suis sûr qu’il a échoué énormément de fois, qu’il a été confronté à beaucoup de désespoir et de doutes, mais à chaque fois il s’est relevé, et à chaque fois il est reparti, par ce qu’il avait cette envie de réussir quelque chose, d’être un exemple, de vivre une vie qui vaut la peine d’être vécue. Et cela, je pense que nous sommes tous capables de vivre une vie qui vaut la peine d’être vécue. Je pense que tout un chacun, vous êtes un être humain puissant, et que vous avez la capacité de vivre la vie que vous voulez.

Où cela nous mène? Tout simplement, au fait que quelles que soient les choses qui vous arrivent dans votre vie, vous êtes responsable de votre propre vie. Cela n’est pas une accusation, je ne suis pas en train de vous pointer du doigt. Ce que je dis c’est que vous avez la possibilité, la puissance en vous nécessaire pour aller au-delà des choses qui vous freinent. A partir du moment où vous réalisez, où vous devenez convaincu que vous pouvez arriver à ce que vous voulez, vous prenez conscience que ce que vous preniez auparavant pour des obstacles, des choses qui vont empêchent, qui sont impossibles à franchir, des choses qui vous freinent et qui expliquent votre malheur, vous prenez conscience que ce ne sont que des contraintes, c’est à dire des choses que vous pouvez dépasser à condition de le faire intelligemment et avec du travail.

Mais il est important de prendre conscience que la plupart du temps, rien ne vous oblige à faire cela. Si vous êtes vraiment dans le malheur, vous pouvez accuser le monde entier et parfois le monde entier sera d’accord avec vous. Si Nick était resté chez lui, est-ce que le monde aurait trouvé ça bizarre? Non, Nick aurait pu rester chez lui, à se morfondre sur son existence, en disant que la vie est vraiment trop injuste, et qu’il n’a vraiment pas de chance. Tout le monde aurait été d’accord avec lui.

Tout le monde aurait prêté une oreille compatissante, en disant: « ce pauvre type n’a vraiment pas juste, cela ne devrait pas exister… ». Mais Nick, lui s’est dit: «non, ce n’est pas la vie que je veux mener. Je n’ai pas eu de chance, mais je ne peux rien faire contre ça. Tout ce que je peux faire, c’est choisir la réaction que je vais avoir par rapport à cette contrainte énorme que l’on m’a donné à la naissance. Je ne veux pas me plaindre, me morfondre chez moi, même si tout le monde le comprendrait.

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Je veux vivre une vie qui vaut la peine d’être vécu. Et malgré toutes ces contraintes, j’y arriverai. Malgré tous ces freins, toutes ces choses qui m’environnent, le regard des autres, mon handicap physique, ma propre tristesse, mon désespoir d’être né comme ça, je vais y arriver car c’est ce que j’ai envie de faire. Je suis là, et j’ai une capacité d’action malgré mon handicap, et c’est sur cette capacité d’action que je vais me concentrer.

Là, j’en arrive à une notion essentielle dans la proactivité, c’est celle du cercle des préoccupations et du cercle d’influence. Il y a des choses qui nous préoccupent tous, et c’est bien normal. Mais la plupart du temps, ce qui nous préoccupe, nous n’avons aucun moyen d’agir dessus.

Et là, je reprendrai l’exemple de la crise. Si demain vous vous retrouvez au chômage parce que votre entreprise a fait faillite ou vous a licencié pour des raisons économiques car elle a été touchée de plein fouet par la crise. Vous pouvez vous en prendre au monde entier, dire que le système est pourri, que les patrons s’engraissent sur votre dos, ou que le capitalisme touche à sa fin etc…Il y a beaucoup de gens qui seront d’accord avec vous et vous aurez peut-être raison.

Néanmoins, à quoi cela vous sert de vous plaindre? En quoi pouvez-vous agir dessus en vous plaignant? Ce sont là des préoccupations qui font partie de votre cercle des préoccupations. Par contre vous avez un cercle d’influence, c’est à dire des choses sur lesquelles vous pouvez agir. On a vu tout à l’heure, que, quelques soient les contraintes qui s’abattent sur vous (on a vu l’exemple de Victor Frankl ou de Nick, né sans bras ni jambes, qui ont subi des contraintes infiniment plus vastes que tout ce que vous pourriez subir pendant une crise économique).

Malgré ces contraintes, ils ont fait le choix de vivre positivement. Je pense que même si demain, vous vous retrouvez dans la pire des situations économiques qui soit, vous aurez ce choix intrinsèque en vous de pouvoir choisir la manière dont vous répondez à cette contrainte et de vous concentrer non pas sur les préoccupations externes sur lesquelles vous n’avez aucun pouvoir, mais plutôt sur ce qui vous entoure et sur lequel vous pouvez agir.

Ce qu’il y a de miraculeux avec la proactivité, c’est que vous allez vous rendre compte, qu’au fur et à mesure que vous adoptez un comportement proactif, votre cercle d’influence va s’étendre. Le cercle des préoccupations sur lesquelles vous n’avez aucun pouvoir va diminuer mais vous allez aussi augmenter votre cercle d’influence car vous allez vous concentrer sur les choses sur lesquelles vous pouvez agir. Ce qui va amener énormément de changements positifs chez vous, qui vont vous rendre plus puissant, plus fort, cela va vous donner plus de confiance en vous et cela va vous permettre de faire une différence dans ce monde qui sera beaucoup plus importante que si vous restez dans un comportement réactif.

Au-delà de la proactivité, j’aimerais aussi aborder la notion de structure. Imaginons que vous ayez un problème. Pour résoudre ce problème, il est bien plus efficace de changer la structure qui cause le problème plutôt que de régler le problème en lui-même.

Admettons que vous ayez des problèmes dans votre vie et qu’au travail vous ne vous sentiez pas heureux. Peut-être qu’au début, votre travail vous a plu, mais au fur à mesure des années, il est devenu de plus en plus une routine, vous y allez de plus en plus avec des pieds de plomb et votre motivation s’essouffle. Vous pouvez vous dire:  » OK. C’est un problème en moi, je vais aller voir un psy, je vais trouver des passions pour remonter mon niveau de motivation.

Je vais peut-être aussi me résigner à aller à ce travail qui ne m’intéresse plus, pour diverses raisons…parce que je dois subvenir aux besoins de ma famille, parce que j’ai peur de quitter mon emploi car les temps sont durs, parce que c’est la crise, parce qu’au moins je sais ce que j’ai et je ne sais pas ce je vais avoir. Je pourrais tenter de me trouver des paradis artificiels, étant donné que je suis prisonnier de ma situation. Il faut m’évader pour oublier ma condition. »

Cela peut se faire par le biais de la télévision, les jeux vidéo, le sport, une activité que l’on va pratiquer pour oublier nos problèmes et pouvoir s’en émanciper. C’est quelque chose qui nous fait beaucoup de bien parce que ce problème est tellement fort qu’il nous empêche d’atteindre le bonheur et touche complètement notre vie. D’ailleurs certains peuvent aller aussi loin que de sombrer dans l’alcool ou les drogues.

Vous vous sentez flétrir dans votre travail, vous n’avez plus la motivation et cela ne vous apporte plus le peps que aviez avant. Plutôt que de chercher toutes ces solutions qui au final ne régleront jamais le problème, même si pendant quelque temps elles vont vous redonner le goût, la joie de vivre, il vaut mieux changer la structure fondamentale du problème. Cela veut dire qu’il faut changer, créer une structure de vie dans laquelle ce problème n’apparait plus, où il n’y a plus de source de problèmes. Cela peut être dans le cadre d’un travail qui ne vous motive plus, de simplement le quitter. Ce n’est pas une décision facile à prendre, mais vous pouvez quitter votre travail, cherchez ailleurs, peut-être trouver un travail dans une autre région ou bien créer votre entreprise.

Moi, je crois beaucoup à la création d’entreprise comme solution à la dépendance que nous avons par rapport aux grandes entreprises ou aux moyennes entreprises. Si demain vous vous retrouvez au chômage, à cause de la crise, ou pour d’autres raisons, dites-vous que c’est une chance. Déjà, pour tout ce que je vous ai expliqué sur la proactivité, vous pouvez le prendre de manière positive.

Et aussi parce qu’en France, nous avons une chance, que beaucoup de pays moins riches nous envient, si demain vous vous retrouvez au chômage, vous avez le droit jusqu’à deux ans d’ASSEDIC. Deux ans, c’est énorme, c’est une chance inouïe. Grâce à cela, vous allez avoir du temps pour réfléchir sur vous-même, sur vos projets et mettre en branle les choses, pour mettre en action quelque chose qui vous importe.

Je vais prendre mon modeste exemple. J’ai quitté l’école, après une première littéraire pour créer mon entreprise dans le secteur informatique. J’aime bien dire que j’ai Bac moins deux, j’ai travaillé un an sur mon projet, et si vous pouvez imaginer ce que les personnes pouvaient penser en me voyant arriver, un jeune blanc bec de 18 ans, qui ne connaissait pas grand-chose à la vie, boutonneux, avec des lunettes…l’adolescent classique, mal dans sa peau, un peu rebelle, qui leur disait: «j’en ai marre des études, je veux créer mon entreprise ».

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Ces gens souvent disaient: « mais mon pauvre gars, tu veux créer ton entreprise…mais tu crois que c’est facile? Tu ne crois pas que tu es un peu jeune? Tu ferais mieux de passer ton Bac avant. Tu sais, il y a beaucoup plus de gens, plus âgés, plus expérimentés, qui ont plus de diplômes que toi qui se plantent. Pourquoi crois-tu que tu vas y arriver? ».

Ils n’avaient pas tort. Mais, heureusement, je ne les ai pas écoutés et j’ai créé mon entreprise à 19 ans. Aujourd’hui, j’en ai 27, et cela fait plus de 8 ans que mon entreprise existe et elle fonctionne très bien. C’est une entreprise de trois personnes. J’ai créé des emplois, cela a été une aventure extraordinaire, j’ai appris énormément de choses. Et surtout, est-ce que vous imaginez que j’aurais pu accomplir cela si je n’étais pas convaincu par tout ce je viens de vous dire? Bien sûr, à 18-19 ans je n’étais pas conscient comme aujourd’hui de la proactivité, de la responsabilisation, mais je l’avais au fond de mon cœur, je comprenais et je comprends toujours aujourd’hui que nous sommes libres, nous sommes capables, chacun, de grandes choses.

Je pense qu’il est très important d’apprendre à distinguer les critiques constructives, celles qui sont là pour vous remettre en cause et qui vous font avancer et celles négatives qui ne vous apportent rien et qui émanent des personnes essentiellement réactives, qui ont perdu espoir et qui vont mettre des bâtons dans les roues, peut-être pas matériellement, mais insidieusement, en s’attaquant à votre morale, en vous disant: » mais tu te rends compte, mais enfin tu es fou, tu risques tout…etc. »

Si vous avez quelque chose que vous avez envie d’accomplir, s’il y a quelque chose tout au fond qui vous demande de vous mettre en action pour le réaliser, alors écouter cette voix, cette petite flamme qui est au fond de vous et qui a envie de grandir, et arrêtez d’écouter les dires des autres qui ne cessent de vous dire:  » tu ne vas pas y arriver! ». Comme le dit Jean Claude Vandamme: « écoutez le silence au fond de vous ». Donc écoutez cette petite flamme qui est au fond de vous. Vous pouvez créer autre chose qu’une entreprise, peu importe, tant que vous faites un pas vers l’accomplissement de ce que vous êtes.

J’espère que les notions de proactivité, de réactivité et de responsabilisation sont plus claires pour vous. Je vous propose un exercice en 30 jours. Pendant 30 jours, essayez d’être le plus proactif possible. Pendant 30 jours, modestement, à votre échelle, faites du mieux que vous pouvez, essayez d’être proactif. Comment cela pourrait se traduire concrètement?

Prenons une journée: soyez attentif à votre langage et à celui des personnes qui sont autour de vous. Combien de fois vous entendez ou vous employez des expressions réactives comme  » oh si seulement, non je ne peux pas, il faut que, c’est la faute à »? Prenez conscience de ses expressions et si elles viennent de vous, essayez de les arrêter et de les remplacer par des expressions proactives.

Ensuite, vous pouvez essayer des exercices de visualisation. Essayez d’imaginer des situations que vous risquez de vivre dans un avenir proche. Par exemple si votre entreprise est menacée par la crise, essayer de vous imaginer étant licencié et au chômage. Une situation, à laquelle vous agiriez probablement de manière réactive selon votre expérience passée. Maintenant, essayer de vous imaginer vivre cette situation de manière proactive. Demandez-vous comment vous allez répondre à cette situation de manière proactive. Créez dans votre esprit des images vivantes de cette situation où vous êtes proactif.

Un autre exercice plus concret: choisissez dans votre vie professionnelle ou dans votre vie privée, un problème qui vous irrite aujourd’hui. Définissez s’il est directement contrôlable ou s’il est incontrôlable. S’il est incontrôlable, cela veut dire qu’il fait partie de votre cercle de préoccupations. Au final, vous n’avez pas à vous en souciez. Vous pouvez y répondre de manière positive, de l’ignorer, etc…En tout cas, vous ne pouvez pas agir dessus. Donc, n’y passez pas votre temps, n’y consacrez pas d’énergie.

Voilà, j’aborderai dans le prochain Podcast sur la création de l’entreprise, les raisons pour lesquelles, il ne faut pas être employé. J’invite ceux qui éventuellement avaient réagi de manière négative, par rapport à mon article sur la crise, à le relire à la lumière de tout ce que j’ai dit sur la proactivité et la responsabilisation. J’invite également ceux qui veulent approfondir la notion de proactivité à faire une recherche de ce mot sur Google. Vous pouvez aussi lire le livre de Stephen R. Covey « les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent », qui a été aussi traduit sous le titre « les 7 habitudes des gens efficaces » et dont le premier chapitre aborde la notion de proactivité.

Autres ressources: je vous invite aussi à regarder le film Zorba le grec. C’est un film assez connu, des années 60, dans lequel le protagoniste principal est un écrivain qui va se retrouver bientôt sur la paille. Il s’embarque pour la Crète, où il y a une vieille mine de son père qui est abandonnée. Il va rencontrer Zorba, un grec qui a sa manière de voir les choses, c’est quelqu’un de très heureux et proactif.

Ce film est vraiment intéressant, car le protagoniste principal va essuyer échec sur échec, son amante va se faire tuer, la mine sur laquelle il fondait tous ses espoirs s’avère être un fiasco. A la fin, alors que tout semble s’être acharné contre cet homme, il comprend que ses circonstances ne sont pas une obligation de malheur, il a le choix d’agir comme bon lui semble, en fonction de cette situation. Il va demander à Zorba de simplement lui apprendre à danser. Le film se termine sur cette belle scène où le protagoniste et Zorba rient et dansent sur la plage alors que le monde s’est effondré autour d’eux.

Autre ressource, pour ceux qui n’ont pas écouté le premier Podcast sur la chronique de « Lead the field », je vous invite à l’écouter maintenant, car vous y verrez beaucoup de points communs et de choses à connecter avec ce que je vous ai dit sur la responsabilisation et la proactivité.

Vous pouvez également retrouver sur mon blog, différentes chroniques de livres et des articles que j’ai écrits. Mon blog  » des livres pour changer de vie » à taper dans Google.

Vous pourriez aussi être intéressé par le concept du « Personnel MBA », qui est un concept de Seth Godin, qui est un Guru du Marketing aux États-Unis, et qui est d’acquérir les 20% du savoir qui est distillé dans les MBA. Ce sont des formations de 50 à 100 000 euros, extrêmement cotées dans le monde du business. Donc de décrire les 20% du savoir qui donne 80% de la valeur en lisant une liste des meilleurs bouquins de business au monde. D’ailleurs je me suis lancé le défi fou qui est de lire un de ces livres par semaine pendant 52 semaines et donc je relate cette expérience dans mon blog.

Merci d’avoir écouté ce Podcast, et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Recherches utilisées pour trouver cet article :
proactivite, pro activité, pro-activité
16 commentaires
  1. Sur la forme, c’est aussi bien que le premier. Par contre, sur le fond, je trouve que ca reprend trop ce qu’il y a dans « les 7 habitudes », et comme je n’aime pas ce livre, ca n’arrange rien…

    J’aurais préféré plus de détails sur ton expérience personnelle, mais si j’ai bien compris c’est pour la suite.

    Bon courage pour la suite, donc.

  2. Bonjour,

    très intéressant ce podcast. N’ayant pas écouté le 1er, je ne pourrais pas comparer, mais j’ai trouvé celui-ci agréable et enrichissant.

    Je n’ai pas encore lu le livre de Covey, et pourtant il est dans ma bibliothèque depuis maintenant quelques mois. Je crois que je vais y jeter un oeil, ne serait-ce que pour approfondir la notion de proactivité.

    Je ne manquerais pas de suivre attentivement tes prochains podcast… 😉

  3. J’ai apprécié ce podcast, beaucoup plus que le premier.
    Le livre de Covey m’a parfois… ennuyé. Et je me dis souvent que je devrais le relire. Suite à ton podcast, je vais le remettre dans mon sac.
    Quant au concept de proactivité, autant il est évident, autant ton podcast permet de mettre l’accent dessus, et permet de braquer un projecteur sur les situations, donc d’en avoir une conscience plus claire.

  4. Bonjour..
    ce site est vraiment très enrichissant ! Merci de nous transmettre ton savoir et le fruit de tes lectures.
    Concernant la création d’entreprise, je pense aussi que c’est un outil idéal pour faire face à la crise. Diriger sa propre affaire c’est un peu comme être un bambou ou un roseau. Face au vent, on plie mais ne cède pas, du moins, pas aussi facilement qu’une grosse boite cotée en bourse.
    Je pense que toute crise a sa part de positif. D’ailleurs, à l’origine le mot « crise » signifiait « opportunité » en grec. Cette tempête économique que l’on vit actuellement va permettre
    à notre société et à ces contemporains de réinventer certaines choses, de se réapproprier leur avenir, d’être plus proactifs et responsables. C’est une occasion de sortir de sa zone de confiance et d’habitude pour découvrir de nouvelles solutions.
    Allant dans ce sens, et peut-être pour illustrer ton prochain podcast, depuis janvier 2009, il existe en France, un nouveau statut pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat sans trop prendre de risque (statut auto-entrepreneur). Les démarches sont simplifiées, les charges allégées et la possibilité est laissé à certains de continuer d’exercer une activité salariée en parallèle.
    Au plaisir d’entendre le prochain podcast sur la création d’entreprise !!
    A bientôt

  5. Bonjour et merci pour vos commentaires 🙂 .
    Ravi de voir que cela vous apporte quelque chose.

    Eric et Sanji, je partage en partie votre avis, Les 7 habitudes est un livre pesant et ennuyeux, en partie parce qu’il est terriblement « cul-bénit ». Cependant, une bonne partie du fond me semble très juste, il faut juste l’adapter au monde réel 😉 .

    Je pense faire une série de poscasts sur la création d’entreprise. Le premier donnera sans doute plusieurs raisons pour lesquelles il ne faudrait pas être employé.

  6. Membre de ta formation depuis un mois, j’avais acheté ce livre des 7 habitudes de ceux qui réalisent ce qu’ils entreprennent de celà il y a septembre 2013 quand j’ai décidé que cette année, j’allais maitriser ma vie, retrouver l’amour, libérer ma créativité et transformer!! Je l’avais acheté pour le symbole!!

    Voilà, Je ne l’avais pas lu en entier et finalement, tu ma donné envie de le reprendre!!

  7. Je n’ai pu écouter que les 12 premieres minutes du podcast pour le moment, mais je trouve ces 12 minutes lumineuses et limpides
    Incroyable cette experience et cette réflexion de V.Frankl
    Et aussi ces phrases:
    « Quand on les traite bien, ils se sentent bien
    Quand on les traite mal, ils se renferment sur eux-meme
    Ils fondent leur état psychologique sur le comportement de leur entourage, ce qui autorise les faiblesses des autres à gouverner leur vie  »
    Ces quelques phrases ont résonné pour moi, merci Olivier!

  8. « Vous êtes né dans un milieu vraiment défavorable. Vous êtes né avec beaucoup moins de chance que la plupart.
    Qu’est que vous pouvez y faire? Ces circonstances-là, vous ne pouvez pas les changer. Ce sont vos stimulis, votre environnement. Tout ce que vous pouvez faire, et là où se trouve votre liberté, c’est la réponse que vous allez choisir par rapport à cet environnement. Vous êtes libre de prendre comme excuse cet environnement pour expliquer vos échecs et le fait que vous n’arriviez pas à atteindre vos objectifs. Ou vous pouvez au contraire le prendre comme un moyen de motivation pour vous dépasser. »
    Je ne suis pas tout à fait d’accord à cette vision; Je m’explique, mais ce n’est que ma vision personnelle en rapport avec mon vécu:
    je suis effectivement née dans une famille d’immigrés « pauvres ». J’ai reçu une éducation stricte avec de vraies valeurs morales que j’ai gardé : honnêteté, intégrité, conscience du juste, empathie… Seulement, j’ai aussi grandit dans un environnement familial où on ne montre pas son amour, son affection, pas de soutien moral, pas d’écoute, pas de respect pour ce que je pouvais ressentir, aucune valorisation, ni encouragement… et j’en passe. Alors, certes, avec ces bagages, j’ai fait des choix et pris des chemins qui ne me correspondaient pas, car après maintes périodes dépressives, qui m’on permis de me défaire d’une personne que l’on avait manipulé, formaté, conformé, pour retrouver enfin qui j’étais vraiment (totalement différente de la personne qui avait été façonnée). Je me débats, encore aujourd’hui à 61 ans pour arriver à me sentir vraiment épanouie dans ma vie… et c’est là, que je ne peux accepter d’être totalement responsable de la conséquence de mes choix, car dès le départ, il m’a manqué certaines bases essentielles pour que je fasse les bons choix qui auraient été en accord avec ma personnalité, avec mon moi profond. J’ai du passé par différentes étapes, déjà pour comprendre réellement qui j’étais, ce que je voulais, et me défaire de ce qui n’était pas moi. J’ai mis des années pour franchir ces étapes. Certes, je peux me sentir fière d’être arrivée là où je suis aujourd’hui, mais je ressens toujours ce manque de bases qui m’handicapent encore dans ma vie…

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